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C’est l’histoire d’un employeur qui rompt la période d’essai d’une salariée… qui ne se savait pas (?) en période d’essai…

09 novembre 2020

Embauchée un 4 janvier, une salariée est en période d’essai jusqu’au 4 avril. Mais l’employeur va rompre cette période d’essai le 31 mars. Une rupture que la salariée assimile à un licenciement sans cause réelle et sérieuse…

Elle rappelle qu’aucune période d’essai ne peut lui être imposée puisqu’elle n’a signé aucun contrat de travail. « Certes », reconnait l’employeur, elle n’a peut-être pas signé le contrat de travail, mais elle en a tout de même bien eu connaissance, ce qu’elle reconnaît d’ailleurs elle-même. Et parce que ce contrat prévoit une période d’essai de 3 mois, la salariée savait parfaitement qu’elle était encore en période d’essai au moment où il a décidé de rompre la relation de travail…

Mais la période d’essai ne se présume pas et doit être expressément stipulée dans un contrat de travail dûment signé, rappelle le juge qui donne ici raison à la salariée : faute de contrat de travail effectivement signé par la salariée, la période d’essai ne lui est pas opposable…


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