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C’est l’histoire d’une société pour qui la forme importe peu, pourvu qu’elle ait le fond…

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Professionnels du droit et du chiffre
Actu Juridique

Décisions judiciaires : toujours plus d’open data !

18 janvier 2024 - 1 minute
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Depuis 2021, le processus d’open data des décisions de justice est enclenché. Celui-ci vient de passer une nouvelle étape depuis le 15 décembre 2023. Laquelle ?

Rédigé par l'équipe WebLex.

Open data : au tour des décisions civiles de 9 tribunaux judiciaires !

Pour rappel, l’open data permet de rendre les décisions des juridictions judicaires et administratives accessibles gratuitement et électroniquement au public. Notez que ces décisions sont systématiquement pseudonymisées pour éviter les atteintes à la vie privée ou à la sécurité.

Après l’open data des décisions de la Cour de cassation en octobre 2021, puis des décisions civiles, sociales et commerciales des cours d’appel en avril 2022, c’est désormais au tour des décisions civiles rendues par les 9 tribunaux judiciaires suivants d’être librement accessibles : Bobigny, Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Paris, Rennes, Saint-Denis de La Réunion, et Versailles.

Cette nouvelle étape concerne les décisions rendues postérieurement au 15 décembre 2023.

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Le coin du dirigeant

Changement de chaudières : des aides financières revues et corrigées !

17 janvier 2024 - 4 minutes
Attention, cette actualité a plus d'un an

Pour encourager le remplacement de certains équipements gaziers dans certaines communes des départements du Nord, du Pas-de-Calais, de la Seine-Maritime, de la Somme, de l’Aisne et de l’Oise, des aides financières ont été mises en place. Des précisions sont apportées concernant le montant de ces aides…

Rédigé par l'équipe WebLex.

Aides financières pour changer de chaudière : le contexte

Depuis maintenant plusieurs années, des aides financières, mises en place par les gestionnaires de réseaux de distribution de gaz naturel, sont disponibles dans certaines communes des départements du Nord, de l’Aisne, de l’Oise, du Pas-de-Calais, de la Seine-Maritime et de la Somme.

Ces aides profitent aux propriétaires de certains appareils ou équipements gaziers utilisés pour la production d’eau chaude sanitaire ou le chauffage, et leur permet de financer tout ou partie du remplacement de ces matériels.

Plus précisément, sont concernés les appareils ou équipements :

  • d’une puissance inférieure à 70 kW, ou d’une puissance supérieure à 70 kW s’ils sont utilisés pour le chauffage ou la fourniture d’eau chaude sanitaire d’un local à usage d’habitation ;
  • situés sur un site de consommation raccordé aux réseaux de gaz à bas pouvoir calorifique (gaz B) ;
  • et qui ne peuvent fonctionner avec du gaz à haut pouvoir calorifique (gaz H), leur adaptation ou leur réglage étant impossible.

Ce sont les gestionnaires de réseaux de distribution de gaz naturel qui se chargent d’attribuer cette aide financière.

Aides financières pour changer de chaudière : le montant

Il est prévu, dès le 1er février 2024 et jusqu’au 31 décembre 2028, que le montant de ces aides couvre la totalité des coûts effectivement supportés pour l’achat et l’installation d’un appareil de remplacement, dans la limite d’un plafond qui varie selon l’équipement à remplacer.

Précisons que l’aide versée pour le remplacement d’une chaudière à gaz peut également être utilisée pour les travaux de raccordement à un réseau de chaleur, sous réserve que ce raccordement soit associé à une prestation sur le site de consommation identifié par un professionnel titulaire du label RGE (« reconnu garant de l’environnement »).

En outre, spécifiquement pour les appareils ou équipements gaziers d’une puissance supérieure à 70 kW, notez que le gestionnaire du réseau demandera au propriétaire de l’appareil ou de l’équipement à remplacer de lui fournir des devis estimatifs pour l’achat et l’installation d’un appareil de remplacement ou pour le raccordement à un réseau de chaleur.

Ces devis lui permettront de contrôler la cohérence de l’opération de remplacement et de fixer le montant de l’aide, dans la limite d’un plafond qui varie selon la puissance de l’appareil.

Sont des « appareils de remplacement » ceux qui fonctionnent au gaz naturel, à l’énergie renouvelable, ainsi que les pompes à chaleur, dès lors que :

  • l’appareil acheté fournit un service équivalent à l’appareil à remplacer ;
  • et que l’achat est accompagné d’une prestation d’installation sur le site de consommation identifié par un professionnel titulaire du label RGE.

