Aides couplées végétales : (nouveaux) montants connus pour 2023

Agriculteurs : des précisions sur les aides financières
Pour les exploitants agricoles connaissant des difficultés financières, il est possible de se faire attribuer des aides versées par l’État sous l’impulsion de la Politique agricole commune (PAC).
Certaines de ces aides sont versées de façon forfaitaire en fonction du type de cultures ou d’élevages réalisés par les agriculteurs : ce sont les « aides couplées ».
Les montants de plusieurs aides couplées végétales sont désormais connus pour la campagne de versement de 2023. Ils se répartissent comme suit :
- 950 € pour la production de prunes ;
- 590 € pour la production de cerises ;
- 442 € pour la production de houblon ;
- 133 € pour la production de riz ;
- 84 € pour la production de pommes de terre féculières ;
- 44 € pour la production de semences de graminées ;
- 52,55 € pour la production de blé dur ;
- 1 300 € pour la production de poires destinées à la transformation ;
- 563 € pour la production de pêches destinées à la transformation ;
- 1 140 € pour la production de tomates destinées à la transformation ;
- 1 588 € pour l’aide au maraîchage ;
- 81 € pour la production de chanvre ;
- 104,2 € pour la production de légumineuses à graines et légumineuses fourragères déshydratées ou destinées à la production de semences ;
- 149 € pour la production de légumineuses fourragères dans les zones de montagne ;
- 130 € pour la production de légumineuses fourragères hors zones de montagne.
- Arrêté du 19 février 2024 fixant le montant unitaire des aides couplées végétales pour la campagne 2023
- Arrêté du 1er mars 2024 modifiant l'arrêté du 19 février 2024 fixant le montant unitaire des aides couplées végétales pour la campagne 2023
- Arrêté du 18 avril 2024 modifiant l'arrêté du 19 février 2024 fixant le montant unitaire des aides couplées végétales pour la campagne 2023
- Arrêté du 24 avril 2024 modifiant l'arrêté du 19 février 2024 fixant le montant unitaire des aides couplées végétales pour la campagne 2023
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Compte personnel de formation : de nouvelles modalités d’utilisation !

CPF : 100 € de reste à charge depuis le 2 mai 2024 !
Pour mémoire, le CPF permet à chaque salarié (ou demandeur d’emploi) d’accumuler des droits à formation tout au long de sa vie professionnelle afin de les utiliser pour financer une formation.
En principe, il appartient au détenteur du CPF de le mobiliser, même si la loi permet également à l’employeur de le faire, sous réserve d’obtenir l’accord exprès du salarié dans ce cas.
Si nous savions que le « reste à charge » était un des éléments désormais prévus par la loi de finances pour 2024, il restait à connaître les modalités concrètes de l’application de ce nouveau principe.
C’est désormais chose faite avec la publication récente du décret d’application qui parachève la réforme.
Depuis le 2 mai 2024, le titulaire du CPF devra s’acquitter d’un reste à charge en cas d’utilisation de son compte afin de financer une formation correspondant à une somme forfaitaire de 100 €.
Cette somme sera revalorisée annuellement en tenant compte de la moyenne annuelle des prix à la consommation des ménages.
Si cette participation peut également être prise en charge par l’employeur, le texte réserve certaines exceptions à ce nouveau principe du « reste à charge », notamment pour :
- les demandeurs d’emploi,
- les salariés bénéficiant d’un abondement de leur employeur pour financer une formation,
- ou encore en cas de salarié titulaire victime d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle et ayant atteint un taux d’incapacité permanente d’au moins 10 %, qui utiliserait ses droits au titre d’une reconversion professionnelle.
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Exploitants agricoles : assouplissement de la prise du congé paternité

