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C’est l’histoire d’une banque qui ne veut pas se mêler des affaires de famille…

25 juin 2025

Un dirigeant divorcé fait transférer l’épargne de ses enfants mineurs sur le compte bancaire de son entreprise. Apprenant que les comptes de ses enfants ont été vidés, la mère réclame des dommages-intérêts à la banque pour avoir manqué à son obligation de vigilance…

Ce dont se défend la banque qui explique avoir exécuté les ordres du père des enfants, qui codétient l’autorité parentale… « Insuffisant ! », estime la mère, puisque les circonstances dans lesquelles s’est réalisé ce transfert permettaient de suspecter un détournement de fonds : la banque savait très bien ici que l’épargne des enfants allait être transférée sur le compte de l’entreprise de leur père. Des circonstances qui, selon la banque, ne la regardent pas en vertu de son devoir de non-ingérence et de non-immixtion dans les affaires de ses clients…

Ce qui ne convainc pas le juge : la banque aurait dû, justement en vertu de son devoir de vigilance, demander aussi l’autorisation de la mère des enfants avant tout transfert !

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C’est l’histoire d’une avocate qui invoque le « secret professionnel » pour échapper à l’impôt…

24 juin 2025

Au cours d’un contrôle fiscal, l'administration se penche sur une facture d’honoraires émise par une avocate dans le cadre d’une vente immobilière et constate que la TVA, pourtant bien facturée, n’a pas été reversée. Elle réclame alors à l’avocate un supplément de TVA…

… qu’elle refuse de payer. « Procédure irrégulière ! », estime l’avocate : la facture litigieuse a été obtenue par l’administration en violation du secret professionnel, de sorte qu’elle ne peut justifier un redressement fiscal. « À tort ! », maintient l’administration fiscale qui rappelle que ladite facture se contente de mentionner « acquisition immeuble », sans indiquer la nature de la prestation fournie par l’avocate…

Ce qui confirme l’absence de violation du secret professionnel, tranche le juge : une facture d’honoraires émise par un avocat qui ne mentionne que l’achat d’un bien immobilier, sans indiquer la nature de la prestation fournie, ne viole pas le secret professionnel. La procédure est régulière ici !

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C'est l'histoire d'un employeur qui ne sait pas cloisonner...

23 juin 2025

Parce qu’elle lui reproche divers manquements dans l'exécution de son travail et des griefs relatifs à son comportement, la directrice générale d’une entreprise décide de licencier pour faute grave la responsable RH. Licenciement que la salariée conteste, notamment au vu des motifs…

Pour elle, c’est plutôt parce qu’elle entretient une liaison avec le président de la société qu’elle est licenciée. Président qui se trouve être le mari de la directrice générale… Parce qu’aucun des griefs mentionnés dans la lettre de licenciement ne sont établis, le licenciement ne reposerait en réalité que sur cette liaison, selon la salariée. Une liaison qui en tout état de cause, relève de sa vie privée, et qui ne peut donc justifier, par principe, un licenciement disciplinaire… qui est donc nul, selon la salariée…

Ce que confirme le juge : aucun des faits invoqués dans la lettre de licenciement n’étant établi, celui-ci repose vraisemblablement sur la vie amoureuse de la salariée… et doit donc être annulé ! 

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C’est l’histoire d’un particulier qui cherche (désespérément ?) un locataire…

20 juin 2025

Un particulier, propriétaire d’un bien immobilier qu’il destine à la location, fait réaliser des travaux d’entretien et de réparation et déduit de son revenu imposable les dépenses correspondantes. Une déduction refusée par l’administration fiscale : le local était inoccupé au cours de l’année litigieuse…

Ce n’est pourtant pas faute d’avoir cherché un locataire, conteste le particulier, qui rappelle qu’il a pourtant accompli des démarches pour louer le logement… Ce qui reste à prouver, conteste à son tour l’administration. En l’absence de preuves en ce sens, le particulier est considéré comme se réservant la jouissance du bien et, de facto, les travaux ne sont pas déductibles du revenu imposable, pour le calcul de l’impôt dû…

Ce que confirme le juge : rien ne prouve ici que les diligences nécessaires pour donner le bien en location ont été accomplies ; à l’inverse, tout prouve que le particulier s’est réservé la jouissance du bien. Les charges foncières ne sont donc pas déductibles !