Aides financières pour changer de chaudière : une information

Pour finir, il est prévu que les gestionnaires de réseaux de distribution de gaz naturel doivent fournir aux propriétaires concernés une notice d’informations et de conseils en matière d’efficacité énergétique.

Ce document devra présenter les différentes sources d’énergie pour le choix des appareils de remplacement, ainsi que des informations sur la rénovation énergétique des logements.

Les gestionnaires devront aussi recueillir l’accord du propriétaire pour la transmission des données suivantes au service public de la performance énergétique de l’habitat :

  • l'identification de l'appareil à gaz devant être remplacé ;
  • le montant de l'aide financière ;
  • l'adresse du site de consommation sur lequel est situé l'appareil devant être remplacé ;
  • le nom et le prénom du propriétaire de l'appareil à gaz s'il s'agit d’un particulier ou sa dénomination ou sa raison sociale, sa forme juridique et l'adresse de son siège social s'il s'agit d'une personne morale ;
  • l'adresse postale du propriétaire de l'appareil à gaz ;
  • l'adresse électronique du propriétaire de l'appareil à gaz, lorsqu'elle est connue du gestionnaire de réseau de distribution ;
  • la date prévisionnelle au-delà de laquelle l'absence de remplacement peut conduire à une déconnexion du réseau de l'appareil à gaz.
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Actu Juridique

Protection des données personnelles et cybersécurité : ce qu’il faut savoir en ce début d’année 2024

17 janvier 2024 - 3 minutes
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Précisions du juge sur la protection des données personnelles, soutien de la CNIL en matière de conformité au RGPD et dispositifs de soutien face au risque cyber. Nous vous proposons un rapide tour d’horizon de ces quelques mesures qui marquent le début de l’année 2024…

Rédigé par l'équipe WebLex.

Protection des données personnelles : de nouvelles précisions du juge

Dans le cadre d’affaires récentes, le juge vient d’apporter des précisions sur l’application du règlement général sur la protection des données (RGPD). Ainsi :

  • le seul fait qu’il y ait eu un accès non autorisé ou une divulgation non autorisée de données personnelles n’est pas suffisant en soi pour estimer que les mesures de protection mises en œuvre n’étaient pas appropriées ;
  • la crainte d’un potentiel usage abusif de ses données personnelles qu’une personne éprouve à la suite d’une violation du RGPD est susceptible, à elle seule, de constituer un dommage moral ;
  • la libération de reliquat de dette a pour but de permettre à la personne concernée de participer de nouveau à la vie économique. Or cette information est utilisée comme un facteur négatif lors de l’évaluation de la solvabilité de la personne. Au regard du RGPD, il n’est donc pas possible de conserver cette information dans un registre public d’insolvabilité lorsque la dette est payée ;
  • le prononcé d’une amende pour violation du RGPD suppose un comportement fautif, c’est-à-dire que la violation a été commise délibérément ou par négligence. De plus, lorsque le destinataire de l’amende fait partie d’un groupe de sociétés, son calcul doit se fonder sur le chiffre d’affaires du groupe.

Protection des données personnelles : un outil pour aider à la mise en conformité des entreprises

Pour aider tous les organismes à se mettre en conformité avec le RGPD, la CNIL vient de publier un document intitulé « Tables Informatique et Libertés ».

Il s’agit d’un document qui réunit toutes les décisions importantes de la CNIL et l'essentiel de la jurisprudence nationale et européenne suivant un classement thématique.

Ce document fera l’objet d’une mise à jour régulière.

Cybersécurité : 2 dispositifs à connaître

La cybersécurité est un enjeu très important pour les entreprises.

Pour cette raison :

  • un dispositif « Cyber PME » vient de voir le jour. Il se déroule en 2 temps :
    • 1re étape : réalisation d’un diagnostic cybersécurité pour dresser un état des lieux de l’exposition de l’entreprise ;
    • 2e étape : octroi d’une aide financière pour mettre en œuvre les recommandations préconisées à l’issue du diagnostic cybersécurité ;
  • un kit d’exercice pour aider les entreprises à se préparer à la gestion d’une crise cyber spécifiquement dans le cadre des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 est mis à disposition par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI).
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Actu Juridique

Amortisseur électricité : la version 2024

17 janvier 2024 - 5 minutes
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À l’instar du bouclier tarifaire, l’amortisseur électricité poursuit son action en 2024. Mais attention : cette année, le dispositif se concentre sur les contrats de fourniture d’électricité avec les prix les plus hauts. Autre nouveauté : les TPE bénéficieront d’un amortisseur renforcé. Faisons le point sur la version 2024 du dispositif.

