Médecins généralistes : modification des tarifs de consultation !
Médecins : certains tarifs de consultation à la hausse !
Suite à un accord conclu entre les médecins et l’Assurance maladie, une nouvelle grille tarifaire entrera en vigueur à compter du 1er novembre 2017. Si la consultation de base d’un médecin généraliste reste fixée à 25 €, de nouveaux tarifs vont apparaître. Les consultations jugées « complexes » ou « très complexes » seront, en effet, facturées plus cher.
S’agissant des consultations « complexes », elles seront facturées 46 € : il peut s’agir, par exemple, de la consultation d’un enfant de 3 à 12 ans obèse ou qui présente un risque avéré d’obésité, de la consultation d’un nourrisson qui sort de la maternité durant ses 28 premiers jours, ou encore de la consultation d’une jeune fille qui souhaite avoir accès à la contraception. En ce qui concerne les consultations dites « très complexes », elles seront facturées 60 €. Il s’agira, par exemple, d’une consultation d’annonce de cancer ou d’une consultation relative à une malformation congénitale.
Notez que les tarifs de « visites longues » augmentent aussi passant à 70 €. Il s’agit de visites effectuées par le médecin chez un patient souffrant, par exemple, d’Alzheimer. Ce nouveau tarif pourra être facturé 3 fois/an au maximum contre une fois auparavant.
Sachez que la hausse des tarifs sera totalement prise en charge par l’Assurance maladie.
- Décision du 21 juin 2017 de l'Union nationale des caisses d'assurance maladie relative à la liste des actes et prestations pris en charge par l'assurance maladie
Généalogistes : pas de contrat de révélation, pas de rémunération !
Généalogistes : pour être rémunérés, il faut avoir révélé l’identité du défunt !
Une défunte, dont il est chargé de régler la succession, n’ayant pas d’héritiers connus, un notaire fait appel à une étude généalogique pour retrouver d’éventuels héritiers. A force de recherches, l’étude généalogique finit par identifier l’héritière de la défunte. Comme le prévoit la pratique, cette étude généalogique la contacte par écrit et lui propose de conclure un contrat de révélation qui informe l’héritière de ses droits successoraux sans toutefois l’informer de l’identité du défunt. En échange de la révélation, 30 % du patrimoine de la défunte doivent revenir à l’étude généalogique.
Mais l’héritière répond par la négative à l’étude généalogique, après plusieurs mois de silence. L’étude généalogique apprend alors, par la suite, que l’héritière a directement contacté le notaire afin de faire valoir ses droits. Mécontente, l’étude généalogique réclame 30 % de sa part d’héritage, estimant que c’est grâce à elle que l’héritière a pris connaissance de sa vocation successorale.
Ce que conteste l’héritière : elle prétend avoir eu connaissance de ses droits successoraux grâce à une connaissance et non par le courrier de l’étude généalogique qui, le rappelle-t-elle, ne mentionne ni l’identité de la défunte, ni celle du notaire. Par conséquent, elle estime que l’étude généalogique ne peut pas lui réclamer 30 % de l’héritage de la défunte.
Ce que confirme le juge : la lettre envoyée par l’étude généalogique n’a pas été utile à l’héritière pour découvrir sa vocation successorale. L’étude généalogique n’a donc pas droit à 30 % de la part d’héritage.
Source : Arrêt de la Cour de cassation, 1ère chambre civile, du 6 septembre 2017, n° 16-21412
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Vis ma vie… de syndic immobilier !
Syndic immobilier : attention aux copropriétaires indélicats !
Un syndicat des copropriétaires se plaint qu’un copropriétaire ait annexé les combles, qui sont des parties communes de la copropriété, et ce sans autorisation. Ce que conteste le copropriétaire : il rappelle qu’aux termes du règlement de copropriété, les parties communes comprennent le gros œuvre des planchers. Or, son appartement est séparé des combles par un simple plafond de plâtre et non par du gros œuvre. Dès lors, il considère que son appartement et les combles font partie d’un même ensemble constituant son lot de copropriété.
« Faux » répond le syndicat des copropriétaires : si le règlement de copropriété précise que les parties communes comprennent le gros œuvre des planchers, il reste, selon lui, muet sur la nature des combles. Il est donc nécessaire, selon le syndicat des copropriétaires, de se référer à l’état descriptif de division (EDD). Or, celui-ci ne mentionne pas que l’appartement du copropriétaire ait accès aux combles.
