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Bulletin de paie et montant net social : des précisions administratives

28 novembre 2023 - 2 minutes
Attention, cette actualité a plus d'un an

Le montant net social est une rubrique qui apparaît sur les bulletins de paie des salariés depuis le 1er juillet 2023. L’administration, dans sa documentation, vient d’apporter quelques précisions utiles. Lesquelles ?

Rédigé par l'équipe WebLex.

Montant net social : du nouveau dès le 1er janvier 2024

Pour rappel, le montant net social est constitué de l’ensemble des sommes brutes correspondant aux rémunérations et revenus de remplacement versés par les employeurs (salaires, primes, rémunération des heures supplémentaires, etc.), diminuées des cotisations et contributions sociales qui leur sont applicables.

Il n’est ni défini en fonction de l’assiette fiscale ni en fonction de l’assiette sociale. C’est bien l’ensemble des ressources du salarié qui doit être pris en compte.

Cette rubrique apparaît sur les bulletins de paie depuis le 1er juillet 2023.

S’agissant de son calcul, 2 nouvelles précisions viennent d’être apportées par l’administration sociale.

À partir du 1er janvier 2024 :

  • toutes les cotisations salariales et patronales finançant des garanties collectives de protection sociale complémentaire devront être déduites du montant net social ;
  • les IJSS (indemnités journalières de sécurité sociale), y compris dans les cas de subrogation de l’employeur, devront être prises en compte dans le montant net social figurant sur le bulletin de paie.

Néanmoins, concernant les IJSS, 2 situations devront être distinguées :

  • en cas de subrogation par l’employeur : les IJSS seront intégrées dans le montant net social, déclaré et pris en compte dans le montant figurant sur le bulletin de paie ;
  • en l’absence de subrogation par l’employeur (c’est-à-dire lorsque le salarié perçoit directement les IJSS de l’assurance maladie) : les indemnités seront intégrées dans le montant net social qui est affiché et déclaré par les organismes d’assurance maladie.
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Bulletin de paie : que devez-vous vérifier ?
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Actu Sociale

Compte AT/MP : l’heure est venue de s’inscrire !

28 novembre 2023 - 1 minute
Attention, cette actualité a plus d'un an

Les employeurs ont l’obligation de s’inscrire au compte AT/MP avant une certaine date, afin de consulter leur taux de cotisation couvrant les risques accidents du travail et maladies professionnelles (AT/MP), leur bilan individuel des risques professionnels, etc. À quelle date est fixée cette échéance pour 2023 ? Réponse.

Rédigé par l'équipe WebLex.

Compte AT/MP : une inscription obligatoire pour les employeurs

Pour rappel, les employeurs sont redevables d’une cotisation couvrant les risques accidents du travail et maladies professionnelles (AT/MP).

À ce titre, ils ont l’obligation de s’inscrire (gratuitement) sur le compte AT/MP avant le 11 décembre 2023.

Notez qu’à défaut d’inscription, la caisse régionale dont dépend l’employeur pourra lui infliger une pénalité forfaitaire.

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Comprendre la tarification des risques d’accidents du travail et des maladies professionnelles
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Le coin du dirigeant

Feux de forêts : le débroussaillement, c’est maintenant !

28 novembre 2023 - 2 minutes
Attention, cette actualité a plus d'un an

Depuis le début de l’année 2023, le Gouvernement a lancé une campagne de prévention contre les feux de forêts. L’un des moyens les plus efficaces est celui du débroussaillement. En cette période d’automne, le Gouvernement appelle les concernés à anticiper l’été 2024. Revue de détails.

Rédigé par l'équipe WebLex.

Débroussaillement : commencez votre ménage d’automne !

L’été vous semble encore loin ? C’est vrai ! Mais l’automne est le moment idéal pour débroussailler autour de votre maison et créer une « ceinture de sécurité ». Pourquoi ? Parce que, comme le rappellent les pouvoirs publics, les végétaux ont actuellement moins de feuilles, ce qui les rend plus faciles d’accès.

