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Actu Sociale

Publication de l’Index égalité professionnelle : vous avez jusqu’au 1er mars 2024 !

14 février 2024 - 2 minutes
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Comme tous les ans, les entreprises et unités économiques et sociales (UES) d’au moins 50 salariés doivent publier au plus tard le 1er mars leur Index égalité professionnelle, destiné à apprécier l’écart salarial global entre les hommes et les femmes. Mais qu’en est-il lorsque la note globale obtenue est insuffisante ? Quelles sont les obligations qui s’imposent alors ? Tour d’horizon…

Rédigé par l'équipe WebLex.

Egalité professionnelle : c’est l’heure du calcul…

Comme chaque année, les entreprises et unités économiques et sociales (UES) concernées doivent publier sur leur site internet, au plus tard le 1er mars, la note globale de l’Index égalité professionnelle obtenue (sur 100), ainsi que les différentes notes obtenues aux indicateurs qui la composent.

Concrètement, ces notes, ainsi que le détail de chaque indicateur, doivent être :

  • publiés sur le site internet de l’entreprise, consultable par le public ;
  • communiqués au CSE (comité sociale et économique), via la Base de données économiques, sociales et environnementales (BDESE) ;
  • transmis à l’inspection du travail, via la plateforme Egapro.

Toujours au 1er mars 2024 au plus tard, les entreprises qui ont obtenu une note globale inférieure à 85 sur 100 doivent fixer et publier des objectifs de progression pour chacun des indicateurs pour lesquels elles n’ont pas atteint la note maximale.

Si la note est inférieure à 75 sur 100, en plus des objectifs de progression, les entreprises devront également entamer des négociations avec les partenaires sociaux pour définir des mesures adéquates et pertinentes de correction et de rattrapage.

À défaut d’accord collectif, notez que l’employeur pourra fixer unilatéralement les objectifs de progression et mesures de correction. En tout état de cause, les objectifs de progression et mesures de correction doivent faire l’objet des mêmes modalités de publications et communication.

À toutes fins utiles, notez que l’autorité administrative met à disposition un simulateur-calculateur qui facilite l’obtention de vos résultats pour chaque indicateur, ainsi que pour la note globale.

Enfin, on rappellera que l’absence de publication des résultats et / ou d’application des mesures de correction ou des objectifs de progression, le cas échéant, est passible d’une pénalité financière qui peut s’élever jusqu’à 1 % de la masse salariale globale.

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Pour aller plus loin…

Fixer la rémunération d'un salarié : attention à l’égalité salariale !
Payer les salaires
Fixer la rémunération d'un salarié : attention à l’égalité salariale !
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Tout secteur
Actu Sociale

2024 : une nouvelle charte du cotisant contrôlé !

13 février 2024 - 2 minutes
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La charte du cotisant contrôlé vient d’être actualisée, remplaçant ainsi celle applicable depuis le 1er janvier 2022. Outre les modifications formelles, ce document opposable à l’Urssaf, fait état de nombreuses évolutions réglementaires qui impactent la procédure, mais pas que…

Rédigé par l'équipe WebLex.

Charte du cotisant contrôlé : intégration du régime agricole

1re modification majeure : à l’instar du régime général, la Charte du cotisant contrôlé est désormais applicable au régime agricole.

Il en résulte que cette charte devient opposable aux caisses de mutualité sociale agricole (MSA) par les travailleurs du secteur agricole redevables du paiement des cotisations et contributions sociales.

Charte du cotisant contrôlé : actualisation de la procédure

Ensuite, la Charte du cotisant contrôlé 2024 prend acte de certaines modifications de la procédure qui concernent notamment :

  • l’allongement du délai de prévenance du contrôle de 15 à 30 jours ;
  • la réduction du délai de remboursement maximal lorsque le contrôle aboutit à une restitution ;
  • les modalités d’appréciation de la réitération d’une erreur ;
  • la procédure permettant le traitement automatisé de données et documents afin de limiter l’intervention des agents de contrôle dans l’entreprise ;
  • etc.

Notez que ces modifications sont déjà applicables, mais sont désormais formellement consignées dans la Charte du cotisant contrôlé à l’occasion de cette actualisation.