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C’est l’histoire d’un particulier qui cherche (désespérément ?) un locataire…

Durée : 02:03
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Société dissoute = fin de l'histoire ?

19 juin 2025

Parce qu'il vient d'achever les formalités pour dissoudre une de ses sociétés, un chef d'entreprise pense que c'est le moment idéal pour faire le ménage dans ses papiers. En effet, la société n'ayant plus d'existence juridique, il est, selon lui, inutile de conserver les statuts, la comptabilité, les contrats ou encore les procès-verbaux des assemblées générales.

A-t-il raison ?

La bonne réponse est... Non

Comme de nombreux documents, les statuts et les procès-verbaux des assemblées générales doivent être conservés plusieurs années, y compris si la société a été dissoute, de même que les pièces comptables et autres documents juridiques.

Ainsi, les statuts doivent être conservés pendant 5 ans à compter de la perte de la personnalité juridique de la société. Les procès-verbaux doivent être conservés 5 ans à partir de la fin de leur utilisation. Les documents à fournir à l'appui de la comptabilité doivent être conservés pendant au moins 10 ans. Les autres documents ont des durées de conservation variables (5 ans pour les contrats commerciaux, 30 ans pour les actes d'achats ou de ventes de biens immobiliers par exemple).

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Santé
Actu Juridique

Chirurgies cardiaques, pédiatriques et bariatriques : précisions organisationnelles

17 juin 2025 - 2 minutes

Plusieurs spécialités chirurgicales font l’objet de quelques précisions concernant l’organisation de leur pratique. Sont notamment concernées la chirurgie cardiaque, la chirurgie pédiatrique et la chirurgie bariatrique…

Rédigé par l'équipe WebLex.

Continuité des soins en chirurgie cardiaque

Les établissements de santé proposant des actes de chirurgie cardiaque doivent être en mesure de prendre en charge à tout moment de nouveaux patients.

Des précisions sont apportées en ce qui concerne les équipes chargées d’assurer cette continuité des soins en chirurgie cardiaque. Ces équipes doivent a minima être composées :

  • d’un chirurgien titulaire du diplôme d'études spécialisées complémentaire en chirurgie thoracique et cardiovasculaire ou compétent en chirurgie thoracique ;
  • d’un anesthésiste-réanimateur ;
  • d’un médecin ou d’un infirmier compétent en circulation sanguine extracorporelle.

Ces équipes peuvent assurer la continuité des soins soit sur place, soit en astreinte, à condition que leur délai d’arrivée sur place soit compatible avec l’urgence vitale.

Assouplissement d’exercice de la chirurgie cardiaque pour les urgences infantile

Les établissements de santé habilités à pratiquer des interventions cardiaques sur les adultes peuvent par dérogation également intervenir sur des enfants de plus de 3 ans pour des urgences courantes.

Un assouplissement est apporté concernant la composition des équipes qui interviennent dans ces conditions.

Elles doivent ainsi être désormais composées :

  • d’un médecin spécialisé en chirurgie pédiatrique ou infantile, ou un médecin spécialisé en chirurgie justifiant d'une pratique régulière en chirurgie pédiatrique (en lieu et place d’un médecin spécialisé en chirurgie pour la pratique thérapeutique spécifique concernée justifiant d'une formation initiale et d'une expérience en chirurgie pédiatrique) ;
  • d’un médecin spécialisé en anesthésie-réanimation justifiant d'une expérience en anesthésie dans le cadre d'une prise en charge chirurgicale pédiatrique.

