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Assurance chômage : des nouveautés issues de la loi « Seniors »

05 novembre 2025 - 3 minutes

Dans la lignée de l’avenant au protocole d’Assurance chômage signé le 27 mai dernier par les partenaires sociaux, la loi dite « Seniors » vient désormais consacrer plusieurs mesures issues de cet accord. Décryptage.

Rédigé par l'équipe WebLex.

Ce qui change pour le bonus-malus…

Depuis 2022, un mécanisme de bonus-malus sur la cotisation patronale d’assurance chômage permet à des employeurs de plus de 11 salariés de certains secteurs d’activité de moduler le taux de la cotisation d’assurance chômage en fonction du taux de séparation mis en place dans l’entreprise.

Ce taux de séparation désigne en pratique la fréquence à laquelle une entreprise met un terme à des contrats de travail. Plus ce taux est élevé, plus cela signifie que les ruptures de contrats sont imputables à l’entreprise.

Un avenant conclu en 2025 par les partenaires sociaux au protocole d’Assurance chômage avait prévu d’apporter plusieurs ajustements à ce dispositif. Pour entrer en vigueur, ces stipulations avaient besoin d’une traduction légale.

C’est désormais chose faite avec la loi du 24 octobre 2025 qui fait état de plusieurs ajustements au dispositif.

À compter du 1er mars 2026 qui marquera le début d’une nouvelle période de modulation, et sous réserve de la publication d’un arrêté non encore paru à ce jour, le taux de séparation ne tiendra plus compte :

  • du licenciement pour inaptitude d’origine non professionnelle ;
  • du licenciement pour faute grave ou faute lourde.

Ainsi, ces modes de rupture des contrats de travail ne seront plus pris en compte pour moduler le taux de cotisation d’Assurance chômage due.

Ce qui change pour les primo-entrants…

Pour mémoire, avec la Convention d’assurance chômage, de nouvelles règles d’indemnisation de l’Assurance chômage avaient été mises en place dès le 1er avril 2025.

Seul problème : la mesure visant à réduire la durée d’affiliation exigée des primo-entrants pour bénéficier de l’indemnisation d’assurance chômage avait été exclue de ces règles, faute d’assise législative.

Les primo-entrants à l’Assurance chômage désignent les demandeurs d’emploi qui n’ont pas bénéficié de l’allocation de retour à l’emploi au cours des 20 ans qui précèdent leur demande.

Pour ces primo-entrants, le bénéfice des allocations sera subordonné à une durée d’affiliation à l’Assurance chômage de 5 mois. Rappelons que cette durée d’affiliation est en principe de 6 mois pour tous les demandeurs d’emploi.

Notez que cette durée d’affiliation de 5 mois doit être comprise sur une période de référence de 24 mois pour les salariés âgés de moins de 55 ans à la date de fin de leur contrat de travail et 36 mois pour les autres salariés.

Ici encore, un arrêté non encore paru à ce jour devra encore agréer cette nouveauté, désormais transposée dans le Code du travail et qui entrera en vigueur à cette occasion.

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Agriculture
Actu Juridique

Droit des animaux : le droit français s’adapte

05 novembre 2025 - 3 minutes

Les règles françaises concernant la santé des animaux connaissent de nombreux changements pour s’adapter au cadre européen. Tour d’horizon de ces adaptations techniques…

Rédigé par l'équipe WebLex.

Identification et traçabilité des animaux

L’entrée en application du Règlement européen « Loi de santé animale » du 9 mars 2016, pousse le Gouvernement français à adapter le droit national sur de nombreux points.

Si nombre des évolutions proposées restent majoritairement des adaptations techniques de références juridiques ou de terminologies, certains points importants sont à noter.

C’est notamment le cas des régimes de sanctions qui peuvent s’appliquer concernant l’élevage ou la détention d’animaux.

Par exemple, une aggravation des sanctions est prévue pour les détenteurs de chiens de 1re ou 2e catégorie qui ne feraient pas procéder à l’identification de leur animal. La sanction prévue initialement consistait en une amende pouvant atteindre 450 €. Dorénavant le montant pourra atteindre 750 €.

Cette amende sera également applicable concernant la méconnaissance de plusieurs obligations qui s’imposent aux propriétaires de carnivores domestiques : les chiens, les chats et les furets.

Ces évolutions touchent également les professionnels de l’élevage.

Ainsi, le régime des sanctions relatives à l’identification des animaux se voit redéfini pour les bovins, pour les ovins et les caprins, pour les porcins, pour les équidés, pour les camélidés et pour les avicoles.

Les obligations à respecter pour éviter ces sanctions se voient également mises à jour pour les bovins, pour les ovins et les caprins, pour les porcins, pour les équidés, pour les camélidés et pour les carnivores domestiques.

Agrément des opérateurs

Les « opérateurs » sont les personnes physiques ou morales ayant des animaux ou des produits sous leur responsabilité, y compris pour une durée limitée, mais à l’exclusion des détenteurs d’animaux de compagnie et des vétérinaires.