Charte du cotisant contrôlé : fin de l’expérimentation sur la durée et la limitation des contrôles

Conformément à la loi dite « Essoc », la charte du cotisant contrôlé tire les conséquences de la fin des expérimentations sur la limitation et la durée des contrôles.

Elle acte la fin de l’expérimentation qui consistait à limiter la durée globale des contrôles de toutes les administrations dans les entreprises de moins de 250 salariés sur 2 régions depuis le 1er décembre 2018.

Ensuite, elle pérennise la limitation à 3 mois de la durée du contrôle dans les entreprises de moins de 20 salariés et ce, que le contrôle s’effectue sur place ou sur pièces.

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Contrôle URSSAF : les conséquences
Gérer le contrôle URSSAF
Contrôle URSSAF : les conséquences
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Commerçant
Actu Fiscale

Grandes entreprises : un point sur le dépôt de vos déclarations de taxe sur les bureaux, les locaux commerciaux, etc.

12 février 2024 - 2 minutes
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Les grandes entreprises qui relèvent de la direction des grandes entreprises (DGE) et qui ont souscrit à l’option pour le paiement centralisé des taxes foncières auprès du comptable de la DGE, déclarent et paient leur taxe sur les bureaux, les locaux commerciaux, etc., auprès de la DGE, pour les biens situés en Ile-de-France. Et pour ceux situés dans le sud de la France ?

Rédigé par l'équipe WebLex.

Taxe sur les bureaux : simplification du dépôt des déclarations pour les grandes entreprises

Les entreprises qui relèvent de la direction des grandes entreprises (DGE) et qui ont opté pour le paiement centralisé des taxes foncières auprès du comptable de la DGE, déclarent et paient leur taxe annuelle sur les locaux à usage de bureaux, les locaux commerciaux, les locaux de stockage et les surfaces de stationnement (TSBCS), auprès de la DGE, pour les locaux situés en Ile-de-France.

Mais qu’en est-il des locaux situés dans les Bouches-du-Rhône, le Var et les Alpes-Maritimes ?

Depuis, le 3 février 2024, pour les entreprises relevant de la DGE, ces modalités déclaratives et de paiement s’appliquent aussi aux locaux soumis à la TSBCS qui sont situés dans le sud de la France.

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Taxe annuelle sur les bureaux en région PACA : pour qui ? Combien ?
Taxes immobilières
Taxe annuelle sur les bureaux en région PACA : pour qui ? Combien ?
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Tout secteur
Actu Sociale

Entreprises adaptées : la date limite de prorogation des avenants financiers est fixée !

12 février 2024 - 2 minutes
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La loi dite « Plein Emploi » est venue pérenniser le dispositif, jusqu’alors expérimental, d’entreprise adaptée de travail temporaire. Pour mémoire, ces structures peuvent bénéficier d’une aide financière, révisée annuellement par la conclusion d’avenants financiers. Des avenants qui parfois doivent être prolongés. Jusqu’à quand ?

Rédigé par l'équipe WebLex.

Une prorogation possible des avenants financiers jusqu’au 30 avril !

Pour rappel, les entreprises adaptées et structures d’insertion par l’activité économique peuvent bénéficier d’une aide financière.

Cette aide est révisée annuellement par la conclusion d’avenants financiers annuels. Pour assurer la continuité du versement et en l’absence de nouvel avenant financier, le Gouvernement a autorisé la prorogation de l’avenant conclu sur l’année précédente jusqu’à :

  • la conclusion d’un nouvel avenant ou ;
  • une date butoir qui restait encore à fixer par arrêté.

Un texte qui vient justement d’être publié ! Ainsi, la date butoir est fixée au 30 avril de l’année suivant celle sur laquelle porte le premier avenant financier. Par conséquent, passé cette date, le versement des aides financières sera suspendu jusqu’à la conclusion d’un nouvel avenant.

Notez toutefois qu’en l’absence de la conclusion d’un nouvel avenant avant le 30 septembre de l’exercice en cours, les aides qui auront été versées au titre de cette prorogation pourront faire l’objet d’un remboursement.

