EHPAD : élargissements concernant la mission de coordonnateur
Coordonnateur en EHPAD : des renforts pour remplir la mission
Les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) doivent avoir au sein de leurs effectifs une personne assurant le rôle de coordonnateur.
Une mission assurée par un médecin dont le rôle est de veiller à la qualité des soins dispensés dans l’établissement. Pour ce faire, ses missions sont notamment :
- d’élaborer le projet général de soin de l’établissement ;
- d’émettre un avis sur l’admission des nouveaux patients concernant la compatibilité de leur état de santé avec les capacités de soins de l’établissement ;
- de veiller au respect des bonnes pratiques de soins des personnes âgées ;
- d’encadrer la formation des équipes de soin.
La loi sur la profession d’infirmier du 27 juin 2025 prévoyait la possibilité pour les infirmiers d’assumer un rôle de coordonnateur en collaboration avec un médecin dans les EHPAD.
Cette possibilité est aujourd’hui confirmée puisqu’il est désormais prévu qu’au moins un infirmier coordonnateur doit faire partie de l’équipe de soin pluridisciplinaire des établissements.
Ses missions sont définies comme suit : « l’infirmier coordonnateur participe à la coordination de l’équipe paramédicale, à l’organisation et à la qualité des soins paramédicaux réalisés par l’équipe soignante et contribue aux projets d’amélioration continue de la qualité des soins ».
Une autre nouveauté est apportée concernant la mission du coordonnateur. Elle concerne les cas où un EHPAD ne serait pas en mesure d’assurer le temps minimum qui doit être dévolue à la mission du coordonnateur.
Dans cette hypothèse, la possibilité est ouverte pour les EHPAD de faire appel, de façon temporaire, à un médecin coordonnateur intervenant de façon dématérialisée.
L’établissement devra au préalable en avertir l’autorité régionale de la santé (ARS).
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Solidité des habitations : une aide financière en expérimentation
Une subvention expérimentale pour le diagnostic et les travaux
Chaque année, les épisodes de sécheresse et de réhydratation des sols fragilisent des centaines de milliers de maisons en France. Cela se manifeste par l’apparition de fissures et de désordres qui affectent la solidité des habitations et la sécurité des personnes.
Cette situation se traduit par une part croissante de 70 % du coût des indemnisations Cat Nat (catastrophes naturelles) liées aux bâtiments résultant du retrait-gonflement des argiles (RGA) sur les 5 dernières années.
Parce que les épisodes de sécheresse vont se multiplier, l’État expérimente sur 11 départements particulièrement concernés par le RGA une aide financière afin de subventionner, sous conditions, les diagnostics de vulnérabilité des maisons et les travaux préventifs.
L’objectif de cette expérimentation est, en plus d’adapter ces habitations, d’identifier les solutions préventives les plus efficaces dans une réflexion de généralisation du dispositif.
Éligibilité des bâtiments
Sont éligibles les bâtiments à usage d’habitation situés :
- dans zone d'exposition forte au phénomène de mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols argileux ;
- et dans les départements de l'Allier, des Alpes-de-Haute-Provence, de Dordogne, du Gers, de l'Indre, du Lot-et-Garonne, de la Meurthe-et-Moselle, du Nord, du Puy-de-Dôme, du Tarn ou du Tarn-et-Garonne.
Ces habitations doivent, à la date de notification de la décision d'octroi de l'aide, être :
- achevées depuis au moins 15 ans ;
- couvertes par un contrat d'assurance habitation ;
- non mitoyennes ;
- de 2 niveaux maximum.
De plus, elles ne doivent pas présenter de désordres architecturaux ou des fissures sur les murs intérieurs, les doublages et les cloisons dont l'écartement ne dépasse pas 1 millimètre.
Ne sont, en outre, pas éligibles à l’aide financière les bâtiments ayant :
- subi des dommages structuraux susceptibles de compromettre la solidité du bâtiment et la sécurité de l'habitation ;
- été indemnisés par leur assureur dans le cas d'un sinistre lié aux mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols, reconnu au titre du régime d'indemnisation des catastrophes naturelles :
- soit lorsque cette indemnisation est intervenue après le 30 juin 2025 ;
- soit lorsque cette indemnisation est intervenue entre le 1er juillet 2015 et le 30 juin 2025 et que l'indemnisation reçue a été supérieure à 10 000 € TTC.