Pour rappel, le débroussaillement consiste à réduire la masse des végétaux, et donc de combustibles, sur un terrain, en créant des discontinuités dans la végétation. Cette opération permet d'éviter les départs de feu, de limiter la propagation des incendies, d'assurer aux pompiers en intervention un accès sécurisé et de protéger son habitation.

Certains territoires, particulièrement touchés par les incendies, font l’objet d’une obligation légale de débroussaillement (OLD), avec des consignes particulières fixées par la préfecture. N’hésitez pas à vous renseigner car le débroussaillement relève de votre responsabilité !

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Le coin du dirigeant

Salarié du particulier employeur : que faire en cas d’arrêt de travail ?

28 novembre 2023 - 2 minutes
Attention, cette actualité a plus d'un an

Comme tous les employeurs, les particuliers employeurs doivent honorer leurs obligations concernant les arrêts de travail des salariés. Ce qui, en pratique, n’est pas toujours le cas et complique parfois la réception par ces salariés, en arrêt de travail, de leurs indemnités journalières de sécurité sociale. Comment faire alors pour faciliter ce versement ?

Rédigé par l'équipe WebLex.

Salarié du particulier employeur : des déclarations facilitées

Les salariés travaillant chez plusieurs particuliers employeurs, souvent utilisateurs du Chèque emploi service universel (CESU), rencontrent parfois des difficultés à obtenir le versement de leurs indemnités journalières de sécurité sociale (IJSS) en cas d’arrêt de travail.

Pour calculer ces indemnités, en effet, la CPAM (caisse primaire d’assurance maladie) doit connaître le montant de la rémunération totale perçue sur les 3 derniers mois auprès de chaque employeur.

Or si les entreprises structurées peuvent déclarer via la DSN les arrêts de travail et faciliter le versement des IJSS, il en va différemment des particuliers employeurs qui connaissent rarement leurs obligations en la matière.

Pour rappel et à l’instar des autres employeurs, en cas d’arrêt de travail du salarié, le particulier employeur doit le déclarer via le système déclaratif CESU en complétant l’attestation d’emploi… Ce qui est rarement fait en pratique.

Fort de ce constat, un sénateur interroge le Gouvernement : comment faire pour faciliter le versement des indemnités journalières de sécurité sociale aux salariés des particuliers employeurs ?

Le Gouvernement commence par rappeler qu’il a fait évoluer le dispositif CESU pour simplifier les démarches des salariés concernés.

Depuis 2022, les salariés déclarés via le CESU peuvent adresser directement à la CPAM une attestation sur l’honneur spécifique, ainsi que les volets 1 et 2 de leur arrêt de travail.

Cette démarche permet ainsi de procéder plus rapidement au versement des IJSS et ainsi, de faciliter les démarches pour les salariés des particuliers employeurs.

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Le CDD Tremplin et l’entreprise adaptée de travail temporaire (EATT)

Date de mise à jour : 12/02/2024 Date de vérification le : 12/02/2024 14 minutes

Afin de soutenir l’emploi des personnes en situation de handicap, le Gouvernement instaure deux dispositifs : le contrat à durée déterminée tremplin (CDD Tremplin) et l’entreprise adaptée de travail temporaire (EATT). En quoi consiste ces expérimentations ? Réponse.

Rédigé par l'équipe WebLex.
Le CDD Tremplin et l’entreprise adaptée de travail temporaire (EATT)

Le CDD Tremplin

Qu’est-ce que c’est ? Certaines entreprises, agrées par l'État, adaptées peuvent recourir au CDD pour expérimenter un accompagnement des transitions professionnelles afin de favoriser la mobilité professionnelle des travailleurs handicapés vers les autres entreprises, à condition de respecter un cahier des charges national. Les candidatures sont instruites par le préfet de région. Les entreprises retenues figurent sur une liste arrêtée par le ministre du Travail et concluront un avenant à leur contrat d’objectifs, dans les 15 jours suivant l’arrêté.

