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Actu Sociale

Démission : et si c’est la faute de l’employeur ?

25 octobre 2023 - 2 minutes
Attention, cette actualité a plus d'un an

Un salarié démissionne et, quelque temps plus tard, demande finalement la requalification de cette démission en prise d’acte de la rupture du contrat de travail aux torts de l’employeurs. Pourquoi ? Il suffit de lire sa lettre de démission pour le comprendre…

Rédigé par l'équipe WebLex.

Démission, prise d’acte de la rupture du contrat de travail : une distinction à faire !

Un salarié adresse sa lettre de démission à son employeur, dans laquelle il lui adresse un certain nombre de reproches.

Peu après, il saisit le juge pour demander la requalification de cette démission en prise d’acte de la rupture du contrat de travail aux torts de l’employeur, ainsi que le paiement de diverses indemnités.

Il rappelle, en effet, que lorsqu'un salarié démissionne en raison de faits qu'il reproche à son employeur, cette rupture peut constituer une prise d'acte… avec toutes les conséquences financières que cela entraîne…

Et ici, il suffit de lire sa lettre de démission pour comprendre son point de vue !

Dans ce document, il reproche à son employeur :

  • la dégradation des conditions de sa rémunération de plus de 30 ;
  • la baisse des primes convenues et versées depuis le début du contrat ;
  • la suppression des primes depuis qu'il a été élu syndical ;
  • une situation de travail dissimulé ;
  • de lui avoir proposé de démissionner.

Une liste de reproches suffisante pour considérer qu’il n’a pas vraiment démissionné, mais a été contraint de prendre acte de la rupture de son contrat de travail, conclut le salarié… Et confirme le juge, qui accède à ses demandes !

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La démission « équivoque » : soyez vigilant !
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Actu Juridique

Le plan de sobriété énergétique célèbre son premier anniversaire

25 octobre 2023 - 2 minutes
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En octobre 2022, pour faire face à un hiver qui s’annonçait compliqué sur le plan des dépenses énergétiques, le Gouvernement avait annoncé un plan de sobriété proposant aux entreprises volontaires plusieurs solutions pour réduire leur consommation d’énergie. Après un an, l’heure du bilan est venue…

Rédigé par l'équipe WebLex.

Plan de sobriété énergétique : une réussite !

Annoncé en octobre 2022, le plan de sobriété énergétique proposait aux entreprises, sur la base du volontariat, de réduire leur consommation d’énergie en suivant plusieurs recommandations liées notamment :

  • au chauffage des bâtiments ;
  • à l’éclairage ;
  • à l’utilisation d’eau chaude.

Après un Acte 2 du plan annoncé au printemps 2023 et tourné vers la période estivale, notamment avec des mesures liées à l’utilisation des climatisations, le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires dresse le bilan de cette première année et continue à partager ses intentions pour le futur de la sobriété énergétique.

Il note, dans un premier temps, les effets bénéfiques et remarquables découlant de l’application du plan, puisque la France aurait réduit de près de 12 % sa consommation de gaz et d’électricité sur l’année.

Pour poursuivre sur cette lancée, le ministère propose de travailler sur 5 axes concernant tant les professionnels, que les collectivités publiques et les particuliers :

  • poursuivre la mobilisation des grandes entreprises ;
  • promouvoir l’utilisation de thermostats réglables par les particuliers ;
  • améliorer la réglementation sur la pollution lumineuse ;
  • promouvoir les mobilités propres en entreprise ;
  • mobiliser les fournisseurs d’énergie, afin qu’ils proposent des offres permettant de valoriser les économies d’énergie.
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Actu Sociale

Prévention des risques professionnels : le modèle de déclaration d’intérêts est disponible

25 octobre 2023 - 2 minutes
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En matière de santé et de sécurité au travail, lorsqu’un salarié référent ne peut pas être désigné dans l’entreprise, l’employeur peut décider de faire appel à un intervenant extérieur en prévention des risques professionnels. Cet intervenant doit s’enregistrer auprès de l’administration en fournissant une déclaration d’intérêts… dont le modèle est enfin disponible !

Rédigé par l'équipe WebLex.

Déclaration d’intérêts : c’est formalisé !

En principe, l’employeur doit désigner un ou plusieurs salariés compétents pour s'occuper des activités de protection et de prévention des risques professionnels de l'entreprise.