Rédigé par l'équipe WebLex.

Amortisseur électricité 2024 : des bénéficiaires plus restreints

Pour 2024, le principe de l’amortisseur électricité ne change pas : il s’agit toujours d’une réduction de la facture d’électricité dès lors que son montant dépasse un certain seuil. Le reliquat est alors supporté par l’État, qui le verse directement aux fournisseurs d’électricité. Autrement dit, de la même manière qu’en 2023, les entreprises n’auront pas à avancer la totalité de leur facture et à attendre ensuite un remboursement.

Qui est éligible ?

Peuvent bénéficier de ce dispositif les consommateurs finals non domestiques :

  • employant moins de 10 personnes et avec un chiffre d’affaires, des recettes ou un total de bilan annuels inférieurs à 2 M€ (notez que la condition de posséder un compteur électrique supérieur à 36 kVA n’existe plus) ;
  • employant moins de 250 personnes et dont le chiffre d’affaires annuel n’excède pas 50 M€ ou dont le total de bilan annuel n’excède pas 43 M€ ;
  • dont les recettes annuelles proviennent de financements publics, de taxes affectées, de dons ou de cotisations à plus de 50 % (tout en étant une personne de droit privé).

Notez qu’il existe des exclusions. Ainsi, ne peuvent pas bénéficier de l’amortisseur électricité les entreprises :

  • en procédure de sauvegarde, de redressement judiciaire ou de liquidation judiciaire ;
  • ayant une dette fiscale ou sociale impayée au 31 décembre 2022. Notez que cette exclusion comporte des exceptions, c’est-à-dire que certaines dettes n’excluent pas l’entreprise, à savoir :
    • les dettes qui à la date de dépôt de la demande d'aide ont été réglées ou sont couvertes par un plan de règlement ;
    • les dettes fiscales inférieures ou égales à 1 500 € ;
    • les dettes dont l'existence ou le montant font l'objet au 1er avril 2023 d'un contentieux pour lequel une décision définitive n'est pas intervenue.

L’amortisseur n’est également pas applicable pour les sites des entreprises bénéficiant de l'aide en faveur de l'habitat collectif résidentiel de 2023 et de 2024.

Le point majeur de cette version 2024 de l’amortisseur est qu’il ne bénéficiera qu’aux entreprises dont le contrat d’électricité a été signé ou renouvelé avant le 30 juin 2023, c’est-à-dire au moment où les prix ont été les plus importants.

Comment en bénéficier ?

Les entreprises doivent, au plus tard le 31 mars 2024, transmettre à leur fournisseur d’électricité, y compris par voie dématérialisée, une attestation sur l’honneur, dont le modèle est disponible ici, indiquant leurs données d’identification et leur éligibilité.

Si vous avez déjà fourni cette attestation en 2023, vous n’avez pas besoin de refaire cette formalité sauf si vos critères d’éligibilité ont changé (par exemple si vous êtes toujours éligible à l’amortisseur, mais dans une autre catégorie de bénéficiaires).

Les fournisseurs ont alors jusqu’au 30 avril 2024 pour notifier les entreprises de leur droit à l’amortisseur électricité.

Notez qu’une entreprise ne souhaitant plus percevoir l’aide (parce qu’elle n’y est plus éligible notamment) doit en informer dans les meilleurs délais son fournisseur.

Contrôle

Comme en 2023, ces sont les fournisseurs qui s’occupent de transmettre les éléments requis à la Commission de régulation de l’énergie (CRE) pour obtenir les aides de l’État.

C’est la CRE qui contrôle la bonne éligibilité des entreprises au regard des informations en sa possession. Elle transmet, le cas échéant, aux fournisseurs d’électricité, la liste des clients finalement non éligibles à l’amortisseur électricité.