De plus, le syndicat des copropriétaires rappelle qu’avant les travaux effectués par le copropriétaire pour annexer les combles, ceux-ci étaient d’un seul tenant et accessibles seulement par une trappe située dans la cage d’escalier de l’immeuble qui est une partie commune.
Tous ces éléments amènent le juge à considérer que le copropriétaire s’est approprié sans autorisation des parties communes. Le copropriétaire doit donc remettre les combles en l’état où ils se trouvaient avant qu’il ne se les approprie.
Syndic immobilier : attention aux vices de construction !
Un copropriétaire se plaint d’infiltrations dans son appartement. Après expertise, il est révélé que des travaux sont nécessaires dans les parties communes de l’immeuble. Le copropriétaire demande donc au syndicat des copropriétaires de procéder aux travaux nécessaires et de l’indemniser pour les dégâts occasionnés dans son appartement.
Ce que le syndicat des copropriétaires refuse : il rappelle que les infiltrations sont causées par un vice de construction qui n’est pas de son fait. Dès lors, il n’a pas à indemniser le copropriétaire. En outre, il n’a pas à assumer seul, estime-t-il, la charge des travaux de réparation puisqu’une partie des travaux doit être exécutée sur la ruelle attenante à l’immeuble. Le syndicat des copropriétaires considère donc qu’il n’est pas en capacité de réaliser ces travaux sur la ruelle qui ne lui appartient pas.
Le juge condamne cependant le syndicat des copropriétaires à indemniser totalement le copropriétaire victime des infiltrations, car même si le vice de construction n’est pas de son fait, il en est responsable. Par contre, le juge donne raison au syndicat des copropriétaires en ce qui concerne les travaux devant être effectués dans la ruelle : ce n’est pas à lui de les faire exécuter puisque la ruelle appartient au domaine public, et plus précisément à la commune.
Syndic immobilier : attention aux mauvaises conceptions !
Un copropriétaire est victime de fuites d’eaux dans son appartement situé au 1er étage. Ces fuites d’eaux provoquent des dégâts dans le commerce qui est situé en-dessous, dégâts suffisamment importants pour que le commerçant finisse par ne plus pouvoir exploiter son activité. Le commerçant réclame alors au syndicat des copropriétaires et au copropriétaire possédant l’appartement situé au-dessus de son local professionnel une indemnisation pour le préjudice subi (pertes financières et perte du fonds de commerce).
Ce que refuse le syndicat des copropriétaires : il rappelle que le dégât des eaux provient d’un vice de construction trouvant son origine dans les parties privatives de l’immeuble. Il estime donc que le dirigeant doit seulement réclamer des comptes au copropriétaire possédant le lot qui comprend un vice de construction…
… à tort selon le commerçant : si le syndicat des copropriétaires n’est pas responsable des vices de construction affectant les parties privatives, ce dernier a toutefois commis une faute en laissant subsister un réseau collecteur commun en sous-sol qui présente des contre-pentes favorisant le débordement de l’eau non évacuée au 1er étage. Ce qui a fini par arriver dans l’appartement du copropriétaire situé au-dessus du commerce du dirigeant…
Argument qui va convaincre le juge ! Le syndicat des copropriétaires est donc condamné à indemniser le dirigeant, sa responsabilité étant retenu à hauteur de 80 %, les 20 % restant étant à la charge du copropriétaire.
Source :
- Arrêt de la Cour de cassation, 3ème chambre civile, du 7 septembre 2017, n° 16-18908
- Arrêt de la Cour de cassation, 3ème chambre civile, du 7 septembre 2017, n° 16-19571
- Arrêt de la Cour de cassation, 3ème chambre civile, du 7 septembre 2017, n° 16-17825
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Conducteurs de VTC : une (nouvelle) carte professionnelle !
Quel est le contenu de la nouvelle carte professionnelle ?
Dans le cadre de votre activité de chauffeur VTC, vous devez détenir une carte professionnelle, obligatoire pour pouvoir librement exercer cette activité. Un nouveau modèle de carte vient d’être mis en place par la réglementation, nouveau modèle qui vous sera remis lors du renouvellement de cette carte ou, si vous débutez votre activité, à la réception de votre 1ère carte.
