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Professions libérales : si vous diffusez de la musique…

Date de mise à jour : 29/07/2021 Date de vérification le : 07/09/2023 7 minutes

Si vous envisagez de diffuser de la musique dans votre local, vous devrez, au préalable, effectuer des démarches afin d’être en conformité avec la réglementation. Mais une fois obtenue l’autorisation de diffuser de la musique, de nouvelles règles s’imposent. Lesquelles ?

Rédigé par l'équipe WebLex.
Professions libérales : si vous diffusez de la musique…


Diffusion de musique : le principe de redevance

Diffuser de la musique de sonorisation… Diffuser de la musique en fond sonore dans votre local professionnel participe à l’attrait de votre clientèle dans votre établissement et à sa fidélisation, tendant à agrémenter son passage.

… ce n’est pas gratuit ! Diffuser de la musique à des fins commerciales n’est pas gratuit : il faut rémunérer l’artiste-interprète et les producteurs, la rémunération étant répartie par moitié et calculée par rapport aux recettes de l’exploitation ou bien évaluée forfaitairement.

La SACEM. Pour rémunérer l’artiste-interprète et les producteurs, il y a un acteur incontournable que vous devez contacter : la société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM), organisme qui gère un répertoire important d’artistes-interprètes. C’est, en effet, à la SACEM qu’il faut verser les redevances.

La SPRE. En plus de la rémunération due à la SACEM, il faut verser une rémunération à la société pour la perception de la rémunération équitable (SPRE) au titre du droit à une rémunération équitable.

Le saviez-vous ?

Lorsque la diffusion n’a pas de but commercial et n’est pas susceptible d’attirer de nouveaux clients comme un cabinet dentaire, par exemple, la diffusion ne donne pas lieu à rémunération.

Déclarez la sonorisation ! Vous devez vous rendre sur le site internet de la SACEM (www.sacem.fr) et y faire une déclaration de demande d’autorisation de diffusion de musique.

Quel forfait ? Dans votre cas, vous serez concerné par le forfait qui concerne la diffusion dans une salle d’attente. Le forfait varie selon le nombre de praticiens qui exercent dans l’établissement.

Attention. Comme évoqué ci-dessus, si vous diffusez de la musique sans but commercial, et qu’elle n’est captée que par hasard, vous n’êtes pas redevable de la redevance.

Accords de groupes. Si votre établissement fait partie d’un organisme professionnel qui a conclu un accord avec la SACEM, vous pouvez bénéficier d’un forfait réduit.

Sanctions. Sachez que la diffusion de musique sans autorisation de la SACEM est sanctionnée par une amende pouvant atteindre 300 000 € et 3 ans d’emprisonnement. Notez que, le cas échéant, le juge peut ordonner la fermeture totale ou partielle, définitive ou temporaire, pour une durée au plus de 5 ans, de l'établissement ayant servi à commettre l'infraction.


Diffusion de musique : limiter les nuisances sonores

Attention aux nuisances sonores ! Si vous pouvez diffuser de la musique, vous ne pouvez pas le faire n’importe comment. Il existe, en effet, des règles qui limitent la puissance de diffusion afin de ne pas créer une nuisance sonore auprès du voisinage.

Vous devez monter un dossier d’études d’impact. Pour connaître les règles à respecter, vous devez tout d’abord rédiger une étude d’impact des nuisances sonores.

Locaux contigus. Lorsque votre local professionnel est contigu de bâtiments d'habitation ou est situé à l'intérieur de tels bâtiments, l'isolation phonique doit être suffisante pour ne pas gêner le voisinage.
 

À retenir

Si vous diffusez de la musique dans votre établissement, vous devez contacter la SACEM à qui vous verserez une redevance (qui va varier selon votre activité). Diffuser de la musique doit également se faire dans le respect du voisinage. Respectez les limites sonores.
 

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