Les fournisseurs ont alors jusqu’au 31 octobre 2024 pour notifier leurs clients de leur exclusion du dispositif. À partir de là, 2 possibilités s’offrent à l’entreprise :

  • soit elle conteste son exclusion, elle doit alors déposer une « requête complémentaire », dont les modalités sont détaillées ici, impérativement avant le 31 décembre 2024 ;
  • soit elle ne conteste pas et doit restituer à son fournisseur les sommes indues avant le 28 février 2025.

Notez que cette échéance du 28 février 2025 est aussi applicable aux entreprises dont la requête complémentaire a été rejetée. En l’absence de paiement, les entreprises s’exposent à une majoration de 30 % des sommes dues.

Combien ?

La remise sur la facture d’électricité se fait en fonction de la consommation de « référence » de l’entreprise, calculée grâce aux consommations des 5 années précédentes.

Pour les TPE, la réduction de prix correspond à 100 % des volumes consommés au-delà de 230 €/MWh, dans la limite de 90 % de la consommation de référence.

Pour les PME, la réduction de prix correspond à 75 % des volumes consommés au-delà de 250 €/MWh, dans la limite de 90 % de la consommation de référence.

Notez qu’il existe des plafonds d’aides cumulés entre l’amortisseur de 2023 et celui de 2024. Ainsi, le bénéfice cumulé ne pourra pas dépasser :

  • 2,25 M€ en principe ;
  • 280 000 € pour les entreprises exerçant des activités dans le domaine de la production primaire des produits agricoles ;
  • 335 000 € pour les entreprises du secteur de la pêche et de l’aquaculture.

Amortisseur électricité : plus protecteur avec les TPE

Pour l’année 2024, une aide supplémentaire est destinée aux TPE pour leurs sites raccordés au réseau métropolitain.

Il s’agit, de la même manière que décrit plus haut, d’une réduction directe sur la facture d’électricité.

Cette aide porte sur la part non couverte par l’amortisseur électricité « de base » et permet de maintenir le prix de l’électricité payé par la TPE à 230 € / MWh hors taxe et hors TURPE (tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité).

En principe, les démarches seront faites par le fournisseur d’électricité. Cependant, si ce dernier est en procédure collective, la TPE devra demander directement l’aide, selon les modalités décrites ici.

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Industrie
Actu Juridique

Mesures environnementales : les nouveautés 2024

17 janvier 2024 - 4 minutes
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Droit de préemption dans les espaces naturels sensibles, dossier d’autorisation environnementale pour l’installation d’éoliennes en mer, compétence en matière de publicité locale, dérogation à la loi littoral et audit énergétique dans les grandes entreprises. Voici 5 mesures à connaître en ce début d’année 2024 sur lesquelles nous allons revenir…

Rédigé par l'équipe WebLex.

Espaces naturels sensibles : rétablissement d’un droit de préemption

Pour rappel, auparavant, certaines personnes publiques (départements, communes, parcs nationaux, etc.) bénéficiaient d’un droit de préemption dans certains espaces naturels sensibles (ENS).

Ce droit de préemption a été supprimé en 2015, puis rétablit par la loi Climat en 2021.

Pour que ce rétablissement soit effectif, certaines précisions étaient encore attendues… Elles viennent d’être publiées !

Précisons que le droit de préemption pour les périmètres dits sensibles est mis en œuvre de la même manière que pour les ENS.

Éolien en mer : focus sur l’autorisation environnementale

La liste des pièces du dossier de demande d'autorisation environnementale pour les projets de parcs éoliens en mer et leurs ouvrages de raccordement a fait l’objet d’une mise à jour.

Désormais, lorsque l'autorisation environnementale tient lieu d'autorisation unique, le dossier doit comporter les pièces suivantes :

  • un exposé de la capacité technique et financière du demandeur ;
  • les dispositions propres à assurer la sécurité de la navigation maritime et la prévention des accidents maritimes ;
  • la nature des opérations, en fin d'exploitation, permettant de garantir la sécurité maritime, ainsi que la remise en état, la restauration ou la réhabilitation des lieux ;
  • la justification des garanties financières proposées afin de préserver la sécurité de la navigation maritime, la protection des biens culturels maritimes et la réversibilité des modifications apportées au milieu naturel et aux ressources biologiques ;
  • un inventaire des activités économiques présentes dans la zone, une étude des impacts socio-économiques du projet sur ces activités et, le cas échéant, les modalités de coexistence avec ces activités ;
  • le calendrier de réalisation de la construction ou des travaux et la date prévue de mise en service, ainsi qu'une description du coût des travaux ;
  • les caractéristiques variables du projet d'installation.