L'aide financière
L’aide financière proposée par l’État prendra la forme d’une subvention avec 2 volets :
- un 1er volet concernant la phase « études » qui comprend l'assistance à maîtrise d'ouvrage de la phase étude et la réalisation du diagnostic de vulnérabilité du bâtiment ;
- un 2d volet concernant la phase « travaux » qui comprend l'assistance à maîtrise d'ouvrage de la phase travaux et la réalisation des travaux préconisés par le diagnostic de vulnérabilité.
Chaque phase fait l’objet d’une décision spécifique délivré par le département.
Le montant de l’aide est calculé en fonction des ressources et de la composition du ménage, dont la classification est disponible ici.
Concernant le montant des subventions, le financement pourra atteindre :
- jusqu’à 90 % des frais, plafonné à 2 000 €, pour la « phase études » ;
- jusqu’à 80 % des frais, plafonné à 15 000 €, pour la « phase travaux » ;
Notez que la plateforme permettant de déposer une demande ouvrira au mois d’octobre 2025 sur la plateforme Démarches Simplifiées. Le déploiement des diagnostics et des travaux sera lancé fin 2025.
- Décret no 2025-920 du 6 septembre 2025 relatif à la mise en place, à titre expérimental, d'une aide pour la prévention des désordres dans les constructions liés au phénomène de retrait gonflement des sols argileux
- Arrêté du 6 septembre 2025 pris pour l'application du décret no 2025-920 du 6 septembre 2025 précisant les critères d'éligibilité des bâtiments et des propriétaires à l'aide mise en place, à titre expérimental, pour la prévention des désordres dans les constructions liés au phénomène de retrait gonflement des sols argileux
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Panneaux solaires et TVA à taux réduit : les critères d’application sont dévoilés !
TVA à 5,5 % pour les équipements de production d’électricité : publication des critères à respecter
Pour rappel, il existe plusieurs taux de TVA applicables en France, à savoir un taux dit de droit commun à 20 % et des taux réduit dont les taux sont fixés à 10 %, 5,5 % et 2,1 %, selon des listes de prestations de ventes ou de services définies par la réglementation.
La loi de finances pour 2025 a ajouté à la liste des prestations soumises au taux de 5,5 % la livraison et l’installation, dans les logements, d’équipements de production d’électricité utilisant l’énergie radiative du soleil d’une puissance inférieure ou égale à 9 kilowatts-crête dont la conception et les caractéristiques répondent à des critères précis permettant d’atteindre tout ou partie des objectifs suivants : • la consommation d’électricité sur le lieu de production ;
- l’efficacité énergétique ;
- la durabilité ou la performance environnementale.
Le taux de TVA de 5,5 % sera applicable à ces nouvelles opérations à compter du 1er octobre 2025. Les critères qui donnent droit à l'application du taux réduit de la TVA, à partir du 1er octobre 2025, viennent d’être publiés et sont disponibles ici.
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Fabrication, commerce, et détention d’armes blanches : les nouveautés à connaitre
Fabrication, commerce, et détention d’armes blanches : les nouveautés à connaitre
Les commerçants qui mettent en vente des armes blanches, ainsi que leurs fabricants, doivent prendre un certain nombre de mesures afin d’assurer la sécurité de leur clientèle et plus largement du grand public.
Parmi les mesures de sécurité qui doivent être prises, un renforcement est opéré en ce qui concerne les armes de catégorie D-a, c’est-à-dire « tous objets pouvant constituer une arme dangereuse pour la sécurité publique ».
Sont notamment cités à titre d’exemple dans cette catégorie les armes non à feu camouflées, les couteaux, les poignards, les matraques, les couteaux-papillons ou les armes blanches de jet.
Les armes de la catégorie D-a doivent désormais, dès lors qu’elles sont exposées en vitrine ou détenues dans des locaux accessibles au public, être enchainées par passage d'une chaîne ou d'un câble dans des pontets, la chaîne ou le câble étant fixés au mur.
