Prêt-hôtellerie : pensez à Bpifrance

Prêt-hôtellerie : pour qui ?

Qui est bénéficiaire ? Pour pouvoir bénéficier du prêt-hôtellerie, il faut exercer appartenir au secteur de

• de l'hôtellerie (hôtels-bureaux, hôtels-restaurants indépendants ou franchisés),
• du tourisme social (villages et centres de vacances),
• ou appartenir aux activités d’exploitation de terrains de camping, de caravaning et parcs résidentiels de loisirs, à la condition d’être bénéficiaire et en croissance, et que l’entreprise soit créée depuis plus de 3 ans (sauf pour les activités créées à l’occasion de la reprise d’un établissement existant depuis plus de 3 ans).

Attention ! L’entreprise doit répondre aux critères d’une PME. Pour mémoire, la catégorie des PME est constituée d’entreprises qui :

• ont moins de 250 salariés ;
• possèdent un chiffre d’affaires annuel n’excédant pas 50 millions d’euros ou un total de bilan n’excédant pas 43 millions d’euros.

Comment demander le prêt ? Pour solliciter le prêt-hôtellerie, vous devez soit vous rendre sur le site internet de Bpifrance soit vous rendre auprès de la Bpi régionale dont vous dépendez.

Prêt-hôtellerie : quels sont les avantages ?

Quel montant ? Le prêt dont vous pouvez bénéficier peut varier d’un montant de 30 000 € à 400 000 € (voir 1,4 M€ si le taux appliqué n'est pas privilégié) .

Quelle durée ? Le prêt est octroyé pour une durée allant de 2 à 10 ans, à taux fixe. Le remboursement est allégé les 2 premières années grâce au différé d’amortissement du capital de 24 mois.

Quelle garantie ? Le prêt est octroyé sans garantie sur les actifs de l’entreprise, ni caution personnelle de votre part.

Attention ! Le prêt-hôtellerie accompagne systématiquement un prêt bancaire qui est d’un montant au moins égal à celui octroyé par Bpifrance. De plus, ce prêt bancaire peut être garanti par Bpifrance à hauteur de 40 %, voire de 70 % (grâce au soutien des régions).

Que finance-t-il ? Le prêt-hôtellerie finance plusieurs dépenses, à savoir :

• les travaux de rénovation et d’extension ;
• les travaux de mise aux normes de sécurité et d’accessibilité ;
• l’équipement, le mobilier, le matériel, notamment ceux liés à une démarche de développement durable ;
• les dépenses liées au service au client (formation, documentation commerciale, site Internet, etc.), ainsi que les dépenses liées à la fermeture éventuelle de l’établissement pendant les travaux (dans la limite de 25 % des travaux).