Par ailleurs, la liste des installations pouvant obtenir un contrat d'achat est étendue aux installations de production d'énergie osmotique et marémotrice.

Enseignes et panneaux publicitaires : compétence du maire

Pour lutter contre la pollution visuelle, il existe une réglementation encadrant l’usage des enseignes et panneaux publicitaires.

Désormais, le pouvoir de police en matière d’enseignes et de panneaux publicitaires revient exclusivement au maire.
Notez que celui-ci peut, le cas échéant, le transférer au président de l’intercommunalité.

Loi « littoral » : une nouvelle dérogation pour les friches

Pour rappel, la loi « littoral » prévoit un principe de continuité limitant les possibilités de construction sur le littoral.

Mais il existe des dérogations à ce principe de continuité. Une nouvelle dérogation vient de voir le jour : elle concerne les friches dans lesquelles il est donc désormais possible de réaliser des travaux pour installer des ouvrages nécessaires à la production d'énergie solaire photovoltaïque ou thermique.

Cette liste des friches est consultable ici.

Audit énergétique : du nouveau pour les grandes entreprises

Pour rappel, les grandes entreprises doivent, tous les 4 ans, faire réaliser un audit énergétique de leurs activités par des auditeurs indépendants.

Depuis le 1er janvier 2024, la méthodologie de cet audit énergétique, ainsi que les critères de la reconnaissance de compétence des auditeurs sont modifiés.

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Installer une préenseigne : comment ça marche ?
Conseils pratiques pour la gestion de mon activité
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Montant du Smic et du minimum garanti au 1er janvier 2024

16 janvier 2024

Montant du minimum garanti

Le montant du minimum garanti est fixé à 4,15 € au 1er janvier 2024.

Montant du SMIC

  • Cas général

Au 1er janvier 2024, le taux horaire du Smic passe de 11,52 € brut à 11,65 € brut, soit 1766,92 € par mois sur la base d’une durée hebdomadaire de travail de 35 heures.

Salaire minimum de croissance (Smic)

(articles L 3231-1 et suivants du Code du travail)

Territoire métropolitain et DOM

Date d'effet

SMIC horaire

SMIC base 35 h par semaine

01.01.2024

11,65 €

1 766,92 €

  • Pour les jeunes travailleurs de moins de 18 ans

Au 1er janvier 2024, si vous employez des jeunes travailleurs, le SMIC qui leur est applicable comporte un abattement fixé à :

  • 20 % avant 17 ans (soit 9,32 € pour le SMIC horaire),
  • 10 % entre 17 et 18 ans (soit 10,49 € pour le SMIC horaire).

Cet abattement est supprimé pour les jeunes travailleurs ayant 6 mois de pratique professionnelle dans la branche d’activité dont ils relèvent.

  • Pour les apprentis dont le contrat d’apprentissage a été conclu depuis le 1er janvier 2019 (valeur mensuelle)

Âge de l’apprenti

1ère année

2e année

3ème année

< à 18 ans

477,07 €

689,10 €

971,80 €

(27 % du SMIC)

(39 % du SMIC)

(55 % du SMIC)

De 18 à 20 ans

759,77 €

901,13€

1 183,83 €

(43 % du SMIC)

(51 % du SMIC)

(67 % du SMIC)

De 21 à 25 ans

936,47 €

1 077,82 €

1 378,20 €

(53 % du SMIC*)

(61 % du SMIC*)

(78 % du SMIC*)

* ou du salaire minimum conventionnel correspondant à l’emploi occupé, s’il est plus favorable

Les apprentis 26 ans et plus bénéficient de 100 % du SMIC (soit 1 766,92 €), sauf dispositions conventionnelles plus favorables.

  • Pour les salariés embauchés en contrat de professionnalisation (valeur mensuelle) au 1er mai 2023

Âge du salarié en contrat de professionnalisation

Qualification d’un niveau inférieur au bac professionnel

Qualification d’un niveau égal ou supérieur au bac professionnel

De 16 à 20 ans

971,81 €

1 148,50 €

(55 % du SMIC)

(65 % du SMIC)

De 21 à 25 ans inclus

1 236,85 €

 1 413,54 €

(70 % du SMIC)

(80 % du SMIC)

Au moins 26 ans

Rémunération égale à 85 % du salaire minimum conventionnel de branche sans pouvoir être inférieure à 100 % du SMIC

  • À Mayotte

Un montant horaire spécifique s’applique. Au 1er janvier 2024, il est fixé à 8,80 € (soit 1 334,67 € par mois sur la base de 35 heures de travail hebdomadaires).

