C’est l’histoire d’un professionnel qui ne croit que ce qu’il voit…
Un entrepreneur se voit condamné à payer des indemnités à ses clients. Mécontent de cette décision, il souhaite la contester devant la Cour de cassation, dernier échelon de la justice française… Une contestation que la Cour refuse d’étudier, l’entrepreneur n’ayant pas agi assez vite…
Pour qu’elle puisse intervenir, il aurait dû agir dans les 10 jours suivant le moment où la décision qu’il souhaite contester lui a été signifiée, c’est-à-dire le moment où un commissaire de justice lui a remis les documents lui confirmant sa condamnation. Ce que conteste l’entrepreneur : les documents remis par le commissaire de justice indiquent qu’il a 2 mois pour agir. Cette information erronée, pourtant délivrée par un représentant de l’État, le prive donc de son droit à être entendu…
Ce que reconnaissent les juges : l’erreur commise ici par le commissaire de justice a privé l’entrepreneur de son droit de faire appel à la justice. Malgré le dépassement du délai, sa contestation doit être entendue…
