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Tableau des cotisations sociales dues par les architectes, agréés en architecture, ingénieurs, techniciens, géomètres, experts et conseils - Année 2025

30 juillet 2025

1/ Assiette et taux des cotisations

  • Tableau récapitulatif des cotisations sociales au 1er janvier 2025, opérées par l’URSSAF

Cotisations

Base de calcul

Taux/Montant

Maladie-maternité

Revenus inférieurs à 18 840 € 

0 %

Revenus compris entre 18 840 € (40 % du Plafond annuel de la sécurité sociale) et 28 260 € (60 % du Plafond annuel de la sécurité sociale) inclus 

Taux progressif de
0 % à 4 %

Revenus supérieurs à 28 260 € (60 % du Plafond annuel de la sécurité sociale) jusqu’à 51 810 € (110 % du Plafond annuel de la sécurité sociale)

Taux progressif de
4 % à 6,50 %

Revenus supérieurs à 51 810 € (110 % du Plafond annuel de la sécurité sociale)

6,50 %

Indemnités journalières

Revenus plafonnés à 141 300 € (3  x Plafond annuel de la sécurité sociale)

0,30 %

Allocations familiales *

Revenus inférieurs à 51 810 € (110 % du plafond annuel de la Sécurité sociale)

0 %

Revenus compris entre 51 810 € et 65 940 € (entre 110 % et 140 % du plafond annuel de la Sécurité sociale)

0 à 3,10 % 

Revenus supérieurs à 65 940 € (140 % du plafond annuel de la Sécurité sociale)

3,10 %

Retraite de base

Revenus dans la limite de 47 100 € (plafond annuel de la Sécurité sociale)

8,23 %

Revenus dans la limite de 235 500 € (5 x plafond annuel de la Sécurité sociale)

1,87 %

Retraite complémentaire

 Revenus dans la limite de 47 100 €

9 %

Revenus compris entre 47 100 € et 188 400 €

22%

Invalidité – Décès

Revenus dans la limite de 87 135 (1,85 Plafond annuel de la sécurité sociale)

0,50 %

CSG/CRDS

Montant du revenu professionnel + cotisations sociales obligatoires

9,70 %

Revenu de remplacement 

6,70 %

Contribution à la formation professionnelle (CPF)*

Sur la base de 47 100 € (plafond annuel de la Sécurité sociale)

0,25 %

0,34 % en présence d’un conjoint collaborateur

 

* Due au titre de 2025 payable en novembre 2025

2/ Assiette et cotisations de début d’activité (2 premières années d’activité)
 

  • Assiette 2025 des cotisations minimales de début d’activité 

Cotisation

Assiette minimale

1ère année en 2025

8 949 €
(19 % du plafond annuel de la Sécurité sociale)

2e année en 2026

19 % du plafond annuel de la Sécurité sociale (non connu à ce jour) 

 

  • Exonération de début d’activité selon les revenus maladie, retraite de base, invalidité - décès et allocations familiales

Montant du revenu

Nature de l’exonération

Revenu < 35 325 € (75 % du Plafond annuel de la sécurité sociale)

Exonération totale des cotisations

35 325 € < revenu < 47 100 € (75 % du Plafond annuel de la sécurité sociale < revenu < 100 % du Plafond annuel de la sécurité sociale)

Exonération partielle et dégressive des cotisations

Revenu > 47 100 € (1 Plafond annuel de la sécurité sociale)

Pas d’exonération

 


3/ Cotisations minimales 

  • En métropole 

Cotisations

Maladie 2 (indemnités journalières maladie)

Retraite de base Cipav

Invalidité - décès Cipav

Formation professionnelle (cotisations forfaitaire)

Base de calcul

18 840 €

5 346 €

17 427 €

47 100 €

Taux

0,30 %

8,23 % + 1,87 %

0,50 %

0,25 % - 0,34 % (1)

Montant minimal annuel

57 €

540 €

87 €

118 € - 160 €

(1) La cotisation à la formation professionnelle pour un chef d’entreprise et son conjoint collaborateur est fixé à 0,34 % soit 160 €.

La cotisation minimale de retraite de base doit permettre de valider 3 trimestres de retraite.