Le règlement « Loi de santé animale » prévoit que certains de ces opérateurs doivent obtenir un agrément. Il s’agit :

  • des établissements destinés aux rassemblements d'ongulés et de volailles à partir desquels ces animaux sont déplacés vers un autre État membre ou qui reçoivent des animaux en provenance d'un autre État membre ;
  • des établissements de produits germinaux pour les bovins, porcins, ovins, caprins et équidés à partir desquels des produits germinaux issus de ces animaux sont déplacés vers un autre État membre ;
  • des couvoirs à partir desquels des œufs à couver ou des volailles sont déplacés vers un autre État membre ;
  • des établissements détenant des volailles à partir desquels des volailles destinées à d'autres fins que l'abattage ou des œufs à couver sont déplacés vers un autre État membre ;
  • de tout autre type d'établissement détenant des animaux terrestres dont les activités présentent un risque important.

Il est précisé que c’est le préfet du département du lieu d’implantation de l’établissement concerné qui est chargé de délivrer cet agrément. Le contenu de la demande d’agrément doit être précisé par le ministère chargé de l’agriculture.

Des dispositions spéciales sont prévues pour certains établissements, et notamment :

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Actu Sociale

Fin de carrière : les nouveautés de la loi Seniors

04 novembre 2025 - 3 minutes

Afin de mieux accompagner la transition vers la fin de carrière et le passage à la retraite, la loi « Seniors » introduit plusieurs changements majeurs. Elle renforce notamment les obligations de l’employeur en cas de refus d’une retraite progressive et ouvre une nouvelle possibilité de financement du temps partiel de fin de carrière. Mais concrètement, qu’est-ce que cela change pour les salariés et les entreprises ?

Rédigé par l'équipe WebLex.

Ce qui change en matière de retraite progressive

La retraite progressive est un dispositif d’aménagement de fin de carrière permettant aux salariés de continuer leur activité à temps partiel (ou réduit) tout en percevant une partie de leur retraite et en continuant de cotiser au titre de leur activité professionnelle.

Lors de son départ définitif à la retraite, le montant de la pension est donc recalculé pour tenir compte de la durée d’activité effectuée, ainsi que du montant déjà liquidé.

Depuis 2023, un employeur qui refuse le passage à temps partiel (ou temps réduit, dans le cadre du forfait jours) dans le cadre d’une demande de retraite progressive doit expliquer son refus en démontrant que la durée de travail demandée est incompatible avec l’activité de l’entreprise.

Désormais, la loi « Seniors » va plus loin. Elle impose à l’employeur de justifier son refus de manière encore plus détaillée, obligeant l’employeur qui refuse la demande à démontrer en quoi la réduction d’activité du salarié pourrait menacer la continuité de l’activité ou du fonctionnement de l’entreprise.

Ainsi, la justification apportée par l'employeur devra rendre notamment compte des conséquences de la réduction de la durée de travail sollicitée sur la continuité de l'activité de l'entreprise ou du service, ainsi que, si elles impliquent un recrutement, des difficultés pour y procéder sur le poste concerné.

En résumé, depuis le 26 octobre 2025, la loi renforce ici l’obligation pour l’employeur de motiver clairement son refus d’une demande de retraite progressive.

Notez que cette réforme intervient alors même que l’âge d’éligibilité du dispositif de retraite progressive avait déjà été abaissé à 60 ans et ce pour toutes les pensions de retraite prenant effet à partir du 1er septembre 2025.

Ce qui change en matière de temps partiel de fin de carrière

Rappelons que l’indemnité de départ à la retraite est celle qui est versée au salarié à sa demande lorsqu’il quitte volontairement l’entreprise pour prendre sa retraite, sous réserve qu’il ait au minimum 10 ans d’ancienneté dans l’entreprise.

Elle peut aussi être versée à l’employeur lorsqu’il met le salarié d’office à la retraite, sans qu’aucune condition d’ancienneté dans l’entreprise ne soit requise.

Afin de faciliter l’aménagement de fin de carrière et de lever un frein à l’embauche de certains salariés expérimentés, la loi « Seniors » a ouvert la possibilité de financer un temps partiel de fin de carrière avec l’indemnité de départ du salarié.

Concrètement, il sera désormais possible d’affecter tout ou partie de cette indemnité de départ à la retraite pour maintenir tout ou partie de la rémunération du salarié, alors même que celui-ci passe à temps partiel.

Cette indemnité serait alors fractionnée pour être versée de manière anticipée chaque mois et ainsi pallier la perte de rémunération du salarié.

Lors du départ définitif du salarié à la retraite, et si la totalité de l’indemnité n’a pas été affectée à cette perte de rémunération, l’employeur devra alors verser au salarié le reliquat.