Cette nouvelle carte professionnelle contiendra :
- au recto :
- ○ le code à barres bidimensionnel et la mention « 2D-DOC » ;
- ○ la date de fin de validité de la carte ;
- ○ le numéro de la carte ;
- ○ la photographie d’identité du conducteur ;
- au verso :
- ○ le nom du conducteur ;
- ○ le prénom du conducteur ;
- ○ la date et le lieu de naissance du conducteur ;
- ○ la signature du conducteur.
Cette nouvelle carte professionnelle, valable 5 ans, doit être apposée sur le pare-brise de votre véhicule ou, à défaut, à l’intérieur de celui-ci (de façon visible).
Source : Arrêté du 7 septembre 2017 relatif aux cartes professionnelles de conducteur de voiture de transport avec chauffeur
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Débitants de tabac : une (nouvelle) hausse des prix du tabac est à venir !
Débitants de tabac : un tabac (bientôt) à 10 € !
Le Gouvernement a annoncé une (nouvelle) hausse du prix de tabac, avec pour objectif d’aboutir à un paquet de tabac à 10 € à horizon 2020. Pour cela, la hausse du prix du paquet sera progressive, selon le calendrier suivant, a annoncé le Ministère des Solidarités et de la Santé :
- une hausse de 1 € en mars 2018 ;
- deux hausses de 0,50 €, en avril et en novembre 2019 ;
- deux hausses, respectivement de 0,50 € et 0,40 € en avril et novembre 2020.
Source : Communiqué de presse du Ministère des Solidarités et de la Santé, du 20 septembre 2017
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Conditions générales de vente (CGV) : à (re)lire avec attention !
CGV : la société doit aussi les respecter !
Une société qui commercialise des voitures est en litige avec un client. Ce dernier, après avoir passé commande d’une voiture et versé un acompte, a renoncé à son acquisition. Renoncement impossible, estime la société : elle rappelle alors que le versement d’un acompte entraîne un engagement ferme du vendeur et de l'acheteur et que la commande ne peut pas être annulée, sauf exceptions dont les conditions ne sont pas ici remplies.
« Faux » répond le client qui reproche à la société de ne pas respecter ses propres conditions générales de vente (CGV). Il rappelle que les CGV, annexées à la commande qu’il a signée, précisent que la vente ne sera définitive qu’après la réception d’un avis de confirmation de la société envoyé par lettre recommandée avec AR, après réception de l’acompte. Or, il a reçu confirmation de la vente par un simple mail. Dès lors, la vente n’est pas définitive et il peut renoncer à son acquisition.
Ce que confirme le juge : parce que la société n’a pas respecté un formalisme qu’elle s’est elle-même imposée via ses CGV, la vente n’est pas définitive. Son client peut donc renoncer à son acquisition et ne pas payer le prix de vente conclu.
Source : Arrêt de la Cour de cassation, 1ère chambre civile, du 20 septembre 2017, n° 16-20147
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Autocar : des documents conservés sous forme dématérialisée ?
Autocar : seuls certains documents peuvent être dématérialisés !
Pour mémoire, le chauffeur d’un autocar doit toujours être en mesure de présenter les documents suivants :
- les billets individuels ou collectifs à destination des clients ;
- la copie ou l’attestation du contrat conclu avec l’organisateur du transport ;
- l’ordre de mission nominatif écrit remis au conducteur.
Sachez que depuis le 27 septembre 2017, ces 3 documents peuvent désormais être conservés et présentés aux contrôleurs sous forme dématérialisée.
Tous les autres documents, tel que, par exemple, pour les trajets de 100 km ou moins, la copie de la déclaration obligatoire faite auprès de l’Autorité de Régulation des Activités Ferroviaires et Routières, doivent toujours être conservés et présents dans l’autocar sous forme papier.
Source : Arrêté du 12 septembre 2017 modifiant l'arrêté du 28 décembre 2011 relatif aux titres administratifs et aux documents de contrôle pour l'exercice des activités de transport public routier de personnes
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Vétérinaires sanitaires : une (nouvelle) obligation de formation continue !
Vétérinaires sanitaires : une obligation de formation continue pour la filière équine !
Pour mémoire, un vétérinaire peut être habilité par l’Etat à réaliser certaines missions dans le domaine de la santé publique. Ces missions portent notamment sur la surveillance, la prévention ou la lutte contre les maladies animales réglementées. Lorsqu’un vétérinaire est habilité par l’Etat, il est appelé « vétérinaire sanitaire ».