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Le CDD Tremplin et l’entreprise adaptée de travail temporaire (EATT)
Embaucher en CDD
Le CDD Tremplin et l’entreprise adaptée de travail temporaire (EATT)
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C’est l’histoire d’une société qui s’oppose à « une opposition à contrôle fiscal » …

13 février 2024

L’administration fiscale, après avoir envoyé 3 avis de contrôle par lettre recommandée à une société qui lui sont revenus avec la mention « pli avisé et non remis », décide de redresser lourdement la société. Motif invoqué : une opposition à contrôle fiscal…

« Quelle opposition ? », s’étonne la société : elle n’a jamais reçu les courriers envoyés par l’administration l’informant d’un contrôle fiscal imminent, et n’a jamais reçu non plus la visite d’un vérificateur. Et pour qu’une « opposition à contrôle » lui soit reprochée, encore aurait-il fallu qu’elle ait connaissance de l’existence d’un contrôle et qu’elle ait refusé de s’y soumettre. Ce qui n’est clairement pas le cas ici…

Ce que confirme le juge qui annule le contrôle : dès lors que les courriers revenaient avec la mention « pli avisé et non remis », le vérificateur aurait au moins dû se rendre à l’entreprise le jour prévu pour le 1er entretien, ce qu’il n’a pas fait. Rien ne prouve ici que la société se soit opposée au contrôle…

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Gérer mes taxes et impôts professionnels Faire face à un contrôle fiscal
Gérer le contrôle fiscal de l'entreprise
Faire face à un contrôle fiscal
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Tout secteur
Actu Sociale

Focus sur le renouvellement dérogatoire du congé de présence parentale

09 février 2024 - 2 minutes
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Le salarié, parent d’un enfant malade, handicapé ou victime d’un accident grave qui rend indispensable une présence soutenue et des soins contraignants, a le droit, sous conditions, à un congé de présence parentale de 310 jours ouvrés au maximum sur 3 ans. Depuis 2021, il est exceptionnellement possible d’obtenir un renouvellement dérogatoire de ce congé. Sous quelles conditions ?

Rédigé par l'équipe WebLex.

Un renouvellement toujours dérogatoire, mais facilité !

Depuis 2021, les salariés parents d’un enfant malade, handicapé ou victime d’un accident grave qui rend indispensable une présence soutenue et des soins contraignants peuvent obtenir un renouvellement dérogatoire du congé de présence parentale, lorsqu’ils ont atteint le nombre maximal de 310 jours d’absence avant l’expiration de la période de 3 ans.

Si l’employeur n’a pas l’obligation de rémunérer le salarié pendant son absence, celui-ci peut tout de même bénéficier d’une allocation journalière de présence parentale (dite « AJPP »), versée par les caisses d’allocations familiales (CAF).

Le Gouvernement vient de préciser la marche à suivre pour le salarié qui souhaite bénéficier de ce renouvellement dérogatoire.

D’abord, le salarié qui formule la demande de renouvellement de ce congé à son employeur n’est plus tenu d’y joindre l’avis favorable rendu par le service du contrôle médical. Seul le nouveau certificat médical de l’enfant, attestant du caractère indispensable de la présence parentale soutenue, continue à être obligatoire.

Ensuite, lorsque le renouvellement de l’AJPP est demandé avant le terme de la période de 3 ans, le salarié doit impérativement adresser au service de contrôle médical de la CAF le nouveau certificat médical détaillé, sous pli fermé.

Si l’accord du service de contrôle médical est toujours requis, celui-ci n’a plus nécessairement à être explicite. En d’autres termes, le silence gardé par le service de contrôle médical jusqu’au dernier jour du 2e mois civil qui suit la réception du pli vaut désormais acceptation du renouvellement de l’AJPP.

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Les congés en raison de la maladie d’un enfant
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Les congés en raison de la maladie d’un enfant
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Association
Le coin du dirigeant

Lutte contre les abandons d’animaux : vers une nouvelle réduction d’impôt ?

09 février 2024 - 2 minutes
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Pour lutter contre les abandons d’animaux de compagnie, un député demande au Gouvernement de créer une nouvelle réduction d’impôt sur le revenu, sous conditions, pour aider les particuliers à assumer les frais vétérinaires liés à la stérilisation de leur animal. Quelle est sa réponse ?

Rédigé par l'équipe WebLex.

Lutte contre les abandons d’animaux : pas d’avantage fiscal !