Attention toutefois, ce versement anticipé est conditionné :

  • il n’est possible que si un accord collectif d’entreprise, ou à défaut un accord de branche, le prévoit ;
  • le salarié bénéficiant ainsi du versement anticipé de son indemnité de départ à la retraite ne pourra pas recourir à la retraite progressive.

Le versement anticipé de l’indemnité de départ à la retraite est ainsi possible pour toutes les demandes de réduction du temps de travail en fin de carrière formulées et acceptées à compter du 26 octobre 2025.

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Actu Sociale

Période de reconversion : un nouveau dispositif

04 novembre 2025 - 4 minutes

La période de reconversion est un nouveau dispositif qui vise à faciliter l’organisation d’une transition, d’une promotion ou d’une reconversion professionnelle. Ce nouveau dispositif, qui pourra être mobilisé dès le 1er janvier 2026, mérite que l’on s’y attarde…

Rédigé par l'équipe WebLex.

Un nouveau dispositif mobilisable dès le 1er janvier 2026

Jusqu’alors, les dispositifs de « transitions collectives » et de « reconversion ou promotion par l’alternance » permettaient aux salariés comme aux employeurs de faire face aux évolutions et mutations pouvant impacter l’activité.

Seul problème : en pratique, ces 2 dispositifs n’étaient que très peu mobilisés par les salariés et les employeurs, faute de simplicité et de lisibilité…

Fort de ce constat, les partenaires sociaux s’étaient mis d’accord sur la fusion de ces 2 dispositifs en un nouveau dispositif intitulé « période de reconversion », dans le cadre de l’accord national interprofessionnel conclu le 25 juin 2025 et portant sur les transitions et reconversions professionnelles.

Ce nouveau dispositif a ensuite fait l’objet d’une transposition dans la loi du 24 octobre 2025 portant transposition de cet ANI notamment.

Cette nouvelle « période de reconversion » ouverte à tous les salariés permettrait à l’employeur, selon les cas, de :

  • recruter des salariés d’autres entreprises pour les former à occuper un emploi pour lequel ils ne disposent pas encore des embauches et qualifications requises ;
  • accompagner la reconversion ou promotion interne des salariés en s’adaptant aux évolutions des métiers de l’entreprise ;
  • accompagner la reconversion externe des salariés dans le cadre d’un projet professionnel.

Concrètement, ce dispositif qui serait ouvert à tout salarié, quels que soient son âge, son niveau de qualification et sa situation professionnelle initiale, ouvrira le droit à l’acquisition d’une certification.

Durant toute la période de reconversion, le salarié bénéficiera d’actions de formations dans l’entreprise (« en interne ») ou ailleurs (« en externe ») qui seront comprises entre 150 et 450 heures réparties sur 12 mois maximum.

Notez qu’un accord collectif pourra augmenter cette durée sans pouvoir dépasser 1 000 heures de formation réparties sur 36 mois.

Dans le cadre d’une période de reconversion en interne, c’est-à-dire au sein de l’entreprise, le salarié conservera son contrat de travail et la rémunération qui y est associée.

Les modalités de mise en œuvre de cette période devront toutefois faire l’objet d’un accord écrit.

En revanche, lorsque la période de reconversion aura lieu en dehors de l’entreprise (« période de reconversion externe »), le contrat de travail du salarié sera suspendu dans son entreprise actuelle.

Les modalités de cette suspension devront faire l’objet d’un accord écrit régissant notamment la durée de cette suspension et les modalités d’un éventuel retour anticipé du salarié au sein de l’entreprise.

L’entreprise accueillant le salarié dans le cadre de cette période de reconversion externe devra, quant à elle, conclure un CDD ou un CDI d’une durée d’au moins 6 mois :

  • si la période d’essai est validée, le contrat de travail d’origine sera rompu selon les modalités de la rupture conventionnelle (ou d’une rupture d’un commun accord en présence d’un CDD) ;
  • si la période d’essai n’est pas validée, le salarié devra réintégrer son entreprise d’origine à son ancien poste (ou à un poste équivalent).

Attention : si la période de reconversion peut être mise en œuvre via une décision unilatérale dans les entreprises de moins de 50 salariés (ou de moins de 300 salariés sans délégué syndical), le contenu de cette décision reste fixé par la loi (selon des modalités restant à définir).

Dans les entreprises de taille plus importante, il est exigé qu’une négociation soit amorcée en vue de conclure à un accord. Ce n’est que si les négociations échouent que l’employeur pourra recourir à ce dispositif via un document unilatéral (sauf pour les entreprises embauchant plus de 300 salariés et pour lesquelles un accord collectif est exigé dans le cadre de la mise en place du dispositif).

Dans ce cas, la consultation obligatoire portant sur la politique sociale de l’entreprise, les conditions de travail et l’emploi devra contenir un volet consacré aux périodes de reconversion, obligeant l’employeur à alimenter la base de données économiques, sociales et environnementales (BDSE) avec ces éléments.