À défaut, si les compétences présentes au sein de l'entreprise ne permettent pas d'organiser ces activités, l'employeur peut faire appel, après avis du comité social et économique (CSE) s’il existe, aux intervenants en prévention des risques professionnels :

  • appartenant au service de prévention et de santé au travail interentreprises ;
  • ou dûment enregistrés auprès de l’autorité administrative.

L’intervenant extérieur qui souhaite se faire enregistrer doit notamment déposer une déclaration d’intérêts auprès de la DREETS (direction régionale de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités).

En pratique, il s’agit d’un document écrit, rempli et signé par le demandeur, qui atteste, sur l’honneur, l’exactitude des informations qui y sont portées.

Depuis plusieurs années, un modèle formel était attendu… Il vient d’être publié !

Dorénavant, il est donc prévu que la déclaration d’intérêts doit comporter :

  • lorsque le déclarant est un particulier, les informations relatives aux activités professionnelles donnant lieu à rémunération ou gratification exercées au cours des 5 années précédant la date de la demande d'enregistrement, toute information relative à un possible risque de conflit d'intérêts, etc. ;
  • lorsque le déclarant est une personne morale (société, entreprise, etc.), les nom, prénoms, date de naissance, adresse postale, adresse électronique et coordonnées téléphoniques de ses représentants légaux, une déclaration sur l'honneur attestant que ni la structure ni les salariés chargés des interventions en prévention des risques professionnels n'ont de lien de nature à influencer leur activité, etc.
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La prévention des risques professionnels : ce qu’il faut savoir
Obligations de l'employeur et du salarié
La prévention des risques professionnels : ce qu’il faut savoir
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Actu Sociale

Contrat de travail, salaires, etc. : « To have or not to have » ?

24 octobre 2023 - 2 minutes
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En principe, tous les documents professionnels qui créent des obligations vis-à-vis des salariés doivent nécessairement être rédigés en français. Mais est-ce aussi valable pour le document définissant les objectifs à réaliser nécessaires au calcul de la part variable d’une rémunération ? Réponse du juge…

Rédigé par l'équipe WebLex.

Les objectifs rédigés en anglais doivent être traduits !

Le chef de projet d’une société française, filiale d’une société américaine, bénéficie d’une rémunération variable calculée en fonction d’objectifs consignés dans un « Practice Bonus Plan » qui lui a été transmis.

Problème ? Les objectifs fixés par ce document sont rédigés en anglais…

Ils ne sont donc pas valables, selon le salarié, qui demande alors un rappel de salaires correspondant à la somme maximale prévue en cas d’atteinte des objectifs.

Au soutien de sa demande, il rappelle que la loi impose que les documents professionnels nécessaires à la bonne exécution du contrat et / ou générant des obligations soient rédigés en français. Dans le cas contraire, ils sont inapplicables !

« Non ! », se défend l’employeur : la langue anglaise est couramment utilisée au sein de l’entreprise. Dès lors, il doit être admis que les objectifs servant au calcul de la rémunération variable puissent être rédigés en anglais.

« Faux ! », tranche le juge, qui donne raison au salarié : le document fixant les objectifs d’un salarié pour le calcul de la part variable de sa rémunération fait partie des documents professionnels nécessaires à la bonne exécution du contrat et doit, de ce fait, être traduit en français lorsqu’il est rédigé dans une langue étrangère.

Par exception, seuls les documents professionnels reçus par des étrangers ou établis à destination de salariés étrangers peuvent être rédigés dans une autre langue, ce qui n’était pas le cas ici.

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Conclure un contrat à durée indéterminée : ce qu'il faut savoir
Embaucher en CDI
Conclure un contrat à durée indéterminée : ce qu'il faut savoir
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Actu Sociale

On connaît (déjà) le montant du plafond de la Sécurité sociale au 1er janvier 2024 !

23 octobre 2023 - 1 minute
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Le plafond de la Sécurité sociale est le montant maximum en euros des rémunérations ou gains à prendre en compte pour le calcul de certaines cotisations. Il est fonction de la périodicité de la paie (mensuelle, trimestrielle, par quinzaine, etc.). Quelles sont les valeurs fixées pour l’année 2024 ?

Rédigé par l'équipe WebLex.

Plafond de la Sécurité sociale : une augmentation de 5,4 % au 1er janvier 2024

L’administration sociale indique, dans sa documentation, une revalorisation du plafond annuel de la Sécurité sociale (PASS) à hauteur de 5,4 %, soit 46 368 € au 1er janvier 2024 contre 43 992 € en 2023.

