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C’est l’histoire d’un employeur qui se crêpe le chignon avec son salarié…

05 décembre 2022

Un salarié, steward d’une compagnie aérienne, porte des tresses africaines relevées en chignon. Une coiffure non appropriée, estime l’employeur qui l’oblige à porter une perruque au travail… Ce que finit par contester le salarié qui s’estime victime d’une discrimination…

En relisant le manuel de port de l’uniforme de la compagnie, il se rend compte que ce type de coiffure est autorisé, mais seulement pour les femmes, sans raison objective. Pour lui, pas de doute : il s’agit d’une discrimination fondée sur l’apparence en lien avec le sexe. Sauf qu’en sa qualité de steward, il est en contact avec la clientèle et représente l’entreprise pour qui la sauvegarde de son image est une cause valable de limitation de la libre apparence des salariés. D’autant que les restrictions de coiffure imposées aux hommes sont nécessaires pour permettre l'identification du personnel, ajoute l’employeur, qui conteste toute discrimination…

… pourtant ici avérée, estime le juge… qui donne raison au salarié !


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