Côté financement, on notera que les frais pédagogiques liés à la période de reconversion sont pris en compte par l’opérateur de compétences (OPCO) compétent, qui pourra également prendre en charge les frais annexes liés aux actions de formation.

La formation pourra être financée par le compte personnel de formation (CPF) du salarié avec son accord. En cas de période de reconversion en interne, le CPF ne pourra être mobilisé que dans la limite de 50 % des droits inscrits sur le compte.

Pour la période de reconversion en externe, il n’y aura pas de limite, laissant le choix au salarié de mobiliser tout ou partie des droits acquis de son CPF pour financer sa période de reconversion.

Dernière précision : le « projet de transition professionnelle » (parfois dénommé « CPF de transition »), dispositif connexe à celui de la période de « reconversion », oblige désormais l’employeur à notifier au salarié, 3 mois avant la fin du congé, son droit à réintégrer l’entreprise à son poste ou, à défaut, à un poste équivalent dès le 1er janvier 2026.

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Actu Juridique

Cautionnement proportionnel aux revenus : prise en compte des indemnités kilométriques ?

04 novembre 2025 - 2 minutes

Pour rappel, le contrat de cautionnement signé par un particulier au profit d’un créancier professionnel doit être proportionné à ses revenus et à son patrimoine. Encore faut-il se mettre d’accord sur ce qui entre dans ces catégories…

Rédigé par l'équipe WebLex.

Indemnités kilométriques = éléments de revenus ?

Un homme se porte caution pour garantir le prêt contracté par une société.

Pour ce faire, il remplit une fiche d’informations dans laquelle il indique plusieurs éléments :

  • ses revenus et son patrimoine ;
  • les revenus de son épouse, tout en précisant qu’ils sont mariés sous le régime de la séparation des biens ;
  • les indemnités kilométriques qu’il touche chaque année.

Face aux impayés de la société, la banque se tourne vers la caution, qui refuse de payer.

Le particulier estime, en effet, que le cautionnement qu’il a signé était disproportionné par rapport à ses revenus. Selon lui, la banque a, à tort, pris en compte les revenus de son épouse et ses indemnités kilométriques pour calculer la proportion de son engagement avec son patrimoine.

Or, ces 2 éléments n’auraient pas dû être pris en compte. D’une part, les revenus de son épouse n’entrent pas dans le calcul puisqu’ils appartiennent en propre à cette dernière, en vertu de leur contrat de mariage. D’autre part, ses indemnités kilométriques correspondent au remboursement de ses frais et charges de déplacement, ce qui ne constitue pas un revenu.

Ce que confirme le juge sur le principe… tout en condamnant le particulier à payer les dettes en sa qualité de cautionnement car, même en retirant les indemnités kilométriques et les revenus de son épouse, son engagement n’est, ici, pas disproportionné !

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Les 3 meilleurs DSI de transition

Date de mise à jour : 03/11/2025 Date de vérification le : 03/11/2025 3 minutes

Sous l'effet de la digitalisation et de la recherche d'efficacité technologique, le recours à un DSI de transition s'est fortement développé en France. Ces dirigeants expérimentés, sélectionnés par des cabinets spécialisés, pilotent les systèmes d'information tout en accompagnant les changements technologiques et organisationnelles. Zoom sur les acteurs incontournables du marché et les critères pour bien choisir son cabinet de management de transition.
 

Rédigé par Publi-rédactionnel

Top 3 des DSI de transition leaders en France

Face à la transformation numérique et aux défis d'organisation internes, de nombreuses entreprises font appel à des DSI de transition. Leur rôle : accompagner le changement en assurant la continuité du pilotage IT. Concrètement, ces experts se chargent de stabiliser, restructurer, voire moderniser le système d'information le temps que la mutation se fasse. Cela peut être à l'occasion d'une fusion, d'une crise ou à la suite d'un départ imprévu du DSI en poste.

N° 1 : Wayden

En France, Wayden figure parmi les leaders du management de transition IT/SI et se présente comme un acteur « premium » du secteur. Le cabinet mise sur une méthodologie orientée résultats et insiste sur la sélection de profils immédiatement opérationnels. Parmi les missions typiques : refonte ou optimisation du système d'information, conduite du changement IT, gestion de crises informatiques urgentes et bien plus. Pour en savoir plus sur les services Wayden, cliquez ici.

N° 2 : Valtus

Valtus est une structure reconnue à l'international, notamment pour son expertise dans le management de transition. Le cabinet se positionne sur des missions à forte valeur ajoutée, notamment dans la rationalisation des coûts informatiques et la conduite de programmes de transformation digitale à grande échelle.

N° 3 : EIM

EIM (Executive Interim Management) est un acteur historique du management de transition en Europe, présent sur plusieurs fonctions de direction, dont les systèmes d'information. La structure est particulièrement habile dans le cadre de missions très diversifiées ou internationales.

Pourquoi faire appel à un cabinet de management de transition ?