Contenu de l’avenant au contrat d’objectifs. L’avenant sera conclu pour une durée qui ne peut pas excéder celle de l’agrément existant. Il comportera : 

  • le nombre de postes ouvrant droit à l’aide financière ;
  • les modalités d’accompagnement, d’encadrement et de formation professionnelles des travailleurs handicapés pour favoriser la réalisation de leur projet professionnel et leur mobilité vers d’autres employeurs dans des conditions adaptées ;
  • la présentation des moyens mobilisés pour mettre en œuvre l'accompagnement, l'encadrement et la formation professionnelle des travailleurs handicapés embauchés ;
  • les engagements en termes d'accès et de retour à l'emploi pris par l'entreprise et les indicateurs destinés à rendre compte des actions et des résultats ;
  • les modalités de suivi, de contrôle et d'évaluation de l'avenant relatif à la mise en œuvre de l'expérimentation.).

Une aide de l’État. Dans le cadre de cette expérimentation, les entreprises retenues peuvent bénéficier d'une aide financière de l'État, versée mensuellement par l’Agence de services et de paiement (ASP). Elle est destinée à compenser les conséquences du handicap et des actions engagées pour l'emploi des travailleurs handicapés. Elle ne se cumule pas avec une autre aide de l’État de même nature et portant sur le même objet. 

Montant de l’aide financière. Le montant de l’aide comprend un montant socle et un montant modulé :

  • le montant annuel socle de l'aide, revalorisé chaque année, est fixé, pour au 1er mai 2023, à  12 076  € (ou 9 116 € à Mayotte)  par poste de travail occupé à temps plein, réduit à due proportion du temps de travail effectif ou assimilé ;
  • le montant de la part modulée de cette aide peut varier de 0 % à 10 % du montant socle en fonction des résultats atteints compte tenu :
    • des caractéristiques des personnes embauchées en « CDD tremplin »,
    • des actions et des moyens mis en œuvre pour accompagner la réalisation du projet professionnel et la mobilité professionnelle de chaque salarié vers un autre employeur public ou privé,
    • des résultats constatés à la sortie de l'entreprise adaptée autorisée à mettre en œuvre l'expérimentation.

Minoration du montant de l’aide. Une aide minorée est versée à l'entreprise adaptée qui assure, en application de la loi ou de dispositions conventionnelles, un maintien de salaire pendant les périodes d’arrêt maladie indemnisées par la Sécurité sociale. Le montant de cette aide minorée est calculé sur la base de 30 % du Smic horaire brut. Il tient compte de la durée du travail applicable ou de la durée inscrite au contrat en cas de travail à temps partiel, dans la limite de la durée légale du travail. Lorsque l'absence ne recouvre pas un mois civil entier, l'aide est réduite au prorata du nombre d'indemnités journalières versées.

Critères du CDD. Le CDD devra :

  • être conclu avec un travailleur handicapé sans emploi ou qui risque de perdre son emploi à cause de son handicap ;
  • fixer une durée de 4 mois minimum, renouvelable par décisions successives d'un an maximum, dans la limite d'une durée totale de 24 mois ; à savoir que cette limite peut être dépassée : 
    • dans le but d'achever une formation en cours de réalisation à l'échéance du contrat et jusqu'à l'achèvement de cette formation,
    • après avis de Cap-Emploi, pour le salarié d'au moins 50 ans qui rencontre des difficultés particulières dont l'absence de prise en charge ferait obstacle à son insertion durable dans l'emploi ;
  • prévoir une durée hebdomadaire ne pouvant pas être inférieure à 20 heures sauf, lorsque le contrat le prévoit, pour mettre en œuvre des modalités d'accompagnement du projet professionnel adaptées à ses possibilités afin qu'il obtienne ou conserve un emploi ; cette durée peut varier sans excéder la durée légale hebdomadaire.