Composition de la concertation pluridisciplinaire en chirurgie bariatrique

Les établissements de santé exerçant en chirurgie bariatrique doivent procéder à des réunions de concertation pluridisciplinaire pour encadrer la prise en charge des patients.

Parmi les professionnels qui peuvent prendre part à ces réunions sont ajoutés les médecins spécialisés en nutrition, ainsi que tout autre médecin spécialisé en fonction de l’état du patient.

La composition complète de la concertation est consultable ici.

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C’est l’histoire d’une société qui compte les jours…

18 juin 2025

Alors qu’elles ne parviennent pas à finaliser une vente immobilière, 2 sociétés se retrouvent devant un juge qui demande que la société acheteuse récalcitrante aille au bout de ses engagements, en précisant qu’elle devra payer une somme pour chaque jour durant lesquels elle ne s’exécutera pas…

Et puisque la vente mettra encore du temps à se concrétiser, la vendeuse veut se faire payer ces sommes… « Trop tard », pour l’acheteuse qui note que 8 ans se sont écoulés depuis la convocation devant le juge qui a fixé cette astreinte. Or, le paiement d’une telle astreinte ne peut être demandée que pendant 5 ans… Mais c’est sans compter sur le fait qu’une nouvelle somme venait s’ajouter chaque jour, chacune avec son propre délai, répond la vendeuse…

Mais pas pour le juge qui rappelle que la prescription se calcule, pour une astreinte, à partir de l’évènement qui l’a fait courir, ici la convocation il y a 8 ans, et non successivement pour chaque somme. L’astreinte n’est donc pas à payer ici !

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C’est l’histoire d’un kinésithérapeute qui manipule l’art du déménagement…

17 juin 2025

Un kinésithérapeute qui exerce son activité au domicile de ses patients transfère son cabinet dans une zone géographique qui, selon lui, lui permet de bénéficier d’une exonération d’impôt sur les bénéfices. Une exonération que lui refuse l’administration fiscale…

Et pour cause ! Pour bénéficier de cet avantage fiscal, encore aurait-il fallu créer ou reprendre une entreprise dans cette zone géographique, rappelle l’administration. Or ici, le kinésithérapeute a « transféré » son activité d’une précédente zone à une zone éligible à l’exonération tout en gardant le même secteur d'intervention, une partie de sa clientèle et la même forme juridique d'exploitation. « Certes ! », confirme le kinésithérapeute, mais la création d’une entreprise en zone éligible suite au transfert d’une activité antérieurement exercée hors zone éligible ne fait pas obstacle au bénéfice de l’exonération…

Ce que confirme le juge, qui invite l’administration à revoir sa copie. Le redressement fiscal n’est pas validé.

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Gérer mes collaborateurs
Mettre en place une mutuelle et la prévoyance

Quelques conseils pour choisir la meilleure mutuelle d'entreprise

Date de mise à jour : 09/06/2025 Date de vérification le : 09/06/2025 4 minutes

Il est aujourd'hui obligatoire pour les employeurs du secteur privé de proposer une mutuelle collective à leurs salariés. Il n'est toutefois pas toujours simple de trouver la meilleure mutuelle d'entreprise, les offres étant très diverses. Voici quelques conseils pour vous aider à y voir plus clair.

Rédigé par Publi rédactionnel
Quelques conseils pour choisir la meilleure mutuelle d'entreprise

La mutuelle d'entreprise est-elle obligatoire ?

Depuis 2016 et la loi ANI, les entreprises du secteur privé, quelle que soit leur taille, ont l'obligation de proposer une complémentaire santé à leurs salariés. Son but est de compléter les remboursements de l'Assurance Maladie et elle doit pour cela impérativement intégrer un certain nombre de garanties :

  • La prise en charge du ticket modérateur en ce qui concerne les actes remboursés par l'Assurance Maladie.
  • La prise en charge du forfait journalier hospitalisation.
  • La prise en charge des frais dentaires et optiques.

