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Mouche orientale des fruits : « No pasaran ! »

10 avril 2024 - 2 minutes

La filière des fruits et légumes est régulièrement confrontée à des nuisibles, notamment la « mouche orientale des fruits ». L’Anses vient de publier des recommandations pour accentuer les mesures de protection aux frontières sur les marchandises importées de pays dans lesquels on retrouve cet insecte.

Rédigé par l'équipe WebLex.

Mouche orientale des fruits : l’Anses veut renforcer les contrôles !

Pour rappel, la mouche orientale des fruits vit dans une grande partie de l'Afrique subsaharienne, sur le sous-continent indien (jusqu'à la Chine), dans tout le sud-est asiatique, ainsi que dans plusieurs îles du Pacifique.

Cette mouche se nourrit de fruits (mangues, agrumes, pêches, prunes, abricots, raisins, avocats, tomates, etc.) dans lesquels elle pond des œufs qui provoquent une détérioration de la chair du fruit qui peut aller jusqu’à sa destruction totale.

Les dégâts qu’elle peut occasionner ont amené l’Union européenne à la ranger dans la catégorie des nuisibles de quarantaine classés comme prioritaires. Malgré cela, plusieurs foyers d’infestation ont été déclarés en Italie…

Par ailleurs, en France, un plan national d’intervention sanitaire d’urgence (PNISU) a été mis en place, qui prévoit des mesures de lutte, telles que des traitements insecticides, le piégeage des individus mâles pour limiter leur reproduction et des restrictions de circulation du matériel végétal.

Ces mesures donnent lieu à des captures de plus en plus nombreuses près des ports, des aéroports et des marchés de gros de produits frais.

C’est pourquoi l’Anses recommande de renforcer les inspections sur les marchandises les plus à risques, notamment les fruits et légumes dont l’entrée sur le territoire n’est pas couverte par des contrôles obligatoires, comme les fruits de la passion et les avocats.

Elle invite aussi à renforcer les contrôles des produits provenant des pays infestés (les mangues par exemple).

Enfin, elle estime qu’il faut sensibiliser les voyageurs aux risques générés par le déplacement de végétaux et produits végétaux et recommande l’interdiction stricte de l’importation par les passagers de végétaux.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter ici le rapport de l’Anses sur le sujet.

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