Vous vous séparez d’un de vos collaborateurs. Son contrat de travail prévoit que vous devez lui verser une indemnité en contrepartie d’une clause de non-concurrence que vous aviez mise en place à l’occasion de son arrivée. Quel est son montant ? Comment la payer ? Devez-vous effectivement la verser ?
Contrepartie financière : est-elle due ?
Une clause de non-concurrence est-elle prévue ? Cela peut paraître évident, mais il n’est pas inutile de rappeler qu’une indemnité ne sera due que si une clause de non-concurrence est évidemment prévue au contrat. Il s’agit là, d’ailleurs, d’une des conditions de validité de cette clause. Mais ce n’est pas la seule, puisque la validité de cette clause de non-concurrence suppose également qu’elle soit insérée dans le contrat en vue de protéger les intérêts légitimes de l’entreprise, qu'elle prenne en compte les spécificités de l’emploi occupé par le salarié et soit limitée dans le temps et dans l’espace.
Pas d’indemnité prévue ?...
Contrepartie financière : quel montant ?
Celui prévu au contrat ou à la convention. Le montant de l’indemnité sera celui qui est prévu au contrat ou, le cas échéant, dans la convention collective (le montant de l’indemnité ne peut pas être inférieur à celui prévu dans la convention collective). Cette indemnité est, en principe, déterminée en fonction de l’atteinte qui est portée au salarié à qui on interdit d’exercer une activité concurrente pendant un temps donné et sur une zone précise.
Attention...
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