Pour rappel, le PASS est parfois décliné en plafond mensuel, hebdomadaire, journalier, voire horaire. Il constitue un outil utile pour :

  • connaître le montant maximal des rémunérations et / ou des gains à prendre en compte pour le calcul du versement de certaines cotisations ;
  • définir l’assiette de certaines contributions ;
  • calculer les droits sociaux des assurés.

À noter que ce communiqué est publié avant tout vote de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2024. Affaire à suivre…

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Mettre en place une rupture conventionnelle individuelle : quelles conditions ?
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Gérer mon entreprise
Conseils pratiques pour la gestion de mon activité

Comment les petites entreprises peuvent simplifier leurs processus de facturation ?

Date de mise à jour : 22/10/2023 Date de vérification le : 22/10/2023 3 minutes

En tant qu’entrepreneur, il est généralement difficile de trouver le temps nécessaire pour s’occuper des tâches administratives, d’autant plus en l’absence de personnel dédié. Heureusement, grâce à la numérisation des données, les petites entreprises disposent désormais de solutions complètes pour effectuer toutes les étapes de la facturation facilement et rapidement.

 

Rédigé par Publi-rédactionnel
Comment les petites entreprises peuvent simplifier leurs processus de facturation ?

Pourquoi opter pour une solution de dématérialisation ?

L’évolution de la législation en France amène désormais les entreprises de toutes tailles à réfléchir à des solutions afin de rendre leurs factures disponibles au format digital. Les factures doivent non seulement être accessibles par voie informatisée, mais disposer également d’un certificat d’authenticité pour lutter contre les arnaques et le vol d'identité. Qui plus est, chaque entreprise doit par ailleurs pouvoir réceptionner et lire les factures envoyées de l’extérieur. Ces nouvelles obligations rendent les solutions de numérisation particulièrement utiles. Elles permettent de n’avoir besoin que d’un seul outil pour gérer l’intégralité de la facturation. La dématérialisation de facture avec Kolecto, un logiciel de référence en la matière, devient accessible à tous, y compris à ceux qui n’ont pas de formation dans la gestion administrative. 

Les étapes de la facturation numérique

La facture est tout d’abord produite directement par l’intermédiaire du logiciel de facturation. La création d’une facture est grandement simplifiée grâce aux modèles pré-enregistrés. Il suffit alors de renseigner les informations liées à la commande pour obtenir une facture qui respecte les mentions obligatoires. 

La facture est alors prête à être envoyée directement au client par le canal de son choix, le plus souvent par mail. Un logiciel de facturation comme Kolecto propose de renseigner en amont les informations principales de ses partenaires commerciaux (coordonnées, informations bancaires, etc.), permettant d’automatiser l’envoi et la réception de documents importants.

Une fois la facture envoyée à son destinataire, celle-ci est prête à être classifiée dans l’archivage électronique. La situation de paiement de chaque facture est enregistrée, ce qui permet à l’entrepreneur de suivre facilement l’état de paiement de chacune de ses factures. Le logiciel prévoit par ailleurs de notifier l’utilisateur lorsqu’une facture arrive à sa date limite de paiement, que ce soit en achat ou en vente. De cette manière, l’entreprise s’assure de ne pas subir des retards qui pourraient impacter sa trésorerie.

Passer à la facturation numérique : quels avantages ?

Faire le choix d’une plateforme de dématérialisation permet de répondre à bien plus de besoins que la seule obligation légale. D’une part, l’entreprise réalise un gain financier en comparaison de la production de documents en format papier. Les petits entrepreneurs gagnent également un temps précieux en automatisant des tâches administratives redondantes, ce qui leur permet de se concentrer sur leur activité. Enfin, les documents étant authentifiés par le logiciel, les microentreprises sont bien plus protégées contre les tentatives d’escroquerie en ligne, qui sont de plus en plus fréquentes.

Faire le choix de la facturation en ligne est donc plus qu’une simple obligation administrative. Cette solution permet à la fois de gagner en souplesse et en rapidité, tout en vous permettant de réaliser des économies et de vous protéger contre les escroqueries. Les possibilités d’automatisation donnent l’opportunité aux entrepreneurs de se concentrer pleinement sur leur travail sans avoir à passer des heures à produire et archiver des factures.

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Publi-rédactionnel

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Le coin du dirigeant

Notification de l’administration fiscale : « Viens chez moi, j’habite chez ma société… »

20 octobre 2023 - 2 minutes
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Parce qu’il n’a pas déposé sa déclaration de succession dans le délai légal, un héritier est taxé d’office par l’administration fiscale et reçoit une proposition de rectification… qu’il conteste, faute, selon lui d’une notification régulière : le pli n’aurait pas été envoyé à la bonne adresse… À tort ou à raison ?