Congé paternité des exploitants agricoles : un nouveau délai !
Pour mémoire, depuis le 1er juillet 2021, le congé de paternité et d’accueil de l’enfant des exploitants agricoles est allongé à 25 jours pour des naissances simples et 32 jours pour des naissances multiples.
Ce congé fractionnable comprend une période de 7 jours consécutifs de congés de paternité et d’accueil de l’enfant, dite période obligatoire.
Et justement, c’est ici que le décret assouplit les conditions encadrant la prise de cette période de 7 jours.
En effet, jusqu’alors, les exploitants et employeurs de main d’œuvre agricoles devaient nécessairement poser ces 7 jours de congés immédiatement après la naissance de l’enfant.
Mais la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2024 prévoit un assouplissement de la prise de ce congé paternité et d’accueil de l’enfant pour les exploitants agricoles.
Un décret récent parachève cette réforme : désormais, les exploitants agricoles peuvent prendre leur congé paternité et d’accueil de l’enfant dans un délai maximal de 15 jours courants à compter de la naissance effective de l’enfant ou à la date d’accouchement initialement prévue.
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IVG par une sage-femme en établissement de santé : l’encadrement évolue…

Pratique des IVG par les sages-femmes : sur attestation !
Depuis le 25 avril 2024, une sage-femme peut effectuer des interruptions volontaires de grossesse (IVG) par méthode instrumentale en établissement de santé à condition de justifier d'une compétence professionnelle adaptée.
Cette compétence professionnelle adaptée doit être attestée par le suivi d'une formation théorique et pratique à l’IVG par méthode instrumentale et à la conduite à tenir en cas de complications liées à l’IVG.
Notez que le directeur de l'établissement de santé au sein duquel est réalisée la formation pratique doit remettre une attestation de formation à la sage-femme, sur justificatif du responsable médical du service.
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JO 2024 : retour de l’attestation de déplacement ?

JO 2024 : un déplacement avec QR code ?
Dans le cadre des Jeux Olympiques se déroulant à Paris, la présentation d’un laissez-passer numérique sous forme de QR code sera impérativement requise pour se rendre dans certaines zones sécurisées du 18 au 26 juillet 2024.
Concrètement, 2 périmètres de sécurité vont voir le jour :
- un périmètre gris :
- l’accès en véhicule motorisé est interdit, sauf rares dérogations et à condition de présenter un QR code ;
- l’accès à pied, en vélo, en trottinette est possible à condition de présenter un QR code ;
- un périmètre rouge :
- l’accès à pied, en vélo, en trottinette est libre ;
- l’accès en véhicule motorisé est interdit, sauf rares dérogatoires (voir-ci-dessus) et à condition de présenter un justificatif aux points de contrôle tenus par les forces de sécurité.
Notez que le QR code est nécessaire pour les personnes de plus de 13 ans. Il est gratuit, individuel et nominatif.
Bon à savoir : il n’est pas nécessaire d’obtenir un QR code pour emprunter des transports publics qui traversent le périmètre gris.
Pour obtenir un QR code, il faut se rendre ici et fournir :
- la copie d’un justificatif d’identité ;
- une photo d’identité ;
- la copie du certificat d’immatriculation et le numéro d’immatriculation, s'il s'agit d'une demande liée à la conduite d'un véhicule motorisé ;
- selon la situation, un justificatif de domicile, d’hébergement temporaire, de travail ou de visite dans la zone (réservation de musée, de restaurant, de spectacle, etc.).
Une enquête administrative est ensuite effectuée pour des raisons de sécurité, avant validation de la demande de QR code (ce dernier sera envoyé par mail).
Sachez que la CNIL s’est exprimée sur la mise en place de ce dispositif de laissez-passer sous la forme d’un QR code, car il implique la collecte de données personnelles.
Elle a confirmé la légitimité du traitement de données pour sécuriser des événements exceptionnels, mais a émis des recommandations qui ont été suivies par le Gouvernement. Par exemple, les copies de cartes nationales d’identité, permis de conduire, passeports et titres de séjour ne seront conservées que le temps nécessaire à la délivrance du titre d’accès. Les autres données seront conservées 3 mois.
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Le chèque énergie : des mises à jour 2024 à connaître