L'intervention d'un cabinet de management de transition permet aux entreprises de répondre efficacement à des situations urgentes. Engager des processus de recrutement étant long et incertain, ces cabinets disposent d'un vivier de dirigeants expérimentés, immédiatement opérationnels. Cette réactivité est un avantage décisif dans des contextes de crise, de transformation digitale ou de réorganisation interne.

La qualité du réseau et la sécurisation du processus de sélection sont par ailleurs d'autres atouts majeurs des cabinets de gestion de transition. En effet, les profils choisis sont minutieusement évalués, que ce soit dans leurs compétences, leur capacité d'adaptation ou encore leurs résultats. Ainsi, les cabinets spécialisés sont en mesure de garantir des expertises en parfaite adéquation avec les besoins de l'entreprise.

Au-delà de la mise à disposition d'un expert, les cabinets apportent un accompagnement sur-mesure tout au long de la mission. Ils assurent le suivi du DSI de transition, mesurent les résultats atteints et veillent à la bonne transmission des compétences en fin d'intervention.

Comment bien choisir son cabinet de gestion de transition ?

Choisir un cabinet de management de transition est une étape stratégique pour toute entreprise en phase de mutation. Néanmoins, cette décision ne saurait pas se limiter à la notoriété du cabinet pour assurer la pertinence et la réussite de la mission.
Pour commencer, le cabinet doit maîtriser les spécificités du secteur d'activité de l'entreprise afin d'identifier les solutions adaptées à ses enjeux technologiques et organisationnels. La qualité du réseau déployé garantit par ailleurs l'accès à des dirigeants expérimentés et totalement disponibles. En outre, l'accompagnement humain ne doit pas être négligé : un cabinet sérieux assure un suivi régulier entre le client et le manager de transition. La transparence dans le fonctionnement et la communication est également un critère essentiel, car elle établit une relation de confiance entre chaque partie.

Enfin, la rigueur du processus de sélection, la qualité des références clients, ou encore la précision avec laquelle les livrables et indicateurs sont définis méritent une attention particulière. Un cabinet fiable ne se contente pas de placer un dirigeant, il s'engage sur les résultats et accompagne l'entreprise jusqu'à la fin de la mission.

 

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Actu Sociale

TESE et CEA : bientôt possible pour une partie des salariés seulement

03 novembre 2025 - 2 minutes

À compter du 1er janvier 2026, les employeurs utilisant le Titre emploi service entreprise (TESE) ou le Chèque emploi association (CEA) pourront choisir de gérer tout ou partie de leurs salariés via ces dispositifs de l’Urssaf. Une évolution qui introduit plus de souplesse dans la gestion des paies, mais qui nécessite une coordination rigoureuse entre l’employeur et son tiers déclarant.

Rédigé par l'équipe WebLex.

Une simplification offerte dès le 1er janvier 2026 

Pour rappel, le titre emploi service entreprise (TESE) ou Chèque emploi association (CEA) constituent des dispositifs mis en place par l’Urssaf et destinés aux employeurs pour simplifier les formalités sociales liées à l’emploi des salariés.

Jusqu’alors, ce dispositif facultatif pour les entreprises (ou les associations dans le cadre du CEA) ne pouvait être mis en place que pour l’ensemble des salariés présents dans l’entreprise. Dès le 1er janvier 2026, les utilisateurs du TESE et de CEA auront le choix :

  • soit continuer à utiliser ces services pour l’ensemble des salariés (dans ce cas, pas de changement) ;
  • soit utiliser ces services pour les paies d’une partie des salariés seulement.

Dans cette seconde hypothèse, si l’employeur a recours à un tiers déclarant, il est indispensable de l’avertir de son souhait afin qu’il puisse gérer les paies des salariés de manière distincte.

Pour ce faire, l’employeur est invité à transmettre à son tiers-déclarant (par exemple son expert-comptable) une fiche dédiée pour la bonne gestion de l’ensemble des déclarations sociales.

Cette gestion différenciée des salariés, désormais possible, devra donner lieu à une DSN fractionnée en plusieurs parties appelées « fractions » pour les paies d’une même entreprise ou association par plusieurs déclarants.

Chacune de ces fractions sera alors numérotée (par le logiciel de paie du déclarant ou par le TESE ou le CEA) afin de faciliter leur identification.

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Le coin du dirigeant

Congé pour reprise : précisions sur le cas du locataire âgé

03 novembre 2025 - 3 minutes

Les propriétaires bailleurs peuvent donner congé à leurs locataires à l’issue du bail en justifiant de certains motifs, comme la reprise du bien pour habiter. Cependant, certains locataires bénéficient d’une protection renforcée du fait de leur âge, obligeant le bailleur qui donne congé à leur trouver une solution de logement alternative. Une protection qui a ses propres exceptions… Illustration…

Rédigé par l'équipe WebLex.

Reprise du logement loué : quels revenus du locataire prendre en compte ?

Lorsqu’un bailleur met fin à un bail, la loi encadre strictement cette possibilité afin de protéger le locataire.

