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C’est l’histoire d’un employeur face à une salariée qui a un avis sur tout… et sur tout le monde…

27 juin 2022

Une salariée, employée dans une entreprise de peinture, déclare un soir à l’un de ses collègues qu’il est, selon son patron, « le pire peintre de l’entreprise ». Des propos dénigrants, accusateurs, et surtout faux, rétorque l’employeur… qui licencie la salariée pour faute grave…

« Impossible ! », conteste la salariée qui rappelle qu’elle a tenu ces propos dans un cadre privé, en dehors du travail : l’employeur ne peut donc pas s’en servir comme motif pour la licencier. D’autant qu’elle n’a fait qu’user de sa liberté d’expression… « Certainement pas ! », conteste à son tour l’employeur pour qui ces propos, même tenus en dehors du travail, sont diffamatoires et peuvent alors être utilisés à l’appui du licenciement de la salariée…

A raison, confirme le juge : par ces propos, la salariée a ici véhiculé une mauvaise image de l’employeur et a créé un malaise entre lui et le salarié concerné, manquant ainsi à son obligation de loyauté… ce qui justifie son licenciement pour faute grave !


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