Dans le cadre d'une mutuelle d'entreprise, l'employeur prend en charge 50 % du montant des cotisations au minimum. Certains d'entre eux en supportent même la totalité. À noter que la couverture doit concerner l'ensemble des salariés, mais qu'elle peut distinguer plusieurs catégories (cadres et non-cadres, par exemple).

 

Comment choisir une complémentaire santé adaptée aux besoins de ses salariés ?

Pour choisir la meilleure mutuelle d'entreprise , il est important d'analyser différents critères :

  • L'âge des salariés ;
  • s'ils ont ou non des familles à charge ;
  • leur niveau de vie moyen ;
  • leurs antécédents médicaux et leurs désirs concernant leur couverture santé ;
  • le type d'activité de l'entreprise.

Pour répondre aux besoins de l'ensemble des employés, il est possible de choisir un contrat incluant des garanties optionnelles. Cela permettra à chacun d'entre eux, ainsi qu'à leur famille (conjoint, partenaire de PACS, concubin et enfants), de bénéficier d'une couverture optimale. Les services complémentaires proposés sont également importants. Il peut s'agir, par exemple, d'un service d'assistance ou de la possibilité d'utiliser les nouvelles technologies de la santé.

Il est aussi crucial d'étudier les réseaux de prestataires de soins qui sont partenaires de la mutuelle. En effet, cette dernière doit permettre d'accéder à un large panel de professionnels de santé, notamment des spécialistes ainsi que des cliniques et des hôpitaux. Enfin, il est nécessaire de comparer les différents tarifs proposés par les compagnies d'assurance. La meilleure offre sera celle qui offre un bon équilibre entre le coût des cotisations et le niveau de couverture.

Pour faciliter son choix, l'employeur peut utiliser un comparateur de mutuelles d’entreprise en ligne. Ces outils sont, en effet, très simples à utiliser et permettent de comparer facilement les différentes formules en termes de garanties et de tarifs. Une fois les différents critères demandés renseignés, le comparateur donne une liste des offres les plus adaptées et il n'y a plus qu'à faire son choix.

 

Quelles sont les garanties minimales pour un contrat de mutuelle d'entreprise ?

Les garanties minimales que doit inclure un contrat d'assurance complémentaire d'entreprise sont les suivantes :

  • Le respect du cahier des charges des contrats responsables et plus particulièrement le remboursement intégral des équipements du 100 % santé en dentaire, en optique et en audiologie.
  • Un remboursement de 125 % au minimum pour les prothèses dentaires et les soins d'orthodontie ainsi que la couverture intégrale des prothèses dentaires du panier 100 % santé.
  • Le respect des forfaits de remboursement des lunettes à tarifs libres, à savoir 100 € minimum pour des verres simples et une monture, 150 € pour un verre simple, un verre complexe et une monture et 200 € pour des verres complexes et une monture.
  • Le respect d'un plafond de 1700 € pour un appareil auditif.
  • La prise en charge du ticket modérateur.
  • La prise en charge du forfait journalier hospitalisation.

Pour être en règle, l'employeur doit également se renseigner à propos de la convention collective dont dépend son entreprise. En cas d'accord de branche sur les frais de santé, le contrat choisi devra respecter les garanties négociées par les syndicats qui sont plus avantageuses que les garanties minimales.

Le groupe français Malakoff Humanis met à votre disposition des offres de mutuelles d'entreprise proposant des garanties innovantes et capables de s'adapter aux besoins et à la situation de vos employés. Le but est bien sûr de leur offrir une couverture optimale (ainsi qu'à leurs ayants droit). Vous serez de plus accompagnés par une équipe d'experts qui saura vous conseiller, quelles que soient vos demandes, et facilitera vos démarches au maximum. N'hésitez pas à demander un devis.

 

 

 

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