Il devra délivrer congé à son locataire au plus tard 6 mois avant la fin du bail (3 mois pour les logements meublés) en précisant le motif qui lui permet de mettre fin au contrat. Les motifs qui peuvent être invoqués sont :

  • le congé pour vente ;
  • le congé pour reprise pour soi ou un membre de la famille ;
  • le congé pour motif légitime et sérieux.

Une protection particulière est prévue pour les locataires âgés de plus de 65 ans, dont les ressources sont inférieures à un certain plafond : dans ce cas, le bailleur ne peut délivrer un congé qu’à la condition de proposer un logement de remplacement correspondant à leurs besoins et à leurs possibilités.

Une affaire récente permet d’illustrer les conditions de cette protection et plus particulièrement la question de l’appréciation des ressources du locataire.

Dans cette affaire, un bailleur avait donné congé à une locataire âgée de plus de 65 ans pour reprendre son logement à titre d’habitation principale.

Celle-ci contestait la validité du congé, soutenant que ses ressources annuelles étaient inférieures au plafond prévu par la loi, ce qui devait la protéger contre une telle reprise, son bailleur ne lui ayant pas proposé de solution de relogement.

Le bailleur de son côté s’estime exempté de cette obligation. En effet, selon lui, les ressources de la locataire sont en réalité supérieures au plafond.

Le désaccord vient de la méthode utilisée pour apprécier les ressources de la locataire, notamment s’agissant de ses revenus fonciers : faut-il prendre en compte les revenus fonciers nets imposables (total des recettes moins les différentes charges déductibles) ou les revenus fonciers bruts (c’est-à-dire avant toute déduction fiscale) de la locataire ?

Pour la locataire, la réponse semble évidente : ce sont les revenus fonciers nets qui doivent être pris en compte puisqu’ils représentent de façon plus exacte ses réelles capacités financières.

Un positionnement que ne partagent pas les juges : ce sont bien l’ensemble des revenus fonciers bruts, tels que déclarés à l’administration fiscale avant toute déduction, qui doivent être pris en compte.

C’est donc à bon droit que le bailleur a donné congé à sa locataire sans lui proposer de solution de relogement.

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Industrie
Actu Juridique

Batteries et déchets de batteries : gare aux contraventions !

03 novembre 2025 - 1 minute

Parce que les batteries constituent un véritable enjeu environnemental, l’Union européenne a mis en place un règlement encadrant leur cycle de vie. Ce cadre fixe un certain nombre d’obligations, dont le non-respect sera, à présent, sanctionné…

Rédigé par l'équipe WebLex.

Batteries : un cadre et des sanctions

Pour rappel, l’Union européenne (UE) a fixé des exigences en matière de durabilité, de sécurité, d’étiquetage, de marquage et d’information pour autoriser la mise sur le marché ou la mise en service de batteries sur le territoire.

Cette réglementation européenne fixe également des exigences minimales en matière de responsabilité élargie des producteurs (REP), de communication d’informations, de collecte et de traitement des déchets de batteries.

Dans ce cadre, le Gouvernement a ainsi prévu une contravention de 5e classe pour sanctionner le non-respect des obligations prévues dans ce règlement.

Sont notamment sanctionnés les manquements relatifs :

  • aux informations à transmettre au consommateur (par exemple la durée de vie d’une batterie) ;
  • aux exigences de marquage des batteries ;
  • au devoir de vigilance et de sécurité à la charge du professionnel ;
  • aux règles de recyclage et de durabilité, etc.
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Choisir le régime d'imposition

Entrepreneurs français à l'étranger : comment gérer votre situation fiscale ?

Date de mise à jour : 31/10/2025 Date de vérification le : 31/10/2025 8 minutes

De plus en plus d'entrepreneurs français choisissent de s'installer à l'étranger pour développer leur activité, découvrir de nouveaux marchés ou simplement profiter d'un cadre de vie différent.
Cette expatriation entrepreneuriale, aussi excitante soit-elle, soulève de nombreuses questions fiscales qu'il est essentiel de maîtriser pour éviter les mauvaises surprises. 
Voici un guide complet pour naviguer sereinement dans les méandres de la fiscalité internationale.
 

Rédigé par Publi rédactionnel

Déterminer votre résidence fiscale : la première étape cruciale

Avant toute chose, il est primordial de comprendre où vous êtes considéré comme résident fiscal. Cette notion détermine l'ensemble de vos obligations fiscales et peut avoir des conséquences importantes sur votre imposition.

En France, l'article 4 B du Code général des impôts définit la résidence fiscale selon plusieurs critères. 

Vous êtes considéré comme résident fiscal français si vous remplissez l'un des critères suivants : votre foyer permanent se situe en France, vous y séjournez plus de 183 jours par an, vous y exercez votre activité professionnelle principale, ou le centre de vos intérêts économiques s'y trouve.