Un bilan annuel d’activité. L'entreprise adaptée autorisée à mettre en œuvre l'expérimentation transmet un bilan annuel d'activité précisant, pour les salariés embauchés dans le cadre d’un « CDD tremplin », les actions mises en œuvre et leurs résultats à l'issue du parcours dans la structure. Ce document précise les réalisations en termes de suivi, d'accompagnement et d'encadrement professionnel des personnes, comportant notamment les mentions suivantes :

  • ­les moyens affectés à la réalisation de ces actions ;
  • ­les caractéristiques des personnes embauchées et de leur contrat de travail ;
  • ­la nature, l'objet, la durée des actions de suivi individualisé et d'accompagnement professionnel des personnes ;
  • ­le cas échéant, les propositions d'action sociale faites à la personne pendant la durée du contrat et avant la sortie de la structure ;
  • ­les propositions d'orientation professionnelle, de formations notamment pré-qualifiante ou qualifiante et d'emploi faites aux personnes ainsi que les suites qui leur auront été données ;
  • ­les résultats en termes d'accès et de retour à l'emploi des personnes sorties de la structure.

Contrôle. La bonne exécution de l’avenant par l’entreprise adaptée est contrôlée par le préfet de région, auquel elle fournira, sur simple demande, tout élément permettant d’opérer ce contrôle et de vérifier la réalité des actions d’accompagnement et de formation mises en œuvre ainsi que leurs résultats.

Non-respect des obligations. Lorsque le préfet de région constate, au contraire, qu’elle ne respecte pas l’avenant, il informe l’entreprise adaptée par lettre recommandée de son intention de résilier cet avenant. Elle a alors 1 mois pour faire connaître ses observations. Le préfet pourra demander le remboursement des sommes indument perçues. Il observe la même procédure lorsque l’aide financière est obtenue à la suite de fausses déclarations. Lorsque l’avenant est résilié dans ces conditions, les « CDD tremplins » en cours se poursuivent jusqu’à leur terme mais l’entreprise adaptée ne bénéficie plus d’aucune aide financière de l’État.

Suspension et rupture du contrat. Le CDD pourra être suspendu pour permettre au travailleur d'accomplir une période d'essai afférente à une offre d'emploi visant une embauche en CDI ou en CDD d'au moins 6 mois ou, en accord avec l'employeur, pour effectuer une période de mise en situation en milieu professionnel. Le contrat pourra être rompu, à l'initiative du salarié, pour lui permettre de suivre une formation qualifiante.

L’entreprise adaptée de travail temporaire (EATT)

Qu’est-ce que c’est ? Les entreprises adaptées peuvent créer des entreprises adaptées de travail temporaire (EATT) pour favoriser les transitions professionnelles des travailleurs handicapés vers les autres entreprises. La durée de travail du travailleur handicapé pourra être inférieure à 24 heures par semaine si sa situation de handicap le justifie. La durée des missions pourra être portée à 24 mois (renouvellement compris). 

Modalités de participation à l’expérimentation EATT. Pour participer, les entreprises adaptées agrées peuvent constituer une personne morale distincte, quel que soit son statut juridique, dans laquelle elles détiendront le pouvoir de décision. Elles devront respecter un cahier des charges, afin de présenter leur candidature au préfet de région. 

