Un de vos salariés vient de vous annoncer sa nouvelle paternité. Encore sous le coup de la bonne nouvelle, il vous annonce qu’il compte prendre les « jours de paternité » à compter de la semaine prochaine. Pouvez-vous refuser ? Quelles sont les modalités de ce « congé paternité » ?
Ne pas confondre « congé de naissance » et « congé de paternité » !
D’un côté, le salarié a droit à « 3 jours »… Afin de privilégier la vie de famille et de faciliter l’arrivée d’un nouvel enfant, votre salarié a droit, pour chaque naissance (ou pour l’arrivée d’un enfant en vue de son adoption), à un congé de naissance, d’une durée de 3 jours, quelle que soit son ancienneté.
...rémunérés ! ...
Qui peut bénéficier de ce « congé de paternité et d’accueil de l’enfant » ?
En principe, tout le monde ! Un salarié, nouvellement père d’un enfant, peut bénéficier de ce congé paternité, quelle que soit son ancienneté, son statut dans l’entreprise (qu’il soit en contrat à durée déterminée, indéterminée, en intérim, etc.), à temps complet ou à temps partiel (dans cette dernière hypothèse, le congé n’est pas proratisé), sa situation familiale (marié, divorcé, pacsé, séparé, en concubinage), etc.
Un congé qui n’est plus réservé au père de l’enfant...
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