En parallèle, il faut noter que de nouvelles armes entrent dans la catégorie A et, à ce titre, elles deviennent interdites à la détention.
C’est le cas :
- des couteaux, coutelas et machettes, à lame fixe disposant d'un côté tranchant, d'une extrémité pointue, d'un côté dentelé et présentant en complément soit plus d'un trou dans la lame, soit plusieurs pointes acérées ;
- des armes contondantes dites « coups de poing américains » d'un modèle postérieur au 1ᵉʳ janvier 1900 qui par leur conception permettent à quatre doigts d'être protégés et de maintenir l'arme tout en accentuant l'efficacité vulnérante de la frappe.
Du fait de ce nouveau classement, les personnes qui détiennent de telles armes disposent d’un délai de 3 mois pour les remettre à l’État afin qu’elles soient détruites. À défaut, une peine de 75 000 € d’amende et de 1 an d’emprisonnement est encourue.
Les personnes qui fabriquaient ou commercialisaient ces armes avant leur nouveau classement ont jusqu’au 7 mars 2026 pour faire la demande d’agrément d’armurier ou demander l’autorisation d’ouverture d’un commerce de détail d’armes. Ces demandes se font auprès de la préfecture du département.
Si elles n’obtiennent pas l’agrément ou l’autorisation, elles disposeront d’un délai de 3 mois pour céder leurs armes à des professionnels dument agréés ou autorisés.
Enfin, il faut noter que les personnes qui commercialisent des armes, autres que celles relevant des catégories A, B, C, Da, Dh et Di (rappel des catégories), doivent procéder à un nouvel affichage dans leurs lieux de vente et d’exposition.
Le modèle de cet affichage peut être retrouvé ici.
Les professionnels ont jusqu’au 7 mars 2026 pour se mettre en conformité vis-à-vis de cet affichage. Après ce délai, une amende pouvant aller jusqu’à 750 € pourra être prononcée en cas de non-conformité.
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Pisciculture marine et concession d’exploitation : des critères à connaître
Concession : une meilleure prise en compte de l’exploitation effective
Jusqu’à présent, lorsque l’activité de pisciculture marine est exercée par une société, la concession est accordée sous 2 conditions :
- la majorité de son capital social est détenue par des personnes physiques titulaires d’un diplôme ou d’un titre homologué exigé pour exercer ce type d’activité ;
- et au minimum la moitié des dirigeants remplissent également cette condition de capacité professionnelle et assurent en tout ou partie la conduite effective de l'exploitation.
Si cette règle reste en vigueur, le Gouvernement a prévu une 2de hypothèse plus souple. Ainsi, lorsque la concession est demandée pour l'exercice à titre principal d'une activité de pisciculture marine, seules les personnes qui assurent la conduite effective de l'exploitation doivent satisfaire ces conditions de capacité professionnelle. Autrement dit, l’exigence relative aux détenteurs du capital social n’est, ici, plus applicable.
Précisons qu’une activité principale est celle qui procure au chef d'entreprise ou aux dirigeants remplissant les conditions de capacité professionnelle au moins 50 % de leurs revenus professionnels et qui occupe au moins 50 % de leur temps de travail.
Notez également que cette nouvelle règle s’applique non seulement aux concessions à venir, mais également aux concessions d'exploitation de cultures marines en cours de validité au 28 juillet 2025.
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Chiropracteurs : rattrapage pour la formation continue
Réorganisation de la formation continue des chiropracteurs
La profession de chiropracteur est encadrée par la loi relative aux malades et à la qualité des soins de 2002. Cette loi prévoit que les professionnels doivent obligatoirement suivre une formation continue pour maintenir la qualité de leurs prestations.
En 2022, le Gouvernement a proposé une nouvelle organisation de cette formation. Cependant, jugée trop peu précise, elle a été annulée en 2024, contraignant le Gouvernement à en soumettre une nouvelle aujourd’hui.