Contenu du contrat. Dans le délai d’un mois suivant la parution de cette liste, l’entreprise adaptée de travail temporaire (EATT) conclura avec le préfet de région un contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens, qui leur permettra de recruter et de déployer leurs moyens d’accompagnement des travailleurs handicapés intérimaires. Il comprend :

  • l'autorisation de l'autorité administrative et l'attestation de garantie financière exigées de toute entreprise de travail temporaire ;
  • une présentation du projet économique et social de la structure visant à favoriser l'accès à l'emploi des travailleurs reconnus handicapés précisant :
    • les données relatives à l'identification de l'entreprise et un descriptif de ses activités,
    • les modalités d'accompagnement, d'encadrement et de formation professionnelle des travailleurs handicapés destinées à favoriser la réalisation de leur projet professionnel et leur mobilité vers d'autres employeurs publics ou privés dans des conditions adaptées ;
  • la présentation des moyens mobilisés pour mettre en œuvre l'accompagnement, l'encadrement et la formation professionnelle des travailleurs handicapés ;
  • l'enveloppe financière susceptible d'être accordée par l'État, qui correspond au produit entre le nombre d'équivalent temps plein accompagné et le montant de l'aide financière de l’État ;
  • les engagements en termes d'accès et de retour à l'emploi pris par l'entreprise et les indicateurs destinés à rendre compte des actions et des résultats ;
  • les documents administratifs, comptables et financiers à transmettre au préfet de région ;
  • les modalités de suivi, d'évaluation et de résiliation du contrat.

Une aide de l’État. Notez que l’effectif de salariés intérimaires de l’EATT doit être de 100 %. L’embauche de travailleurs handicapés sans emploi, ou risquant de perdre leur emploi, ouvre droit à une aide financière de l’État versées par l’Agence de services et de paiement. Le montant annuel de cette aide est fixé à 5 133€ (ou 3 874 € à Mayotte)  par équivalent temps plein accompagné. Ce montant est réduit au prorata du temps de travail effectif ou assimilé.

Exécution du contrat. Chaque année, l’EATT transmet au préfet de région un bilan annuel d’activité précisant, pour les salariés qu’elle emploie, les actions mises en œuvre et leurs résultats à l’issue du parcours dans la structure. Ce document précise les réalisations en termes de suivi, d'accompagnement et d'encadrement professionnel des personnes et comporte les mentions suivantes :

  • les moyens affectés à la réalisation de ces actions ;
  • les caractéristiques des personnes embauchées et de leur contrat de travail ;
  • la nature et l'objet des actions de suivi individualisé et d'accompagnement professionnel des personnes ;
  • le cas échéant, les propositions d'action sociale faites à la personne pendant la durée du contrat et avant la sortie de la structure ;
  • les propositions faites, selon les besoins de la personne concernée, d'orientation professionnelle, de formations notamment pré-qualifiante ou qualifiante et d'emploi, ainsi que les suites qui leur auront été données ;
  • les résultats en termes d'accès et de retour à l'emploi des personnes sorties de la structure.

Contrôle. C’est le préfet qui contrôle l’exécution du contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens. S’il constate que l’EATT ne le respecte pas, en matière d’accompagnement ou de formation des travailleurs, le préfet de région informera l’entreprise, par tout moyen conférant date certaine, de son intention de rompre le contrat. Celle-ci disposera d’un délai d’un mois pour présenter ses observations.

Prolongation transitoire possible de l’aide. Par dérogation et à titre transitoire, les EATT peuvent continuer à se prévaloir de l’avenant financier précédent jusqu’à la conclusion d’un nouvel avenant. Notez toutefois qu’au-delà du 30 avril de l'année suivant celle sur laquelle porte l'avenant financier, le versement des aides financières sera suspendu jusqu’à la conclusion d’un nouvel avenant.

Remboursement. À l’issue de ce délai d’un mois, le préfet de région pourra demander le reversement des sommes indûment versées au titre de l’aide financière. Ce remboursement est toujours exigé lorsque l’aide a été obtenue au moyen de fausses déclarations.

Poursuite des contrats de mission. En cas de résiliation du contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens, et si aucun nouveau contrat d’objectifs n’est conclu, les contrats de travail temporaire en cours se poursuivent jusqu’à leur terme, sans le bénéfice de l’aide financière.