La cotisation minimale de retraite de base doit permettre de valider 3 trimestres de retraite.

Les autres cotisations (assurance maladie, retraite complémentaire, allocations familiales et CSG-CRDS) sont calculées en fonction du revenu réel.

Si vos revenus sont déficitaires ou inférieurs à certains seuils, vous devez cotiser sur une base annuelle minimale (sauf cas particulier) même si vous êtes par ailleurs salarié ou retraité.

Ces cotisations minimales vous garantissent de bénéficier d’un minimum de prestations sociales.

En revanche, les cotisations minimales ne s’appliquent pas si vous êtes bénéficiaire du RSA ou de la prime d’activité. Dans ce cas, vos cotisations sont calculées sur votre revenu réel, sauf demande contraire de votre part.

 

  • En Outre-mer (hors Mayotte) 

Cotisations

Base de calcul

Montant minimal annuel

Maladie 2

18 840 €

57 €

Retraite de base Cipav

5 346 €

540 €

Régime vieillesse complémentaire Cipav

Calcul proportionnel aux revenus (pas d'assiette minimale)

Calcul proportionnel aux revenus (pas d'assiette minimale)

Invalidité - décès Cipav

17 427 €

87 €

Allocations familiales

Calcul proportionnel aux revenus (pas d'assiette minimale)

Calcul proportionnel aux revenus (pas d'assiette minimale)

CSG-CRDS

Calcul proportionnel aux revenus et cotisations sociales obligatoires (pas d'assiette minimale)

Calcul proportionnel aux revenus et cotisations sociales obligatoires (pas d'assiette minimale)

Formation professionnelle - Chef d'entreprise seul

47 100 €

118 €

Formation professionnelle - Chef d'entreprise et conjoint collaborateur

47 100 €

160 €


4/ Cotisations maximales 

  • En métropole 

Cotisations

Base de calcul

Cotisation maximale

Maladie - maternité 1

6,5 % du revenu

Cotisation non plafonnée

Maladie 2 (indemnités journalières)

0,30 % dans la limite de 141 300 € (3 Plafond annuel de la sécurité sociale)

424 €

Régime vieillesse de base

8,23 % du revenu dans la limite de 47 100 € (1 Plafond annuel de la sécurité sociale) + 1,87 % du revenu dans la limite de 235 500 € (5 Plafond annuel de la sécurité sociale)

8 280 € (3 876 + 4 404)

Régime vieillesse complémentaire

Tranche 1 : revenu inférieur ou égal à 47 100 € (1 Plafond annuel de la sécurité sociale)

Taux à 9 % : 4 239 €

Régime vieillesse complémentaire

Tranche 2 : revenu compris entre 47 100 € et 188 400 € (4 Plafond annuel de la sécurité sociale)

Taux à 22 % : 31 086 €

Invalidité - décès

Revenu maximum 87 135 € (1,85 Plafond annuel de la sécurité sociale)

Taux à 0,5 % : 436 €

Allocations familiales

3,10 % du revenu

Cotisation non plafonnée

CSG-CRDS

9,70 % du revenu professionnel + cotisations sociales obligatoires

Cotisation non plafonnée

CSG-CRDS

6,7 % des revenus de remplacement

Cotisation non plafonnée

CFP - contribution formation professionnelle due au titre de 2025 payable en novembre 2025 - Chef d'entreprise seul

0,25 % de 47 100 € (1 Plafond annuel de la sécurité sociale)

118 €

CFP - contribution formation professionnelle due au titre de 2025 payable en novembre 2025 - Chef d'entreprise et conjoint collaborateur

0,34 % de 47 100 € (1 Plafond annuel de la sécurité sociale)

 

  • En Outre-mer (Hors Mayotte) 

Cotisations

Base de calcul

Taux

Cotisation maximale

Maladie - maternité 1

Calcul selon la profession

 

-

Cotisation non plafonnée

Maladie 2 (indemnités journalières)

0,30 % dans la limite de 3 Plafond annuel de la sécurité sociale (141 300 €)