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Plafonds de la Sécurité sociale - Année 2024

16 janvier 2024

Le plafond de la Sécurité Sociale est le montant maximum en euros des rémunérations ou gains à prendre en compte pour le calcul de certaines cotisations. Il est fonction de la périodicité de la paie (mensuelle, trimestrielle, par quinzaine, etc.).

Plafonds de salaires par périodicité de paie

Articles D 242-17 et suivants du Code de la Sécurité Sociale

Période de référence : 01.01.2024 au 31.12.2024

Année

Trimestre

Mois

Quinzaine

Semaine

Jour

Heure*

46 368 €

11 592 €

3 864 €

1 932 €

892 €

213 €

29 €

* pour une durée de travail inférieure à 5 heures

Pour information :

  • La valeur horaire est égale à la valeur mensuelle multipliée par 12 et divisée par le nombre d'heures annuelles de travail fixé à l’article L 3122-41 du Code du Travail (1 607 heures)
  • La valeur journalière est égale à la valeur mensuelle multipliée par 12 et divisée par le nombre de jours travaillés dans l'année fixé au 3° du I de l'article L. 3121-64 du Code du Travail (dans la limite de 218 jours)
  • La valeur hebdomadaire est égale à la valeur mensuelle multipliée par 12 et divisée par 52
  • La valeur par quinzaine est égale à la valeur mensuelle divisée par 2
  • La valeur trimestrielle est égale à la valeur mensuelle multipliée par 3
  • La valeur annuelle est égale à la valeur mensuelle multipliée par 1
  • La valeur horaire du plafond de la sécurité sociale n’est utilisable que dans les cas autorisé notamment pour l’exemption d’assiette pour la gratification des stagiaires ou le calcul du plafond pour les artistes du spectacle engagés pour des périodes continues inférieures à 5 jours.

Le plafond de la Sécurité sociale est fixé selon les modalités suivantes :

La valeur mensuelle du plafond est fixée, pour chaque année civile, à partir du plafond applicable au cours de l'année de référence, correspondant à l'année antérieure.

Elle tient compte :

  • De l'évolution moyenne estimée des salaires de cette année de référence prévue par le dernier rapport sur la situation et les perspectives économiques, sociales et financières de la nation annexé au projet de loi de finances de l'année ;
  • Le cas échéant, de la correction de l'estimation de l'évolution moyenne des salaires de l'année précédant l'année de référence figurant dans le dernier rapport sur la situation et les perspectives économiques, sociales et financières de la nation annexé au projet de loi de finances de l'année ;

Lorsque le résultat de ce calcul est inférieur à la valeur du plafond en vigueur au cours de l'année de référence, cette dernière est reconduite pour l'année civile.

En cas de reconduction de la valeur du plafond, la valeur du plafond pour l'année civile suivante est déterminée en tenant compte de l'évolution moyenne estimée des salaires de l'année précédente, des évolutions moyennes des salaires des années qui n'ont pas été prises en compte, ainsi que, le cas échéant, de la correction de la dernière évolution moyenne des salaires ayant permis une revalorisation de la valeur du plafond.

Lorsque la valeur du plafond de l'année civile suivante est inférieure à la valeur du plafond en vigueur au cours de l'année, cette dernière est reconduite pour l'année civile suivante.

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Date des jours fériés - année 2024

16 janvier 2024

En 2024, les dates des jours fériés sont les suivantes :

  • Jour de l’An : lundi 1er janvier
  • Lundi de Pâques : lundi 1er avril
  • Fête du Travail : mercredi 1er mai
  • Victoire de 1945 : mercredi 8 mai
  • Ascension : jeudi 9 mai
  • Pentecôte : lundi 20 mai
  • Fête Nationale : dimanche 14 juillet
  • Assomption : jeudi 15 août
  • Toussaint : vendredi 1er novembre
  • Armistice de 1918 : lundi 11 novembre
  • Noël : mercredi 25 décembre

Le 1er mai est le seul jour obligatoirement chômé pour tous les salariés.