Concernant l’obligation d’emploi. Les entreprises adaptées de travail temporaire, pour déterminer leur obligation d’emploi, ne tiennent pas compte, dans leur effectif, des salariés mis à disposition d’entreprises utilisatrices (lesquelles doivent déjà en tenir compte). L’Urssaf leur communiquera, en principe le 31 janvier N+1 au plus tard leur effectif de salariés relevant d'un emploi exigeant des conditions d'aptitude particulière. De leur côté, les entreprises adaptées de travail temporaire doivent transmettre à chaque entreprise utilisatrice une attestation annuelle portant sur le nombre de bénéficiaires de l'obligation d'emploi mis à sa disposition.
 

À retenir

Le CDD Tremplin et l’entreprise adaptée de travail temporaire (EATT) sont 2 expérimentations mises en place par le Gouvernement afin de favoriser les transitions professionnelles des travailleurs handicapés. Afin d’inciter les entreprises à recourir à ces dispositifs, des aides d’État ont été créées.

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Actu Sociale

Transmission du CDD par mail : gare à la requalification !

27 novembre 2023 - 2 minutes
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Un CDD doit nécessairement être transmis par écrit au salarié, faute de quoi la relation de travail peut être requalifiée en CDI. Mais qu’en est-il lorsque le CDD a été transmis par mail au salarié ? Ce mail suffit-il à honorer l’exigence de transmission par écrit du CDD ? Réponse du juge.

Rédigé par l'équipe WebLex.

Envoi du CDD par mail = absence d’écrit = requalification !

Un salarié est engagé en CDD par une société de rénovation immobilière… et finit par demander la requalification de son contrat en CDI.

Pourquoi ? Parce que, selon lui, son employeur ne lui a pas transmis par écrit son CDD dans les deux jours suivant son embauche : il s’est contenté de lui envoyer par mail.

Or l’envoi du CDD par mail de la part de l’employeur ne suffit pas ! D’ailleurs, l’employeur lui-même, dans une lettre transmise ultérieurement, ne conteste pas avoir remis tardivement le contrat au salarié.

« Non ! », se défend l’employeur : le mail envoyé dans les deux jours suivant l’embauche suffit à considérer que le CDD a bel et bien été établi par écrit.

« Non ! », tranche le juge en faveur du salarié : l’envoi d’un simple mail contenant le contrat ne suffit pas à considérer que celui-ci a bien été établi par écrit lors de l’embauche.

Le contrat est donc réputé avoir été conclu à durée indéterminée et doit être requalifié comme tel.

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Conclure un contrat à durée déterminée : ce qu'il faut savoir
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Actu Fiscale

Blanchiment de fraudes fiscales et préjudice moral : l’État sous anxiolytiques !

24 novembre 2023 - 2 minutes
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Une femme est condamnée pour fraudes fiscales et blanchiment de fraudes fiscales. Des délits qui causent à l’État, en tout cas de son point de vue, un préjudice moral qu’il convient d’indemniser. Qu’en pense le juge ?

Rédigé par l'équipe WebLex.

Discrédit jeté sur la lutte contre le blanchiment = préjudice moral de l’État ?

Une femme est poursuivie pour fraudes fiscales et blanchiment de fraudes fiscales.

Une procédure à laquelle se greffe l’État en se constituant partie civile. Cela signifie concrètement que l’État estime avoir subi un préjudice et intervient dans la procédure devant le juge afin d’obtenir une indemnisation.

« Quel préjudice ? », demande la prévenue, selon qui l’État n’a pas subi de dommage personnel du fait de ses actions.

« Un préjudice moral ! », répond ce dernier, qui estime que ces infractions et tous les mécanismes de dissimulation mis en place par la contrevenante ont jeté le discrédit sur le dispositif national préventif de lutte contre le blanchiment et ont encouragé le non-respect de la transparence fiscale.

Autant d’éléments préjudiciables qui justifient une indemnisation…

« Non ! », tranche le juge. S’il ne fait aucun doute que la femme est coupable des faits reprochés, ce n’est pas pour autant que l’État a droit à une indemnité.