-

424 €

Régime vieillesse de base

8,23 % du revenu dans la limite de 47 100 € (1 Plafond annuel de la sécurité sociale) + 1,87 % du revenu dans la limite de 235 500 € (5 Plafond annuel de la sécurité sociale)

-

8 280 € (3 876 + 4 404)

Régime vieillesse complémentaire

Tranche 1 : revenu inférieur ou égale à 47 100 € (1 Plafond annuel de la sécurité sociale)
Assiette maximale : 47 100 €

-

4 239 €

Régime vieillesse complémentaire

Tranche 2 : revenus compris entre 47 100 € et 188 400 € (4 Plafond annuel de la sécurité sociale)
Assiette maximale : 141 300 €

-

31 086 €

Allocations familiales

Revenu

3,10 %

Cotisation non plafonnée

CSG-CRDS

Revenu professionnel + cotisations sociales obligatoires

9,70 %

Cotisation non plafonnée

CSG-CRDS

Revenus de remplacement

6,70 %

Cotisation non plafonnée

CFP - contribution formation professionnelle due au titre de 2025 payable en novembre 2025 - Chef d'entreprise seul

47 100 € (1 Plafond annuel de la sécurité sociale)

0,25 %

118 €

CFP - contribution formation professionnelle due au titre de 2025 payable en novembre 2025 - Chef d'entreprise et conjoint collaborateur

47 100 € (1 Plafond annuel de la sécurité sociale)

0,34 %

160 €

Notez que le montant de la cotisation d’invalidité décès est variable suivant la caisse de retraite.

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C’est l’histoire d’une société qui fait l’objet d’un contrôle fiscal… un peu trop long selon elle…

Durée : 02:24
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C’est l’histoire d’une société qui fait l’objet d’un contrôle fiscal… un peu trop long selon elle…

01 août 2025

Suite à un contrôle fiscal, une société se voit réclamer le paiement d’un supplément d’impôt qu’elle refuse de payer. « Procédure irrégulière ! », estime la société, qui constate que le contrôle a trainé en longueur. Alors qu’en principe, il ne doit pas durer plus de 3 mois, il a duré 6 mois ici…

Seulement si le contrôle fiscal ne révèle pas de graves irrégularités dans la comptabilité, rappelle l’administration fiscale… Ce qui n’est pas le cas ici, se défend la société. Ce qui est pourtant contredit par sa comptabilité, maintient l'administration, qui constate, en outre, l'absence de numérotation continue dans la facturation, de relevés de factures détaillés, d'inventaires des stocks, de justifications de certaines charges, etc.

Tout prouve ici que la comptabilité de la société présente de graves irrégularités, tranche le juge. Partant de là, la durée du contrôle fiscal peut être prolongée au-delà du délai de droit commun de 3 mois, soit jusqu'à 6 mois : la procédure est régulière ici !

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C’est l’histoire d’une banque qui n’aime pas avoir plusieurs fois la même discussion…

30 juillet 2025

Ne pouvant faire face aux échéances de son crédit, un emprunteur se trouve aux prises avec sa banque. Alors que cette dernière saisit le juge pour demander à être payée, l’emprunteur demande que les clauses de son contrat de prêt soient reconnues comme abusives…

Ce qui n’a aucun sens pour la banque : une première procédure avait déjà abouti au rejet de cette hypothèse… En effet, la banque avait agi en justice pour saisir un bien immobilier de l’emprunteur et le juge n’avait alors pas estimé nécessaire d’étudier les clauses. De ce fait, « l’autorité de la chose jugée » doit être appliquée et cette question ne peut plus être abordée devant un autre juge… Ce que conteste l’emprunteur : ses demandes n’ayant pas été étudiées, elles ne peuvent pas être considérées comme « jugées »…

Ce que confirme le juge : si un examen strict des clauses n’a pas été effectué pour établir leur caractère abusif ou non, l’autorité de la chose jugée ne joue pas. La demande de l’emprunteur devra ici être étudiée…

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Tableau des cotisations « chômage-intempéries » - Période s’écoulant du 1er avril 2024 au 31 mars 2025

25 juillet 2025

 

Catégories d’entreprises

Assiette de cotisation

Taux de cotisation

Gros œuvre et travaux publics

Intégralité des salaires versés par l’entreprise, après déduction d’un abattement de 93 204 €

0,68 %

Second œuvre

0,13 %

Une même entreprise du BTP pourra tout à fait bénéficier de ces 2 taux différents, à condition que les salariés soient exclusivement occupés à l’une ou l’autre de ces activités. À défaut, il convient d’appliquer le taux correspondant à l’activité principale de l’entreprise.

