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C’est l’histoire d’un employeur face à un salarié un peu (trop ?) sûr de lui…

18 juillet 2022

Un salarié, directeur d’une société filiale d’un groupe, envoie un courrier au président du directoire dans lequel il remet en cause le management de l’ancien directeur et les choix stratégiques du groupe... Une faute grave, selon l’employeur, qui finit par le licencier…

« Pourquoi ? », s’étonne le salarié qui rappelle qu’il n’a fait que dénoncer la gestion, désastreuse selon lui, de la filiale. Une dénonciation justifiée par l’absence de réaction de sa hiérarchie, qu’il avait alertée auparavant sur les conséquences, majeures pour le salarié, de l’ancienne gestion. Mais multiplier les accusations, graves selon lui, sur les agissements de l’ancienne direction dépasse largement le cadre de la liberté d’expression, estime l’employeur qui maintient que le licenciement est ici justifié…

« A tort ! », selon le juge qui relève que les propos tenus par le salarié ne sont ni injurieux, ni excessifs, ni diffamatoires : aucun abus de sa liberté d’expression ne peut donc lui être reproché !


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