Certes, le délit de blanchiment de fraude fiscale cause bien un préjudice aux intérêts généraux de la société. C’est d’ailleurs pour le réparer que l’action publique intervient et que des majorations d’impôts, accompagnées d’intérêts de retard, sont prononcés.

Pour autant, il n’existe pas un préjudice moral subi par l’État qui serait distinct des intérêts de la société, quand bien même son crédit a pu être entaché.

Aucune indemnisation ne pourra donc être obtenue sur ce point…

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Actu Juridique

Directive ePrivacy : la publicité évolue, le droit aussi !

24 novembre 2023 - 2 minutes
Attention, cette actualité a plus d'un an

Les internautes sont protégés contre le traçage « sauvage » de leurs données personnelles par une réglementation issue de la directive « ePrivacy ». Une réglementation qui vient de faire l’objet d’une clarification devenue nécessaire, au vu des évolutions de l’écosystème publicitaire…

Rédigé par l'équipe WebLex.

Directive ePrivacy : de nouvelles lignes directrices sur l’usage des traceurs

Pour rappel, la directive « ePrivacy » garantit aux internautes la protection de leurs terminaux (ordinateurs, smartphones, etc.) contre tout accès ou stockage d’information non désiré.

Cette protection s’applique notamment aux « cookies » qui, pour mémoire, sont définis par la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) comme des « petits fichiers stockés par un serveur dans le terminal d’un utilisateur (ordinateur, téléphone, etc.) et associés à un domaine web (c’est à dire dans la majorité des cas à l’ensemble des pages d’un même site web). Ces fichiers sont automatiquement renvoyés lors de contacts ultérieurs avec le même domaine ».

En matière publicitaire, il est souvent recouru à des « cookies tiers » : ce sont des cookies déposés sur des domaines différents de celui du site principal, généralement gérés par des tiers, qui ont été interrogés par le site visité et non par l’internaute lui-même.

Ces cookies permettent généralement au tiers de voir les pages qui ont été visitées sur le site en question par un utilisateur et de collecter des informations sur lui, notamment à des fins publicitaires.

Jusqu’à présent, un utilisateur pouvait maîtriser l’usage qui était fait de ses données récupérées via les cookies tiers grâce à la « directive ePrivacy ».

Toutefois, l’écosystème publicitaire se tourne désormais vers des méthodes alternatives aux « cookies tiers » pour le ciblage publicitaire.

Cette évolution a amené le Comité européen de la protection des données (CEPD) à publier des lignes directrices pour préciser des notions clés de la directive ePrivacy, telles que « information », « équipement terminal d’un abonné ou d’un utilisateur », « stockage d’information, ou […] obtention de l’accès à des informations déjà stockées », etc.

Ces lignes directrices comportent également des cas d’usages représentatifs des pratiques de l’écosystème publicitaire.

Notez que ces lignes directrices sont soumises à consultation publique jusqu’au 28 décembre 2023.

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« Cookies » : le point sur la réglementation
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Catastrophes naturelles et relogements d’urgence : comment ça marche ?

23 novembre 2023 - 2 minutes
Attention, cette actualité a plus d'un an

À la suite de la loi relative à l’indemnisation des catastrophes naturelles, des changements sont à prévoir pour le 1er janvier 2024 ! L’occasion de faire un point sur la prise en charge des frais de relogement d’urgence…

Rédigé par l'équipe WebLex.

Catastrophes naturelles et relogements d’urgence : les assureurs mobilisés !

En 2021, une loi est venue réformer les systèmes d’indemnisation en cas de catastrophes naturelles. Dans le prolongement, des changements sont à prévoir pour le 1er janvier 2024 concernant les frais de relogement d’urgence.

Ainsi, ces frais vont être pris en charge au titre des garanties présentes dans les contrats d’assurance dommage pour les biens d’habitation sinistrés qui constituaient la résidence principale de l’assuré.