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Tarif des cotisations d'accidents du travail et maladies professionnelles des industries du bâtiment et des travaux publics - année 2025

25 juillet 2025

I. Cas général 

Nature du risque

Code risque

Taux net de cotisation « AT »

(en %)

Salariés occupant des fonctions supports de nature administrative dans des entreprises du BTP.

00.00A

0,67

Terrassements courants et travaux préparatoires spécialisés (y compris travaux paysagers sauf horticulture).

45.1AA

4,51

Autres travaux de gros œuvre. Entreprise générale du bâtiment. Construction métallique : montage, levage. Fumisterie industrielle.

45.2BE

7,31

Ouvrages d'art, autres travaux d'infrastructures spécialisés (forages et sondages, fondations spéciales, travaux souterrains, de voies ferrées, maritimes et fluviaux).

45.2CD

4,37

Construction et entretien de réseaux (électricité, eaux, gaz, télécommunications, etc…) et autres réseaux non classés par ailleurs.

45.2ED

4,78

Travaux de couverture, de charpente en bois, d'étanchéité.

45.2JD

8,67

Construction et entretien de chaussées (y compris sols sportifs et pavage). Fabrication de produits asphaltés ou enrobés (avec transport et mise en œuvre).

45.2PB

4,18

Travaux de plomberie, de génie climatique, d'électricité, autres travaux d'installation technique non classés par ailleurs.

45.3AF

3,79

Travaux de menuiserie extérieure.

45.4CE

5,72

Travaux d'isolation, travaux de finitions (travaux d'aménagements intérieurs).

45.4LE

6,24

Entretien, réparation, location et montage de matériel pour le bâtiment et les travaux publics.

45.5ZB

4,89

Conception de projets architecturaux y compris décoration, ingénierie du BTP (y compris topographie, métrés, hygiène et sécurité, etc…).

74.2CE

0,87

Allocations complémentaires aux indemnités journalières de sécurité sociale versées soit par des organismes de prévoyance soit par des employeurs : activités de bâtiment (gros œuvre) et travaux publics (1).

75.3CA

5,97

Allocations complémentaires aux indemnités journalières de sécurité sociale versées soit par des organismes de prévoyance soit par des employeurs : autres activités.

75.3CB

3,73

Caisses de congés payés du bâtiment et des travaux publics (en ce qui concerne les indemnités versées par ces organismes).

91.1AA

0,50

(1) Les activités de bâtiment gros œuvre et de travaux publics sont identifiées sous les numéros de risques suivants : 45.1AA, 45.2BE, 45.2CD, 45.2ED, 45.2PB


 II. Industries du bâtiment et des travaux publics des départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle 

Nature du risque

Code risque

Taux net de cotisation « AT »

(en %)

Groupe 1

0,71

Salariés occupant des fonctions supports de nature administrative dans des entreprises du BTP

00.00A

Conception de projets architecturaux y compris décoration, ingénierie du BTP (y compris topographie, métrés, hygiène et sécurité, etc.).

74.2CE

Groupe 2

4,07

Travaux de plomberie, de génie climatique, d'électricité, autres travaux d'installation technique non classés par ailleurs.

45.3AF

Entretien, réparation, location et montage de matériel pour le bâtiment et les travaux publics.

45.5ZB

Groupe 3

6,09

Terrassements courants et travaux préparatoires spécialisés (y compris travaux paysagers sauf horticulture).

45.1AA

Ouvrages d'art, autres travaux d'infrastructures spécialisés (forages et sondages, fondations spéciales, travaux souterrains, de voies ferrées, maritimes et fluviaux).

45.2CD

Construction et entretien de réseaux (électricité, eaux, gaz, télécommunications, etc…) et autres réseaux non classés par ailleurs.