Les professionnels concernés par cette obligation sont ceux détenant un diplôme de chiropraxie et n’étant en parallèle pas diplômés pour l’exercice des professions de médecins, sages-femmes, infirmiers ou masseurs-kinésithérapeutes.
L’obligation de formation continue est satisfaite par le suivi de 30 heures de formation sur une période de 3 années consécutives.
Les actions admises pour le compte de ces heures sont les suivantes :
- la participation à des actions de formation portant sur les thématiques citées ici en annexe ;
- des activités d'encadrement de stage, de maîtrise de stage et de tutorat d'étudiants formés en stage clinique chiropratique, dans le cadre de la formation initiale délivrée par un établissement agréé ;
- la participation à des réunions de revue bibliographique, à condition que la revue soit indexée à des bases de données bibliographiques nationales ou internationales ayant un lien avec l'activité professionnelle de chiropracteur.
Pour les professionnels déjà en exercice au 1er janvier 2026, la période de 3 ans démarre à cette date
Pour les autres, c’est la date de leur enregistrement auprès de l’agence régionale de santé (ARS) qui marque le début de la période de 3 ans.
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Mayotte : une aide financière pour les entreprises renouvelée
Un soutien financier pour les pertes de février et mars 2025
L’État met en place une aide financière pour les mois de février et mars 2025 à destination des entreprises particulièrement touchées par les conséquences économiques résultant du cyclone Chido.
Sont concernées les entreprises au sens large, c’est-à-dire aussi bien les sociétés que les entrepreneurs individuels.
Notez que les associations passibles de l’impôt sur les sociétés sont également éligibles à cette aide.
Conditions d’éligibilité
Seules les entreprises résidant fiscalement en France et ayant leur siège social et leur activité économique à Mayotte sont concernées.
Tout d’abord, les entreprises doivent respecter plusieurs conditions administratives et de calendrier, à savoir
- elles sont inscrites au 31 octobre 2024 au répertoire national des entreprises et de leurs établissements ;
- la date de début de leur activité a été déclarée dans ce même répertoire au plus tard le 31 octobre 2024 ;
- elles n’étaient ni dissoutes, ni radiées au 30 juin 2025 ;
- elles étaient au 31 octobre 2024 à jour de leurs obligations déclaratives fiscales ;
- elles n'ont pas au 31 octobre 2024 de dettes fiscales impayées.
Notez que ne sont pas prises en compte les dettes fiscales qui :
- ont été réglées ou sont couvertes par un plan de règlement respecté à la date de la demande d'aide ;
- sont inférieures ou égales à 1 500 € ;
- font l’objet d’un contentieux au 31 octobre 2024 relatif à leur existence ou leur montant qui n’a pas encore fait l’objet d’une décision définitive.
Ensuite, elles doivent respecter des critères de taille, à savoir :
- elles emploient moins de 250 salariés ;
- le montant de leur chiffre d'affaires annuel de l'exercice clos en 2023 est inférieur à 50 M € ou le total de bilan n'excède pas 43 M €.
Pour les entreprises n'ayant pas d'exercice clos en 2023, le chiffre d'affaires mensuel moyen compris entre la date de création de l'entreprise et le 31 octobre 2024 doit être inférieur à 4 166 667 € ;
Notez que ces critères sont appréciés au niveau du groupe lorsque l’entreprise contrôle ou est contrôlée par une ou plusieurs personnes ou sociétés.
Enfin, elles doivent respecter des critères financiers :
- elles ne se trouvaient pas en procédure de redressement ou de liquidation judiciaire au 31 octobre 2024 ;
- elles ont subi une perte d'au moins 30 % entre la moyenne mensuelle du chiffre d'affaires de l'exercice clos en 2022 et le chiffre d'affaires réalisé au cours du mois éligible ou, pour les entreprises n'ayant pas d'exercice clos en 2022, une perte d'au moins 30 % entre le chiffre d'affaires réalisé en novembre 2024 et celui réalisé au cours du mois éligible.