Pour l’exercice de ses missions, le vétérinaire est tenu de suivre une obligation de formation continue. Jusqu’à présent, cette obligation valait pour les filières bovine, ovine, porcine et caprine, ainsi que la filière volailles.
Depuis le 4 octobre 2017, une nouvelle filière nécessite le suivi d’une obligation de formation continue : il s’agit de la filière équine.
La nouvelle réglementation précise que s’agissant de la formation, quelle que soit la filière considérée, le vétérinaire sanitaire est tenu de participer :
- à 2 demi-journées ou soirées de formation continue par cycle de 5 années s'il est en activité sur au moins une des filières suivantes : bovine, ovine, porcine et caprine ou volailles ;
- à 1 demi-journée ou soirée de formation continue par cycle de 5 années s'il est en activité en filière équine, sans activité dans au moins l'une des autres filières citées ci-dessus.
Source : Arrêté du 21 septembre 2017 modifiant l'arrêté du 16 mars 2007 relatif aux obligations en matière de formation continue nécessaire à l'exercice des missions du vétérinaire sanitaire
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Soldes 2018 : les dates sont connues !
Soldes 2018 : 6 semaines à prix cassés !
Les dates des soldes 2018 sont désormais connues : les soldes d’hiver auront lieu du mercredi 10 janvier 2018 au mardi 20 février 2018. Quant aux soldes d’été, ils auront lieu du mercredi 27 juin 2018 au mardi 7 août 2018.
Notez qu’il existe toutefois des dates dérogatoires pour certains départements.
Département | Soldes d’hiver | Soldes d’été |
Alpes-Maritimes (06) et Pyrénées Orientales (66) | Dates nationales | Du 4 juillet au 14 août 2018 |
Corse (2A et 2B) | Dates nationales | Du 11 juillet au 21 août 2018 |
Meurthe-et-Moselle (54), Meuse (55), Moselle (57), Vosges (88) | Du 2 janvier au 12 février 2018 | Dates nationales |
Guadeloupe (971) | Du 6 janvier au 16 février 2018 | Du 29 septembre au 9 novembre 2018 |
Martinique (972) | Du 10 janvier au 20 février 2018 | Du 4 octobre au 14 novembre 2018 |
Guyane (973) | Du 3 janvier au 13 février 2018 | Du 4 octobre au 14 novembre 2018 |
Réunion (974) | Du 1er septembre au 12 octobre 2018 | Du 3 février au 16 mars 2018 |
Saint-Pierre-et-Miquelon (975) | Du 17 janvier au 27 février 2018 | Du 18 juillet au 28 août 2018 |
Saint-Barthélemy (977) et Saint-Martin (978) | Du 5 mai au 15 juin 2018 | Du 13 octobre au 23 novembre 2018 |
Source : Direction de l'information légale et administrative (publication du 28 septembre 2017)
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Cueillette de champignons et intoxications : les pharmaciens sont de bon conseil !
Pharmaciens : rappelez quelques bons réflexes à vos patients !
Le début de l’automne est l’occasion de donner quelques conseils aux clients qui s’adonnent à la cueillette des champignons. Mais, parce que tout le monde n’est pas nécessairement spécialiste des champignons, on peut toujours se poser la question de savoir si un champignon est ou non comestible.
C’est pourquoi, comme l’Anses vient de le rappeler, recommandez à vos patients :
- de ne ramasser que les champignons qu’ils connaissent parfaitement ;
- au moindre doute sur l’état ou l’identification d’un champignon, de ne pas le consommer avant de l’avoir fait contrôler par vous ou un spécialiste ;
- de ne pas cueillir les champignons près de sites pollués (bords de routes, aires industrielles, décharges, etc.) ;
- de bien séparer par espèce les champignons récoltés dans une caisse ou un carton (jamais dans un sac plastique qui accélère le pourrissement) ;
- de se laver soigneusement les mains après la récolte ;
- de conserver les champignons à part et dans de bonnes conditions au réfrigérateur et de les consommer dans les 2 jours au maximum après la cueillette ;
- de consommer les champignons en quantité raisonnable après une cuisson suffisante et de ne jamais les consommer crus ;
- de ne jamais proposer de champignons cueillis à de jeunes enfants.
Un bon réflexe que vous pouvez également rappeler à vos patients consiste à prendre en photo la cueillette avant cuisson. Cette photo vous permettra alors, le cas échéant, de décider plus facilement du traitement adéquat.
Source : www.anses.fr
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