45.2ED

Construction et entretien de chaussées (y compris sols sportifs et pavage). Fabrication de produits asphaltés ou enrobés (avec transport et mise en œuvre).

45.2PB

Travaux de menuiserie extérieure.

45.4CE

Travaux d'isolation, travaux de finitions (travaux d'aménagements intérieurs).

45.4LE

Groupe 4

8,93

Autres travaux de gros œuvre. Entreprise générale du bâtiment. Construction métallique : montage, levage. Fumisterie industrielle.

45.2BE

Travaux de couverture, de charpente en bois, d'étanchéité. 45.2JD

45.2JD

Groupe 5

Taux net national 

Caisses de congés payés du bâtiment et des travaux publics (en ce qui concerne les indemnités versées par ces organismes).

91.1AA

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C’est l’histoire d’un employeur et d’un salarié qui envisage d’exercer son droit de retrait… à son retour de congés…

Durée : 02:11
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Obligation de sécurité de l'employeur : chez le client aussi ?

31 juillet 2025

Après avoir été victime d'un accident du travail, un conducteur routier est autorisé à reprendre le travail par le médecin du travail, sous réserve de ne plus porter aucune charge lourde. Pour ce faire, l'employeur met alors à sa disposition un chariot électrique sur le site de l'entreprise. 

Sauf qu'au cours d'une de ses livraisons, alors qu'il doit décharger son camion dans l'entrepôt d'un client, le salarié remarque que cet équipement n'est pas mis en place et le reproche à son employeur. 

L'employeur vous consulte : il se pose la question de savoir s'il est responsable de l'absence de mise en place des équipements préconisés par la médecine du travail chez le client.

La bonne réponse est... Oui

L'employeur, tenu à une obligation de sécurité à l'égard du salarié, doit s'assurer de l'effectivité des mesures préconisés par la médecine du travail, y compris sur le site des clients.

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C’est l’histoire d’un professeur qui donne des leçons à l’administration fiscale…

29 juillet 2025

Parce qu'il enseigne le théâtre à titre indépendant en milieu scolaire et extrascolaire, un professeur applique à son activité extrascolaire l’exonération de TVA réservée aux enseignements scolaires, artistiques ou sportifs dispensés par des particuliers et rémunérés directement par les élèves…

Seulement si cette activité est exercée à titre personnel, sans le concours d'autres personnes, rappelle l'administration fiscale… Or ici, l’exonération de TVA ne peut pas lui être accordée, maintient l’administration : le professeur a embauché du personnel pour l’assister lors de ses cours… Uniquement pour ceux dispensés en milieu scolaire et non ceux donnés en milieu extrascolaire, se défend le particulier qui estime donc pouvoir être exonéré de TVA pour cette 2ᵉ activité…

Faute pour l'administration d'avoir recherché s'il était possible d'isoler les leçons réellement délivrées à titre personnel dans le cadre d'une 2ᵉ activité, le redressement fiscal ne peut pas être validé ici, tranche le juge.

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C’est l’histoire d’un employeur qui réclame un remboursement au salarié…

28 juillet 2025

Un salarié, en arrêt maladie, prend acte de la rupture de son contrat de travail aux torts de son employeur, ce qui équivaut en pratique à un licenciement sans cause réelle et sérieuse. Sauf que cette prise d’acte n’est pas justifiée, ce qui équivaut en pratique à une démission du salarié…

Parce que l’entreprise lui a payé une indemnité de préavis, elle en réclame le remboursement. L’employeur rappelle en effet que dans le cas où la prise d’acte produit les effets d’une démission, faute de justification des torts invoqués par le salarié, celui-ci doit rembourser l’indemnité de préavis… Sauf dans l’hypothèse où le salarié s'est trouvé, du fait de sa maladie, dans l'incapacité d'effectuer le préavis. Ce qui est le cas ici puisqu’il était en arrêt maladie, rappelle le salarié… 

Ce que confirme le juge : aucun remboursement de l’indemnité de préavis ne peut être réclamé au salarié, même s’il prend acte à tort de la fin de son contrat, s’il est en arrêt maladie au jour de cette prise d’acte.

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