Rédigé par l'équipe WebLex.

Lettre recommandée : une adresse, une boîte aux lettres, 2 personnes…

Pour rappel, sauf exceptions, lorsqu’une personne reçoit un héritage, elle doit envoyer aux services fiscaux une déclaration de succession.

Ce document permet à l’administration fiscale de calculer les droits de succession qui seront dus. En l’absence de déclaration conforme ou déposée dans les délais légaux, l’administration fiscale pourra décider de taxer d’office le « contrevenant » ce qui, en définitive, peut l’obliger à supporter non seulement le montant de l’impôt dû, mais également des majorations et / ou pénalités.

Dans une affaire récente, une personne, désignée par testament comme légataire universel, reçoit un héritage… Et ne dépose pas de déclaration de succession !

Informée, l’administration fiscale décide de le taxer d’office et lui adresse une proposition de rectification, puis un avis de mise en recouvrement.

Sauf que le légataire ne l’entend pas de cette oreille…

« Procédure irrégulière ! », conteste-t-il. Pourquoi ? Parce que la proposition de rectification, notifiée par lettre recommandée avec accusé de réception, a été envoyée à l’adresse de sa société ! C’est d’ailleurs un salarié qui a signé l’accusé de réception…

« Et alors ? », se défend l’administration : le légataire est domicilié à la même adresse que le siège de la société dont il est gérant et associé à 50 %.

« Certes », se défend le légataire, mais son domicile est bien distinct des locaux de sa société, ce qui montre bien que la notification est irrégulière…

« Non ! », tranche le juge en faveur de l’administration fiscale. Parce que son domicile est à la même adresse que le siège social de son entreprise et qu’il n’y a qu’une seule boîte aux lettres pour l’ensemble du courrier, la proposition de rectification a été valablement notifiée.

Et le fait que ce soit un salarié qui ait signé le pli est sans incidence : on pouvait valablement penser, selon le juge, qu’au regard de la relation professionnelle avec son supérieur, le salarié ferait le nécessaire pour lui remettre son courrier…

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Recevoir une proposition de rectifications fiscales : ce que vous devez vérifier
Gérer le contrôle fiscal de l'entreprise
Recevoir une proposition de rectifications fiscales : ce que vous devez vérifier
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Le coin du dirigeant

Témoin de maltraitance animale : comment le signaler ?

19 octobre 2023 - 2 minutes
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12 000 ! C’est le nombre d’infractions à l’encontre d’animaux domestiques, apprivoisés ou tenus en captivité enregistrées par la police et la gendarmerie en 2021. Mais comment réagir si vous êtes témoin d’une situation de maltraitance animale ? Plusieurs actions sont possibles… Faisons le point.

Rédigé par l'équipe WebLex.

Internet = nouveau moyen de lutte contre les maltraitances animales

Pour rappel, les mauvais traitements à l’encontre d’un animal domestique, sauvage apprivoisé ou tenu en captivité sont interdits. Autrement dit, sont concernés tous les animaux, et pas uniquement les animaux de compagnie, à l’exception des animaux sauvages en liberté.

Les maltraitances animales regroupent différentes catégories de comportements punis par la loi, en fonction de leur gravité :

  • les mauvais traitements, qui sont notamment le fait :
    • de priver un animal de nourriture et d’eau ;
    • de priver de soins un animal malade ou blessé ;
    • de placer un animal et de le maintenir dans un habitat source de souffrances, de blessures ou d’accidents ;
    • d’utiliser des moyens de détention inadaptés ou provoquant des blessures ou souffrances ;
    • etc.
  • les abandons ;
  • les sévices graves et les actes de cruauté ;
  • les atteintes sexuelles ;
  • les atteintes volontaires à la vie d’un animal ;
  • les atteintes involontaires à la vie ou à l’intégrité d’un animal.

En fonction du degré d’urgence, vous pouvez alerter directement la police, la gendarmerie, les services vétérinaires de la direction départementale de la protection des populations (DDPP) ou les associations de protection animale, elles-mêmes en lien avec les autorités compétentes.

En complément, le ministère de l’Intérieur a mis en place une procédure permettant de signaler à la gendarmerie ou à la police un mauvais traitement. Concrètement, il s’agit d’un formulaire, à retrouver ici, à remplir en donnant le plus d’informations possibles. Le signalement est anonyme et confidentiel.