D’autres jours fériés peuvent exister dans une région, une localité ou dans certains secteurs d’activité. C’est le cas, par exemple, de l’Alsace et de la Moselle qui bénéficient également du Vendredi Saint et du 26 décembre.

Il est également possible d’accorder un pont aux salariés entre un ou deux jours de repos hebdomadaire et un jour férié.

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Actu Fiscale

Majoration de 25 % pour les non-adhérents aux OGA : c’est (pas ?) du jeu !

16 janvier 2024 - 4 minutes
Attention, cette actualité a plus d'un an

L’adhésion à un organisme de gestion agréé (OGA) a toujours été encouragée par les pouvoirs publics français : d’abord par un abattement de 20 % sur les revenus imposables accordé aux adhérents, remplacé ensuite par une majoration de 25 % de la base imposable pour les non-adhérents. Une situation injuste aux yeux d’un avocat qui a porté l’affaire devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH)…

Rédigé par l'équipe WebLex.

OGA : une majoration de 25 % pour les non-adhérents contraire aux droits de l’homme ?

Pour rappel, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) est une juridiction internationale qui veille au respect de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Ce texte, signé par les États membres du Conseil de l’Europe (46 actuellement), a pour objet de garantir les droits et libertés des citoyens.

Toute personne peut déposer à l’encontre d’un État membre qui, selon elle, a violé ses droits et libertés, une requête devant la CEDH. Notez que cette requête ne peut pas se faire n’importe quand : l’individu doit avoir au préalable « épuisé toutes les voies de recours internes » : autrement dit, il doit d’abord essayer de régler son litige devant les juges nationaux.

C’est exactement ce qu’il s’est passé pour un avocat résidant en France : après avoir épuisé toutes les voies de recours internes, il a déposé une requête auprès des juges de la CEDH. Pourquoi ? Parce qu’il conteste la majoration de ses revenus pour le paiement de ses impôts qu’il subit depuis plusieurs années…

Cet avocat a fait le choix de ne pas adhérer à un organisme de gestion agréé (OGA) et de ne pas faire appel à un expert-comptable pour l’exécution de ses obligations fiscales.

Jusqu’en 2006, les adhérents à ce type de structures bénéficiaient d’un avantage fiscal, à savoir un abattement de 20 % sur leurs revenus imposables. Concrètement, ce choix n’avait donc pas d’incidence pour l’avocat.

Mais à partir de 2006, cet avantage a été remplacé par une majoration de 25 % sur la base d’imposition des non-adhérents. « Scandaleux ! », s’indigne l’avocat qui a dû payer, au fil des années, un surcoût d’impôt de plusieurs milliers d’euros du fait de cette majoration.

Une majoration qui est, selon l’avocat, une violation de son droit de ne pas adhérer à un organisme et surtout de son droit de propriété. Il s’agit, en effet, d’une augmentation artificielle de son imposition revenant à le taxer sur « un revenu fictif », ce qui ressemble plus à une sanction qu’à une mesure incitative…

« Pas du tout ! », se défend l’État, selon qui, cette majoration de 25 % est une mesure corrective correspondant à la « contrepartie arithmétiquement équivalente » de la suppression de l’abattement de 20 %. Et il s’agit, surtout, d’un moyen d’inciter les professionnels à passer par les OGA pour améliorer la connaissance de l’administration des revenus non salariaux et pour lutter contre l’évasion fiscale.

Une incitation disproportionnée au regard des objectifs visés, selon l’avocat, qui remarque que cette majoration a pris fin en 2023, preuve que cette règle n’est pas si nécessaire que cela…

Qu’en pense la CEDH ?

Comme la CEDH le rappelle, l’État élabore sa politique fiscale et sa mise en œuvre pour atteindre le but fixé, à savoir ici la lutte contre l’évasion fiscale. Cependant, cela doit reposer sur une « base raisonnable » afin de garantir l’équilibre entre l’intérêt général et les droits des individus.

Sauf qu’ici, le système mis en place a pour conséquence d’alourdir l’imposition des non-adhérents : il revient à faire payer une pénalité au déclarant, pourtant présumé déclarer ses revenus de bonne foi.

L’État est donc condamné à rembourser les sommes payées par l’avocat par application de cette majoration.

Et la suite ?

Pour rappel, cette majoration a diminué depuis 2020 et est aujourd’hui abrogée. La question est donc de savoir si la solution de la CEDH s’appliquera à d’autres personnes en France.

Affaire à suivre…

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