L'expatriation ne signifie pas automatiquement la fin de votre résidence fiscale française. Un entrepreneur qui part à l'étranger tout en conservant sa famille en France, ou qui continue à générer l'essentiel de ses revenus depuis la France, peut toujours être considéré comme résident fiscal français. 

Il est donc essentiel d'analyser précisément votre situation et de bien choisir votre pays de résidence fiscale, car cette qualification aura un impact direct sur l'étendue de vos obligations déclaratives et votre charge fiscale globale.

Les conventions fiscales internationales : votre bouclier contre la double imposition

La France a signé plus de 120 conventions fiscales bilatérales avec d'autres pays. Ces accords sont conçus pour éviter qu'un même revenu ne soit imposé deux fois, dans deux pays différents. 

Pour un entrepreneur expatrié, comprendre la convention applicable entre la France et votre pays d'accueil est absolument essentiel.

Ces conventions prévoient généralement des règles de répartition du droit d'imposer selon la nature des revenus. 

Par exemple, les bénéfices d'une entreprise sont généralement imposables uniquement dans le pays où se situe l'établissement stable. Les dividendes, intérêts et redevances font l'objet de règles spécifiques qui limitent souvent le taux d'imposition dans le pays source.

Si vous continuez à percevoir des revenus de source française tout en résidant à l'étranger, ou inversement, la convention fiscale déterminera quel pays a le droit d'imposer ces revenus et dans quelle mesure. 

Dans certains cas, un crédit d'impôt sera accordé pour éviter la double taxation.

Vos obligations déclaratives en tant qu'entrepreneur expatrié

Même après avoir quitté la France, certaines obligations déclaratives subsistent. Tout d'abord, vous devez signaler votre départ aux impôts français en déposant une déclaration de revenus l'année de votre départ, couvrant la période du 1er janvier à la date de votre départ effectif.

Si vous conservez des biens immobiliers en France, des comptes bancaires ou d'autres actifs, vous devrez continuer à les déclarer. 

Les revenus fonciers issus de biens situés en France restent imposables en France, quelle que soit votre résidence fiscale.

Les documents à conserver absolument

Pour prouver votre situation fiscale et faciliter vos démarches administratives, certains documents sont indispensables :

  • Justificatifs de résidence à l'étranger : bail de location, acte de propriété, factures d'électricité et d'eau au nom de l'entrepreneur
  • Preuves d'activité économique : contrats clients, factures émises depuis l'étranger, certificat d'immatriculation de votre entreprise locale
  • Relevés bancaires : extraits de comptes ouverts dans votre pays d'accueil montrant des transactions régulières
  • Documents de voyage : copies des tampons de passeport ou billets d'avion démontrant votre présence effective à l'étranger
  • Attestations fiscales : certificats de résidence fiscale délivrés par l'administration de votre pays d'accueil
  • Contrats de travail ou de prestation : tout document prouvant que votre activité professionnelle s'exerce réellement depuis l'étranger

La déclaration des comptes bancaires à l'étranger est également une obligation importante. Tout compte ouvert, utilisé ou clos à l'étranger doit être déclaré à l'administration fiscale française via le formulaire n°3916

Le non-respect de cette obligation peut entraîner des amendes significatives.

Pour les entrepreneurs qui continuent à avoir des liens économiques avec la France, la tenue d'une comptabilité rigoureuse et la conservation de tous les justificatifs sont indispensables. 

En cas de contrôle fiscal, vous devrez pouvoir prouver votre résidence fiscale et la réalité de votre activité à l'étranger.

L'optimisation fiscale : entre opportunités et pièges à éviter

S'expatrier peut offrir des opportunités d'optimisation fiscale légitimes, mais attention aux pièges. Certains pays proposent des régimes fiscaux particulièrement attractifs pour les entrepreneurs, avec des taux d'imposition réduits ou des exonérations temporaires.

Le Portugal, par exemple, a longtemps attiré les entrepreneurs avec son régime des résidents non habituels, offrant une fiscalité avantageuse pendant dix ans. 

Dubaï séduit avec son absence d'impôt sur le revenu. La Belgique propose des régimes intéressants pour les dirigeants d'entreprise. Chaque destination présente ses propres avantages et contraintes.

Cependant, l'optimisation fiscale ne doit jamais basculer dans l'évasion fiscale. La résidence fiscale doit être réelle et effective. 

Un entrepreneur qui déclarerait une résidence à l'étranger tout en continuant à vivre et travailler principalement en France s'exposerait à un redressement fiscal majeur.

L'abus de droit fiscal est sévèrement sanctionné. Les montages artificiels, créés uniquement dans le but d'échapper à l'impôt sans substance économique réelle, peuvent être requalifiés par l'administration fiscale avec des pénalités pouvant atteindre 80% des droits éludés.

La gestion de votre entreprise française depuis l'étranger

Si vous conservez une entreprise en France tout en résidant à l'étranger, plusieurs points méritent une attention particulière. Votre société française restera soumise à l'impôt sur les sociétés en France sur ses bénéfices, indépendamment de votre lieu de résidence personnel.