Enfin, si vous voyez du contenu relayant des maltraitances animales sur internet, vous pouvez le signalez en ligne sur le site Pharos, disponible ici. Notez que ce site, géré par la police et la gendarmerie, traite tous les contenus illégaux sur internet.

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Santé
Actu Juridique

Prévention des chutes des seniors : « bouger, bouger ! »

19 octobre 2023 - 1 minute
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Chaque année, une personne sur trois de plus de 65 ans et une personne sur deux de plus de 80 ans chutent. Des chutes qui coûtent environ 2 milliards € à la collectivité. Un chiffre qui a amené le Gouvernement à publier un guide sur la prévention des chutes chez les seniors à destination des professionnels…

Rédigé par l'équipe WebLex.

Prévention des chutes chez les seniors : suivez le guide…

Le Gouvernement a publié un guide pratique sur la prévention des chutes intitulé « Travail de l’équilibre chez les seniors et les personnes âgées » à destination des professionnels au contact de ce public particulier.

Une publication utile au regard :

  • des conséquences des chutes pour les personnes âgées ;
  • du coût des chutes pour l’économie ;
  • du vieillissement de la population.

Ce guide est notamment axé sur les exercices physiques à faire réaliser aux seniors. Les exercices proposés sont adaptés à l’âge des patients et des clés sont données aux professionnels pour leur permettre d’expliquer leur action pédagogique.

Le guide propose également un focus sur quelques pathologies fréquemment rencontrées avec l’âge et sur leurs conséquences quotidiennes.

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Actu Sociale

Mode d’emploi pour la gestion des données de vos salariés

18 octobre 2023 - 3 minutes
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Dans le cadre de la gestion de votre activité, vous collectez régulièrement des données personnelles. Que ce soit celles d’un salarié ou d’un candidat, quelle est la marche à suivre pour leur traitement ? Mode d’emploi.

Rédigé par l'équipe WebLex.

La collecte des données d’un candidat à l’embauche

Pour les besoins d’un recrutement, vous êtes autorisé à collecter les données personnelles d’un futur salarié.

La seule limite ? Ces données doivent être absolument nécessaires pour vérifier les compétences du salarié à occuper le poste proposé.

Ainsi, sont strictement interdites les collectes de données relatives :

  • au numéro de sécurité sociale et aux coordonnées bancaires (sauf pour les entreprises de travail temporaire) ;
  • aux membres de la famille ;
  • à l’apparence physique (mensurations, couleur des cheveux, poids, etc.).

Notez que cette dernière interdiction connaît des exceptions : c’est le cas, par exemple, lorsque l’une de ces informations constitue un élément essentiel du contrat conclu (comme pour un mannequin, un pilote de courses, un jockey, etc.).

L’interdiction de toute forme de discrimination à l’embauche vous interdit également de collecter et conserver des données relatives à l’origine raciale, ethnique, aux opinions politiques, philosophiques, religieuses ou encore à l’appartenance syndicale.

Idem pour les informations relatives à l’état de santé ou à la vie sexuelle du candidat dont la collecte est prohibée.

Pour prévenir toute difficulté, sachez que les données collectées ne doivent être communiquées qu’aux personnes chargées du recrutement, le cas échéant.

Si vous souhaitez conserver les données d’un candidat que vous ne retenez pas pour un poste futur (par exemple en gardant son CV ou sa lettre de motivation), assurez-vous d’obtenir son consentement. Dans ce cas, la conservation de ces données ne peut être que temporaire.

Un guide du recrutement, élaboré par la CNIL, rappelle l’ensemble des principes à respecter dans le cadre de la collecte et du traitement des données des candidats à l’embauche.

La collecte des données des salariés

S’agissant de la gestion courante de l’entreprise, vous êtes amené à collecter et traiter un certain nombre d’informations personnelles de vos salariés, parmi lesquelles :

  • la copie des diplômes ou agréments obtenus ;
  • le taux d’imposition ;
  • les coordonnées d’un proche en cas d’urgence ;
  • le relevé d’identité bancaire.

La collecte de ces informations doit être strictement limitée aux données absolument nécessaires à la bonne marche de l’entreprise.

Là encore, seuls les services concernés (paie, RH, etc.) doivent pouvoir accéder à ces données.

Les informations collectées peuvent être conservées pour une durée limitée, correspondant généralement à la durée du contrat dans l’entreprise. Une fois le contrat rompu, vous êtes autorisé à conserver ces données pendant 5 ans, notamment afin de répondre à vos obligations comptables, sociales ou fiscales.

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