Le chèque énergie : élargissement de son utilisation
Pour rappel, le chèque énergie est versé chaque année par l’État pour aider financièrement les personnes les plus modestes à payer leurs factures d’énergie.
Depuis le 6 mai 2024, son utilisation a été élargie. Ainsi, les bailleurs sociaux peuvent dorénavant accepter les chèques énergie pour le paiement des charges récupérables incluant des frais d’énergie quittancées pour l’occupation d’un logement social.
Le chèque énergie et la suppression de la taxe d'habitation
Parce la suppression totale de la taxe d’habitation sur la résidence principale depuis le 1er janvier 2023 a empêché d’établir automatiquement la liste des bénéficiaires de 2024, les personnes éligibles en 2023 ont reçu d’office un chèque énergie pour 2024.
Un portail bientôt disponible
Un portail, disponible ici, ouvrira en juillet 2024. Il aura pour objectif de permettre aux ménages dont les revenus et la composition en 2022 les rendent éligibles au chèque 2024 de le réclamer.
Sont notamment concernés :
- les jeunes entrés dans la vie active ;
- les ménages dont les revenus ont baissé entre 2021 et 2022 ;
- les ménages qui ont connu une naissance en 2022.
Vérifier son éligibilité
Pour savoir si vous êtes éligible au chèque énergie 2024, un simulateur est disponible ici.
- Décret no 2024-411 du 4 mai 2024 relatif au chèque énergie émis au titre de l'année 2024 et modifiant les modalités de la mise en œuvre du chèque énergie
- Arrêté du 4 mai 2024 modifiant l'arrêté du 7 juin 2016 aux pièces que l'Agence de services et de paiement peut demander aux personnes morales et organismes acceptant le chèque énergie pour l'application du II de l'article R 124-4 du code de l'énergie
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Avantages fiscaux pour les investissements dans les DOM et à Saint-Martin : et c’est reparti !

Investir dans les DOM et à Saint-Martin dans le transport = des aides fiscales qui reprennent du service
Pour rappel, les investissements réalisés dans les départements d'outre-mer et à Saint-Martin dans les secteurs des transports et du haut débit permettaient de bénéficier d’avantages fiscaux s’agissant des investissements mis en service et aux agréments délivrés jusqu'au 31 décembre 2023 et à compter d'une date fixée par décret, qui ne pouvait être publié qu’après obtention de la réponse de la Commission européenne confirmant la conformité de ces dispositifs à la réglementation européenne.
Et c’est chose faîte ! Une réponse positive de la Commission européenne a permis la publication d’un décret autorisant la poursuite des aides fiscales en faveur des investissements productifs mis en service à et aux agréments délivrés à compter du 1er janvier 2024, réalisés dans les départements d'outre-mer et à Saint-Martin dans le secteur des transports.
Une décision qui permet d’assurer la continuité de l'avantage fiscal.
Pour finir, notez que le décret ne mentionne pas les investissements réalisés dans le secteur du haut débit. L’aide fiscale les concernant reste donc suspendue.
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Compétitions sportives : de nouvelles mesures pour lutter contre les faux billets