Montant de l’aide
Concrètement, l’aide financière prendra la forme d’une subvention qui s’élèvera, sous réserve du respect des plafonds prévus par la règlementation européenne, à :
- 20 % de leur perte pour les entreprises ayant un exercice clos en 2022, plafonné à 20 000 € ;
- 1 000 € pour chaque mois éligible pour les entreprises qui n'ont pas d'exercice clos en 2022. Dépôt de la demande d’aide La demande d'aide doit être effectuée par voie dématérialisée, au plus tard le dernier jour du mois suivant la mise en ligne du formulaire de demande.
Cette demande, traitée par les services de la direction générale des finances publiques, doit comporter une déclaration sur l'honneur attestant l'exactitude des informations déclarées et de l’éligibilité de l’entreprise, ainsi que les coordonnées bancaires pour le versement de l’aide.
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Taux réduit de TVA : plus de flexibilité pour la presse !
Presse et journaux : un taux de TVA réduit sous conditions allégées
Pour rappel, la vente de journaux et écrits périodiques, physiques ou numériques, qui présentent un lien direct avec l'actualité sont soumises à la TVA au taux de 2,1 % dans les départements de la France métropolitaine et de 1,05 % dans les départements de la Guadeloupe, de la Martinique et de la Réunion.
Pour bénéficier de ce taux réduit, les journaux et écrits périodiques présentant un lien direct avec l'actualité, apprécié au regard de l'objet de la publication, doivent remplir certaines conditions telles que :
- présenter un contenu original composé d'informations ayant fait l'objet d'un traitement à caractère journalistique ;
- avoir un caractère d'intérêt général quant à la diffusion de la pensée : instruction, éducation, information, récréation du public ;
- satisfaire aux obligations sur la liberté de la presse :
- paraître régulièrement au moins une fois par trimestre sans qu'il puisse y avoir un intervalle supérieur à quatre mois entre deux parutions ;
- faire l'objet d'une vente effective au public, au numéro ou par abonnement, à un prix marqué ayant un lien réel avec les coûts, sans que la livraison du journal ou périodique considéré soit accompagnée de la fourniture gratuite ou payante de marchandises ou de prestations de services n'ayant aucun lien avec l'objet principal de la publication ;
- avoir au plus les deux tiers de leur surface consacrés aux annonces classées, sans que ces dernières excèdent la moitié de la surface totale, à la publicité et aux annonces judiciaires et légales ;
- respecter l'obligation d'information du lecteur quant à l'identification des publicités publiées ;
- ne pas être susceptible de choquer le lecteur par une représentation dégradante de la personne humaine portant atteinte à sa dignité et à la décence ou présentant sous un jour favorable la violence.
Pour l’application de la 1re condition, il vient d’être précisé ce qu’il faut entendre par traitement à « caractère journalistique ». Dans ce cadre, le caractère journalistique du traitement de l'information est réputé satisfait lorsqu'il est réalisé par des journalistes professionnels ou lorsqu'il est apporté par des agences de presse agréées.
Par exception, le caractère journalistique du traitement de l'information peut être apprécié au regard de l'objet de la publication, en prenant en compte sa périodicité, la composition de l'équipe rédactionnelle, ainsi que la taille de l'entreprise éditrice.
La nouvelle écriture de la définition du caractère journaliste conduit à ouvrir davantage de flexibilité aux publications pour bénéficier du taux réduit de TVA.
Désormais, une publication pourra bénéficier de cet avantage fiscal même si le traitement de l’information n’est pas réalisé par des journalistes professionnels dès lors qu’elle présente les caractéristiques d’un « vrai » journal compte tenu de la composition de l’équipe, de la taille de l’entreprise éditrice et de la régularité des publications, ce qui permet d’élargir le bénéfice du régime fiscal de la presse à de nouveaux médias.
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Normes de signalisation en entreprise : guide pratique de mise en conformité
Pourquoi est-il nécessaire de déployer la bonne signalisation en entreprise ?
En s’appuyant sur le déploiement des panneaux de signalisation, vous mettez toutes les chances de votre côté pour guider correctement les personnes au sein d’un bâtiment, pour les informer sur un danger potentiel, mais aussi pour éviter les accidents. Par exemple, les consignes d’évacuation en cas d’incendie doivent être normalisées et claires pour éviter la panique et fluidifier la circulation.