Sont concernés :

  • les frais directs relatifs à l’hébergement des occupants assurés à hauteur des frais engagés pour le relogement d’urgence des sinistrés assurés, dans la limite du plafond fixé dans le contrat ;
  • les frais de relogement d’urgence rendus strictement nécessaires par les travaux de réparation des dommages causés par une catastrophe naturelle ;
  • le cas échéant, les frais de relogement quand l’habitation est incessible en raison des effets d’une catastrophe naturelle.

Pour obtenir cette prise en charge, une procédure spécifique doit être suivie :

  • l’assureur doit venir constater les conditions de mise en jeux de la garantie ;
  • l’indemnité n’est due qu’après transmission à l’assureur des justificatifs nécessaires pour prouver la matérialité des faits, ainsi que le montant des dépenses engagées.

L’indemnisation par l’assureur se découpe en 2 parties :

  • après la déclaration du sinistre et sur une période de 5 jours : l’assureur doit prendre en charge les frais de relogement, sans avance de l’assuré, sous réserve du plafond prévu au contrat qui ne peut être inférieur à 80 € par jour et par occupant ;
  • passé cette première période de 5 jours, si la personne ne peut réintégrer son habitation, l’assureur étend la prise en charge sur une durée maximale de 6 mois, calculée à compter du 1er jour de relogement, et dans la limite nécessaire à la remise en état de l’habitation.

Attention : les frais de relogement d’urgence pris en charge par un contrat d’habitation ne sont pas cumulables avec des aides de l’État qui pourraient être attribuées pour couvrir les mêmes dépenses.

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Actu Juridique

« Silence vaut acceptation » : précisions du juge

23 novembre 2023 - 2 minutes
Attention, cette actualité a plus d'un an

L’administration reçoit de nombreuses demandes d’obtention d’agréments… Des agréments parfois nécessaires pour exercer une activité. Mais que se passe-t-il lorsque l’administration ne répond pas à la demande ? Rappel du principe et précisions du juge…

Rédigé par l'équipe WebLex.

« Silence vaut acceptation » : comment obtenir un agrément… sans désagrément ?

Pour mémoire, de nombreuses démarches nécessitent d’obtenir une autorisation de l’administration. Selon les procédures, le silence gardé par l’administration peut valoir accord.

À ce titre, la loi impose au Gouvernement de tenir une liste des procédures pour lesquelles le silence gardé sur une demande vaut décision d’acceptation (disponible ici).

Dans une affaire récente, le juge a donné des détails sur l’application de ce principe.

Dans le cas qui lui était soumis, une société soutenait qu’une association ne disposait pas de l’agrément nécessaire à son activité professionnelle, la loi imposant en effet que tout organisme de formation établi sur le territoire national qui dispense, notamment, des formations sur les droits et obligations attachés à l'exploitation d'un débit de boissons doit être agréé par l'autorité administrative.

Pour cette raison, elle intente une action sur le fondement de la concurrence déloyale pour obtenir réparation de son préjudice.

La société indique que faute de figurer dans la liste établie par le Gouvernement, la demande de renouvellement de l'agrément litigieux déposée par l’association mise en cause n'est pas au nombre des décisions pour lesquelles le silence de l'administration vaut acceptation.

Dès lors, l’association n’ayant pas obtenu d’agrément, elle ne pouvait pas dispenser de formation !

Qu’en pense le juge ?

Il n’est pas d’accord avec la société et rappelle le principe : sauf exception expressément prévue par un texte, le silence gardé pendant 2 mois par l'administration sur une demande vaut décision d'acceptation.

Il précise ensuite que la liste tenue par le Gouvernement n’est donnée qu’à titre indicatif. Par conséquent, le fait que la demande de renouvellement de l'agrément litigieux ne figure pas sur cette liste ne suffit pas à écarter le principe selon lequel le silence de l'administration vaut acceptation.

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