Compétitions sportives : le numérique pour lutter contre les fraudeurs
Les organisateurs de certaines manifestations sportives débutant à compter du 1er juillet 2024 seront soumis à une obligation de prévoir des titres d'accès nominatifs, dématérialisés et infalsifiables.
Pour être valable, le titre d'accès doit remplir l’ensemble des conditions suivantes :
- il comporte le nom de la personne ou de l’entreprise qui en est le premier acquéreur ou le détenteur ;
- il est cessible par voie électronique ;
- il permet d'accéder au lieu de la manifestation sportive sur sa présentation au format numérique ou, à défaut, d'une édition papier réalisée à partir du format numérique ;
- il permet de s'assurer de sa validité.
Seront concernées les manifestations sportives exposées, par leur nature ou par leurs circonstances particulières, à un risque de fraude.
Ce sera le cas lorsque le nombre de spectateurs est supérieur aux seuils suivants :
- 8 000 pour les manifestations organisées dans une enceinte sportive couverte ;
- 20 000 pour les manifestations organisées dans une enceinte sportive de plein air ;
- 8 000 pour les manifestations organisées hors enceinte sportive.
Par ailleurs, le risque de fraude auquel est exposée une manifestation sportive s'apprécie en considération :
- de son ampleur, notamment en raison de sa dimension nationale ou internationale ;
- de son écho médiatique ;
- des fraudes dont elle a pu faire l'objet par le passé ;
- de la présence attendue, aux abords de la manifestation, d'un nombre élevé de personnes susceptibles d'être dépourvues de titres d'accès ;
- de l'adéquation des modalités d'accès et de contrôle en amont de la manifestation avec le nombre de spectateurs attendus.
Notez qu’un arrêté ministériel à venir listera les évènements concernés par cette nouvelle obligation.
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Organisateurs d’épreuves théoriques du permis de conduire : du nouveau !

Un nouveau cahier des charges pour obtenir l’agrément ministériel !
Pour rappel, normalement, ce sont les inspecteurs du permis de conduire qui font passer l’épreuve théorique (appelée « code »). Mais, trop peu nombreux, ils se sont retrouvés dépassés face au nombre important de candidats souhaitant obtenir ou devant repasser le permis de conduire.
D’où la décision de permettre à des organismes privés d’organiser l’épreuve théorique du permis de conduire. Pour cela, il est nécessaire d’obtenir un agrément ministériel.
Un nouveau cahier des charges à respecter pour obtenir cet agrément vient de voir le jour, en vigueur depuis le 4 mai 2024. Notez que les organismes déjà détenteur d’un agrément ont jusqu’au 4 juillet 2024 pour se mettre en conformité avec la nouvelle réglementation.
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Le portefeuille européen d’identité numérique : bientôt une réalité !

Identité numérique : transparence, sécurité, interopérabilité, accompagnement
Pour rappel, l’identité numérique correspond aux identifiants permettant à une personne de s’authentifier pour accéder à des services en ligne, comme France Connect.
Un règlement européen est intervenu sur la question de l’identité numérique. Objectif : créer un portefeuille européen d’identité numérique, sécurisé et reconnu par tous les États membres.
Pour cela, les États ont 24 mois à partir du 20 mai 2024 pour mettre en place au moins un dispositif de portefeuille pour leurs citoyens qui répond à toutes les exigences de protection et de cybersécurité de l’UE. Pour les aider et mettre en place un système harmonisé, la Commission doit encore publier ses lignes directrices et recommandations.
Concrètement, les utilisateurs pourront utiliser gratuitement ce portefeuille pour s’identifier tout en évitant de communiquer des informations personnelles. Ce dispositif sera facultatif, c’est-à-dire qu’un utilisateur ne pourra pas se voir refuser l’accès à un service parce qu’il n’utilise pas le portefeuille européen. De même, il pourra à tout moment se retirer de ce dispositif ou transférer ses données sur un autre portefeuille européen si l’État en propose plusieurs.
Les informations stockées (diplômes, pièce d’identité, etc.) devront avoir la même valeur que leur version papier.
Le portefeuille numérique devra appliquer le principe de « divulgation sélective ». Autrement dit, seules les informations nécessaires à l’authentification seront transmises.
Notez que l’accessibilité devra être assurée via la mise en place de formation pour les personnes les moins à l’aise avec les outils numériques et par des interfaces adaptées aux personnes handicapées.
Parce que la transparence est le maître mot de ce portefeuille, les États devront rendre public leur code source, le rendant ainsi accessible à toute personne désireuse de le lire.