C’est exactement le même constat avec les pictogrammes de danger ou les indications indiquant le port obligatoire des équipements de protection individuelle. Pour que vous soyez parfaitement au courant de toutes les gammes existantes concernant les panneaux de signalisation, sachez que vous pouvez trouver un large éventail de solutions correspondant à votre besoin professionnel ici. Ainsi, vous savez exactement quelles indications utiliser en ayant la certitude que la signalisation répond parfaitement à toutes les normes existantes.
Présentation du cadre réglementaire à respecter
Il faut savoir que la législation française demeure très précise sur la signalisation en entreprise. Pour en connaître davantage les tenants et les aboutissants, nous vous invitons à vous référer au Code du travail et notamment aux articles R.4224-23 à R.4224-27. Ces derniers vous obligent à mettre en place une signalisation adaptée à partir du moment où il y a des risques pour la santé et la sécurité.
Il faut également prendre en compte la législation européenne et notamment la norme ISO 7010 permettant d’harmoniser les pictogrammes de sécurité sur l’ensemble du territoire européen. Enfin, les directives européennes comme la 92/58/CEE sont une autre obligation à respecter. Elle concerne les prescriptions minimales sur la signalisation de sécurité et de santé au travail. Il faut donc veiller à appliquer ces nombreuses réglementations dans le but d’éviter les sanctions administratives, mais aussi pour éviter les accidents.
Quels sont les différents types de signalisation obligatoires ?
En fonction de son activité, chaque entreprise a une signalisation adaptée à mettre en place. Parmi les principales catégories, vous avez la signalisation de sécurité et de santé. Vous êtes certainement familier avec ce type d’avertissement, car les panneaux vous informent de la présence d’une substance toxique, d’une surface glissante ou d’un danger immédiat. Il y a également les panneaux d’obligation concernant l’utilisation d’équipements spécifiques comme un casque ou des lunettes. Enfin, les panneaux d’interdiction englobent les accès interdits et l’interdiction de fumer.
La signalisation d’évacuation et de secours constitue une autre catégorie de signalétique permettant de préciser les issues de secours, la localisation des extincteurs ainsi que la présence d’un plan d’évacuation. La signalisation routière interne fluidifie la circulation avec un marquage au sol dans les entrepôts et des panneaux limitant la vitesse sur un site industriel. La dernière catégorie concerne la signalisation informative. Vous retrouvez cette fois-ci le repérage des zones de stockage, l’affichage des consignes de sécurité et les indications des services.
Quelles sont les étapes incontournables pour mettre en conformité votre entreprise ?
Une méthodologie précise devra être respectée pour mettre en place une signalisation efficace et conforme. Vous commencez par réaliser une évaluation des risques et des besoins à travers un diagnostic de sécurité. Cela vous permet d’identifier les zones dangereuses, les points stratégiques et les lieux à forte circulation. Ensuite, orientez-vous vers les supports appropriés en investissant dans des panneaux conformes, visibles et résistants. Bien évidemment, vous tenez compte de l’environnement pour adapter la taille de la signalisation.
La troisième étape porte sur le déploiement d’un plan de signalisation. Vous organisez la signalétique de manière cohérente pour que chaque personne puisse la comprendre aisément. N’oubliez pas non plus de former comme il se doit le personnel afin de sensibiliser l’ensemble des salariés à la nouvelle signalisation. Il est important que chaque personne s’implique pour la sécurité collective. Enfin, vous assurez un suivi sur l’état général des panneaux en prenant l’initiative de les remplacer lorsqu’ils ne sont plus fonctionnels.
Une signalisation efficace pour un résultat optimal
Les panneaux devront être installés à hauteur des yeux au sein d’une zone correctement éclairée pour assurer une visibilité maximale. Assurez-vous d’avoir une cohérence graphique en employant des pictogrammes universels pour éviter la moindre confusion. La qualité demeure primordiale, ce qui implique de choisir des supports durables en privilégiant des matériaux résistants et capables de subir les intempéries. Enfin, la lisibilité immédiate reste un atout essentiel. Le panneau doit être compris immédiatement, sans la moindre ambiguïté.