En revanche, votre rémunération en tant que dirigeant posera question. Si vous exercez effectivement vos fonctions de direction depuis l'étranger, ces revenus pourraient être considérés comme de source étrangère selon la convention fiscale applicable. 

Cette situation nécessite une analyse au cas par cas avec un expert.

Les dividendes que vous percevrez de votre société française seront généralement soumis à une retenue à la source en France, dont le taux est plafonné par la convention fiscale. 

Vous devrez ensuite les déclarer dans votre pays de résidence, qui accordera généralement un crédit d'impôt pour éviter la double imposition.

Les régimes spéciaux à connaître

La France a mis en place plusieurs dispositifs pour accompagner les entrepreneurs dans leur mobilité internationale. 
Le régime de l'impatriés permet aux cadres et dirigeants qui viennent travailler en France de bénéficier d'exonérations temporaires sur certaines primes. 

À l'inverse, si vous revenez en France après une expatriation, vous pourriez bénéficier de ce régime.

Pour les créateurs d'entreprise qui s'expatrient temporairement, il existe des mécanismes permettant de suspendre certaines obligations tout en conservant des droits à la protection sociale. 

Le statut de travailleur détaché peut s'appliquer dans certaines situations, notamment au sein de l'Union européenne.

La protection sociale : un aspect souvent négligé

Au-delà de la fiscalité, la question de la protection sociale est cruciale. En quittant la France, vous sortez généralement du régime français de sécurité sociale. 

Selon votre pays de destination, vous devrez cotiser au régime local ou souscrire une assurance privée.

Au sein de l'Union européenne, les règles de coordination permettent une certaine continuité des droits. 

Hors UE, la situation varie considérablement selon les conventions bilatérales de sécurité sociale.

La Caisse des Français de l'Étranger (CFE) permet de maintenir une couverture pour la retraite et la santé, mais ce n'est pas obligatoire.

Les erreurs fiscales les plus fréquentes à éviter

Certaines erreurs reviennent régulièrement chez les entrepreneurs expatriés et peuvent coûter cher. Voici les pièges les plus courants à éviter absolument :

  • Ne pas déclarer son départ : oublier d'informer le centre des impôts des non-résidents peut créer des complications administratives importantes et retarder le traitement de vos dossiers
  • Conserver trop de liens avec la France : maintenir son foyer familial, ses principaux comptes bancaires et ses clients en France tout en prétendant être résident fiscal à l'étranger
  • Négliger la déclaration des comptes étrangers : l'oubli du formulaire 3916 entraîne des amendes de 1 500 € par compte non déclaré, pouvant atteindre 10 000 € en cas de comptes dans des pays non coopératifs
    Mal structurer son entreprise : créer une société dans un pays sans substance économique réelle uniquement pour des raisons fiscales expose à une requalification
  • Ignorer les délais de déclaration : chaque pays a ses propres échéances fiscales, et jongler entre deux systèmes fiscaux demande une organisation rigoureuse
  • Se fier uniquement aux conseils informels : les recommandations d'autres expatriés ou les informations trouvées sur des forums ne remplacent jamais l'avis d'un professionnel qualifié

Les outils et conseils pratiques

Face à cette complexité, plusieurs ressources peuvent vous aider. Le site impots.gouv.fr propose une rubrique dédiée aux non-résidents avec de nombreuses fiches pratiques. Les services fiscaux des ambassades et consulats français peuvent également vous orienter.

Cependant, compte tenu des enjeux financiers et de la complexité des situations, faire appel à un expert-comptable ou un avocat fiscaliste spécialisé en fiscalité internationale est vivement recommandé. Ces professionnels pourront analyser votre situation spécifique et vous accompagner dans vos démarches.

Constituez et conservez tous les documents prouvant votre installation effective à l'étranger : bail de location ou acte de propriété, factures d'électricité, relevés bancaires locaux, contrat de travail ou documents d'enregistrement de votre entreprise. Ces éléments seront précieux en cas de questionnement de l'administration fiscale.

Anticiper pour mieux réussir

L'expatriation entrepreneuriale est une aventure passionnante qui peut transformer votre vie professionnelle et personnelle. Toutefois, une préparation minutieuse de vos aspects fiscaux est indispensable pour en profiter pleinement et sereinement.

Commencez à vous renseigner plusieurs mois avant votre départ. Étudiez la fiscalité de votre pays de destination, comprenez la convention fiscale applicable, et planifiez la structure optimale pour votre activité. Une bonne préparation vous évitera des complications futures et vous permettra de vous concentrer sur l'essentiel : le développement de votre entreprise.

N'oubliez pas que la transparence vis-à-vis des administrations fiscales, tant française qu'étrangère, est votre meilleure protection. Une expatriation bien préparée et conforme aux règles vous offrira tranquillité d'esprit et réussite entrepreneuriale.
 

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Publi-rédactionnel

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