Depuis de nombreuses années, les abandons d’animaux de compagnie se multiplient en raison, notamment, de leur non-stérilisation.

Une situation qui résulte, selon un député, des difficultés rencontrées par les particuliers pour assumer la charge financière de ces interventions.

Il demande donc au Gouvernement la mise en place, sous conditions, d’une nouvelle réduction d’impôt sur le revenu pour ceux qui souhaitent se rendre chez le vétérinaire en vue de faire stériliser leur animal.

Une demande à laquelle le Gouvernement ne répond pas positivement, rappelant les mesures déjà mises en œuvre pour lutter contre les abandons, à savoir :

  • un durcissement des peines pour abandons ou tout acte de maltraitance animale ;
  • un encadrement des modalités de publication des offres de vente en ligne et des modalités de contrôle ;
  • un encadrement des modalités de mise en œuvre des certificats d’engagement et de connaissance qui doivent être demandés aux acheteurs d’un animal de compagnie ;
  • une définition des messages obligatoires de sensibilisation à faire figurer dans les annonces ;
  • la création d’enveloppes budgétaires destinées aux associations de protection animale prenant en charge les animaux abandonnés ;
  • la création du dispositif « vétérinaire pour tous », qui aide au financement des soins des animaux des personnes démunies ou sans domicile fixe ;
  • la mise en place régulière de campagne de sensibilisation pour prévenir les abandons.

Interrogé également sur les tarifs pratiqués par les vétérinaires, le Gouvernement répond clairement que la profession étant libérale et réglementée, il ne prévoit pas d’encadrement particulier.

Les vétérinaires peuvent donc fixer librement leurs tarifs, dans le respect de leur déontologie.

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C’est l’histoire d’un employeur pour qui la pilule a du mal à passer…

Durée : 02:03

C’est l’histoire d’un employeur pour qui l’erreur de paie, se paie très cher…

12 février 2024

Un salarié bénéficie d’une prime « d’équipe et de casse-croûte » … alors qu’il n’a jamais travaillé en équipe. S’agissant d’une erreur, lorsque l’employeur s’en rend compte, 7 ans plus tard, il décide d’arrêter le versement et d’en réclamer le remboursement. Ce que conteste le salarié…

Pour le salarié, parce que ces primes ont été versées continuellement pendant 7 ans, elles font désormais partie de sa rémunération : l’employeur ne peut donc pas arrêter de les verser sans obtenir son accord. « Faux ! » rétorque l’employeur : le versement de cette prime qui n’est pas prévu dans le contrat de travail n’est que le résultat d’un mauvais paramétrage du logiciel de paie, prime qui ne peut d’ailleurs pas être assimilée à une rémunération puisqu’à aucun moment il n’a été décidé de la verser au salarié…

« Faux ! » tranche le juge en faveur du salarié : l’employeur qui verse une prime à un salarié pendant 7 ans de manière continue ne peut pas se prévaloir d’une erreur pour en arrêter le versement !

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Gérer mes collaborateurs Attribuer des primes à vos salariés : ce qu’il faut savoir
Payer les salaires
Attribuer des primes à vos salariés : ce qu’il faut savoir
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C’est l’histoire d’un employeur pour qui la pilule a du mal à passer…

09 février 2024

Lors d’un séjour professionnel à l’étranger, un salarié contracte une maladie tropicale après avoir bu l’eau du robinet, l’obligeant à rentrer. Estimant que son employeur n’a pas fait le nécessaire pour l’informer des risques à boire cette eau, le salarié réclame des dommages-intérêts…

Pourtant, il est notoire que l’eau de ville dans ce pays n’est pas potable, lui rétorque l’employeur qui rappelle qu’il lui a tout de même fourni du matériel de filtration : pour lui, le salarié a manqué à une obligation de prudence élémentaire… Sauf que le matériel de filtration était défectueux, de sorte que l’employeur lui a fait boire de l’eau mal filtrée à l’origine de son infection. Employeur qui l’a, en outre, laissé livré à lui-même malade, conteste le salarié, sans lui porter aide ou assistance et organiser son rapatriement…

Ce que reconnaît le juge pour qui l’employeur n’a pas pris toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé du salarié… à qui il donne raison !

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Gérer mes collaborateurs Hygiène et sécurité : quelles sont vos obligations ?
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