Attention aux erreurs courantes
Surtout, n’utilisez pas de panneaux n’ayant pas une conformité vis-à-vis de la norme ISO. Inutile également d’accumuler les panneaux au même endroit, car la surcharge d’information reste néfaste pour la compréhension. Il n’est pas non plus judicieux de mettre en place une signalétique lorsque les endroits sont peu visibles. Enfin, ne négligez jamais l’importance de la maintenance, car un panneau abîmé perd en efficacité.
La culture de la sécurité en entreprise
Au-delà des obligations légales, mettre en place la bonne signalisation implique également de développer la culture de la sécurité au sein de l’organisation. En déployant les panneaux de signalisation appropriés, l’entreprise montre son engagement en matière de sécurité et de prévention. C’est un excellent signal pour rassurer les visiteurs et les salariés. Pour aller plus loin dans la démarche, une campagne de sensibilisation est indiquée, car elle contribue à l’implication de chaque personne.
Les normes de signalisation : un outil indispensable dans la prévention et la gestion des risques
Une signalisation en conformité avec la législation française et européenne protège les visiteurs et les salariés. C’est aussi un excellent moyen pour renforcer la bonne image de l’entreprise. Pour y parvenir, il faut impérativement investir dans une signalétique durable et en adéquation avec le plan initialement prévu. N’hésitez pas à vous faire accompagner par des professionnels dans le domaine pour être certain d’optimiser les résultats.
Publi-rédactionnel
Airbags Takata : la campagne s’accélère !
Airbags Takata : élargir les mesures pour plus de sécurité
Afin d’assurer la sécurité des conducteurs de véhicules équipés d’airbags Takata, les pouvoirs publics ont mis en place des obligations en matière de gestion de la situation et d’information des propriétaires de véhicules à la charge des constructeurs et de leurs mandataires.
Les véhicules équipés d'airbags conducteur ou passager Takata dits « NADI », ou contenant du nitrate d'ammonium en phase stabilisée (PSAN), avec ou sans dessiccant, sont ainsi concernés par le rappel des véhicules, assorti ou non d’un « stop drive », autrement dit d’une interdiction d’utilisation jusqu’au remplacement des airbags.
Concrètement, il est prévu :
- un rappel obligatoire de l’ensemble des airbags Takata à risque de type « PSAN sans dessiccant » et de type « NADI » sur tout le territoire d’ici fin 2026 ;
- un rappel à moyen terme pour les véhicules équipés d’airbags Takata de type « PSAN avec dessiccant », moins risqués à court terme ;
- un stop drive systématique pour les véhicules :
- en circulation dans les départements et régions d’outre-mer et en Corse où les risques d’accidents sont accrus ;
- mis en circulation avant le 31 décembre 2011 sur l’ensemble du territoire français, sauf si le constructeur prouve que la durée de vie en sécurité de l’airbag dépasse 3 ans, en prenant en compte les hypothèses les plus défavorables.
Pour les propriétaires de véhicules sous « stop drive », un rendez-vous doit être proposé dans les meilleurs délais. Si ce rendez-vous est fixé à plus de 15 jours, le constructeur doit leur mettre à disposition gratuitement des solutions de mobilité jusqu’au remplacement des airbags concernés. Cela peut prendre la forme d’un prêt de voiture de courtoisie ou de location ou d’un financement d’un autre moyen de transport équivalent.
De même, des rendez-vous de réparation à domicile ou de remorquage jusqu’au centre de réparation du véhicule en stop drive doivent être mis en place.
Les pouvoirs publics exigent également des constructeurs un délai moyen de réparation de 15 jours, un niveau minimal de stocks d’airbags et un plan de communication pour informer les propriétaires de véhicules et les inciter à réaliser les démarches.
Ce plan doit être complété par un démarchage sur le terrain en outre-mer.
L’ensemble de ces obligations est mis en place sous peine de sanction financière en cas de retard sur les calendriers prévus par le Gouvernement.
Pour finir, la liste des modèles déjà concernés est disponible ici. Notez qu’elle a vocation à être mise à jour régulièrement, au fur et à mesure des analyses de risques réalisées par les constructeurs.
